Logistics of the First Crusade. Acquiring Supplies Amid Chaos – BELL (FR)

BELL, Gregory D. Logistics of the First Crusade. Acquiring Supplies Amid Chaos. Lanham, Boulder, New York, London: Lexington Books, 2019. 226p. Resenha de: BALARD, Michel. Francia-Recensio, Paris, v.4, 2020.

La première croisade a fait l’objet d’une pléthore d’études. Était-il indispensable d’en publier une nouvelle? Oui, sans doute, car le thème choisi par l’auteur a trop longtemps été délaissé: comment une troupe disparate de plusieurs dizaines de milliers de combattants et de non-combattants a-t-elle pu s’approvisionner pendant un voyage de plus de 25 mois, à plusieurs milliers de kilomètres de son point de départ, et réussir à s’emparer de Jérusalem, alors que la faim et la soif la tenaillaient pendant de longues semaines et que tout au long de son parcours la maladie, la mort, la désertion amoindrissaient le nombre des croisés en état de combattre? Pour l’auteur, leur succès repose sur une logistique réfléchie et flexible: loin d’être désorganisés, avides et violents, les chefs de la croisade ont su prévoir les modes d’approvisionnement en marche et pendant les sièges de Nicée, d’Antioche et de Jérusalem.

Pour le démontrer, l’auteur organise son propos en dix chapitres qui suivent les principales étapes de la croisade. Il s’appuie sur une large palette de chroniqueurs, sur quelques lettres écrites par les croisés et sur les chartes et cartulaires faisant mémoire des financements obtenus par les participants, avant le départ de l’expédition. Le fait que le pape Urbain II ait promu celle-ci comme un pèlerinage vers Jérusalem aurait été fondamental pour calmer les ardeurs guerrières lors de la traversée des Balkans et même de l’Anatolie. Plutôt que de se livrer au pillage systématique pour trouver des approvisionnements, les chefs de la croisade auraient cherché à acheter leurs subsistances sur les marchés locaux, en ayant pris soin d’en avertir les responsables à l’avance. Pour ce faire, ils auraient emporté d’importantes sommes d’argent et aidé en cours de route les plus pauvres des croisés, dépourvus de moyens.

Cette méthode nécessite d’intenses préparations logistiques, dès que fut connu l’appel du pape à Clermont. Monastères et églises accordent des prêts aux participants ou leur achètent des biens fonciers, les juifs sont victimes d’extorsions d’argent, particulièrement dans les villes rhénanes, les villes portuaires sont invitées à préparer des flottes d’appui à l’expédition. Puis vient le départ, d’abord de la croisade populaire dont la violence et l’anarchie sont dues à l’absence d’un chef prééminent, puis des cinq troupes dirigées par des princes soucieux de négocier des transactions pacifiques et ne recourant au pillage qu’en dernier recours. Leurs relations avec Alexis Ier Comnène auraient mérité une étude plus précise, en ce qui concerne le serment exigé par le basileus ou les dons d’argent et d’aide que celui-ci offrait.

Le volume des approvisionnements nécessaires dépend bien sûr du nombre de croisés. À la suite des historiennes et historiens qui l’ont précédé, l’auteur discute les chiffres cités par les chroniqueurs, en acceptant non sans hésitation que l’armée ait compté près de 100 000 hommes lors du siège de Nicée, un maximum dans l’histoire de la croisade. L’aide byzantine décide alors de la victoire. La traversée de l’Anatolie, en terre ennemie, accroît les problèmes de subsistances: le ravitaillement, le fourrage et l’eau manquent et il faut recourir à des pillages systématiques, qui ne cessent qu’à l’arrivée des croisés dans des régions peuplées majoritairement d’Arméniens. L’armée se divise alors: Baudouin et Tancrède partent à la conquête des villes littorales de Cilicie, puis d’Édesse pour le premier, tandis que l’armée principale gagne difficilement Antioche et qu’une flotte anglaise ou byzantine (?) approche de Port Saint-Syméon, à quelques lieues d’Antioche. L’auteur penche pour une synchronisation entre forces terrestres et navales, sans vraiment le prouver.

La perspective d’un long siège pose à nouveau de redoutables problèmes d’approvisionnement. En comptant 60 000 hommes dans l’armée assiégeante et un bon millier de chevaux, l’auteur estime les besoins journaliers à 110 tonnes de grain pour les hommes, à plus de 10 pour les chevaux. Où les trouver? Les flottes nordiques, byzantines et génoises peuvent se fournir en Chypre et aborder à Port Saint-Syméon, mais le manque de charrettes et les attaques musulmanes empêchent la distribution des provisions. La disette s’installe dès la fin de l’année 1097, et ce n’est qu’après avoir construit au printemps 1098 trois fortifications pour empêcher les sorties des assiégés que les croisés peuvent enfin recourir aux ressources locales. Ils s’emparent d’Antioche au début juin, mais l’arrivée de l’armée de Kerbogha, atabeg de Mossoul, les enferme dans la ville et les condamne pendant 26 jours à une famine intense, jusqu’à ce qu’une sortie heureuse les délivre des assiégeants.

De juillet 1098 à mai 1099, les croisés restent sur place à Antioche, dans l’attente d’une aide navale les aidant à progresser vers le sud. Après quelques mois d’approvisionnements, de nouveau, dès l’hiver, la faim les tenaille. Ils effectuent quelques expéditions: conquêtes d’Albara, d’Arqa et de Ma’arrat-an-Numan où ont lieu des scènes de cannibalisme longuement analysées par Michel Rouche dans un article que l’auteur ignore.

Sous la pression des pauvres, les chefs décident au printemps de marcher rapidement vers Jérusalem, en suivant la route côtière, jalonnée de villes qui leur livrent des subsistances pour éviter d’être pillées. Le 7 juin 1099, l’armée arrive devant Jérusalem et doit agir vite sous une chaleur accablante, par manque d’eau et de provisions. Un premier assaut échoue. Une flottille génoise, arrivée à Jaffa, apporte subsistances et matériel de siège qui permettent la prise de la ville sainte le 15 juillet 1099.

Le récit, on le voit, ne s’écarte guère des nombreuses histoires de la première croisade disponibles à ce jour, sauf pour insister sur les difficultés de ravitaillement de l’armée croisée et sur les méthodes employées pour y faire face. Dire que les chefs auraient eu un plan d’action coordonné entre l’avance des troupes et l’arrivée des flottes de secours n’est guère démontré par les textes, et l’insistance de l’auteur sur la discipline et l’ordre imposés par les chefs pour contrôler la fourniture des approvisionnements me paraît bien optimiste, face à une pénurie empreinte de violences que les chroniqueurs évoquent constamment.

L’ouvrage de Gregory Bell n’est pas exempt de maintes imperfections: »Nance« pour Nantes (p. 9), »Turkic« pour Turkish (p. 84 et 90), »Meragone« pour Maragone (p. 152), »Mans et Puy« pour »Le Mans et Le Puy« (p. 159). Les cartes sont trop petites et peu lisibles, celle d’Antioche est mal orientée et contredit les directions indiquées par le texte (p. 126–128). Surtout la quasi-ignorance de toute bibliographie qui ne soit pas anglo-saxonne frappe le lecteur: six ouvrages en français cités, mais aucune mention des actes des deux colloques de Clermont en 1095, ni du livre de Guy Lobrichon; aucun ouvrage allemand, sauf l’étude de Carl Erdmann qui date de 1935, mais ici dans sa traduction anglaise (1977); de même Cardini et Musarra, spécialistes italiens des croisades, sont totalement ignorés. L’histoire des croisades serait-elle désormais une chasse gardée des Anglo-Saxons?

Michel Balard – Paris.

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A invenção da terra de Israel – SAND (Topoi)

SAND, Shlomo. A invenção da terra de Israel. São Paulo: Benvirá, 2014. Resenha de: TRAUMANN, Andrew Patrick. A Terra Prometida em uma bandeja colonial. Topoi v.15 n.29 Rio de Janeiro July/Dec. 2014.

Shlomo Sand, professor de História Contemporânea da Universidade de Tel Aviv, já havia causado polêmica com o seu livro A invenção do povo judeu, traduzido para mais de 20 idiomas, em que desconstruiu o mito dos judeus como um povo monolítico, eternamente errante e obcecado pelo retorno a Sião. O argumento central, recuperado nesta nova obra A invenção da terra de Israel, é que a base para a criação de Israel é a expulsão dos judeus da Europa no final do século XIX e as restrições à imigração estabelecidas pelos Estados Unidos no início do século XX. Somente a descoberta da real dimensão dos horrores do Holocausto tornaria a criação de um Estado judeu algo inatacável.

Para Sand, a expressão “povo judeu” é tão desprovida de sentido quanto se referir a um povo budista ou baha’i. Ao contrário do que irá ocorrer a partir do medievo, o judaísmo foi uma religião fervorosamente proselitista e este foi um dos principais pontos de atrito com a cultura greco-romana, levando o imperador Adriano a proibir a circuncisão em todo o império, inclusive aos judeus. Seu sucessor, Antonio Pio, revogou a proibição da circuncisão aos judeus, mas passou a punir a conversão ao ju­daísmo com a morte. Este período proselitista que vai de II a VIII d. C. explica o enorme número de judeus na Europa e posteriormente de cristãos novos em relação com o pequeno povo sob ocupação romana na Judeia dois mil anos antes.

Engenhosamente, o autor ataca a ideia do direito superior de um povo exilado em 73 d.C., em detrimento daqueles que lá viviam há mais de um milênio. Provocativamente, questiona por que também não seria possível um “direito de retorno” dos árabes à Península Ibérica ou dos nativos norte-americanos a Manhattan. O mito do Retorno e da criação de Israel é apenas mais um dos mitos típicos do colonialismo que eram usados para justificar empreendimentos exploratórios no final do século XIX. Afinal, os recém-chegados da Europa Oriental não migravam para a Palestina com o mesmo propósito dos judeus que chegavam como imigrantes a Nova York ou Londres, ou seja, viver em simbiose com os habitantes mais antigos, mas sim tomar a terra como sua, como se algo perdido há muito tempo estivesse sendo restituído a seus legítimos donos, mesmo que pouquíssimo em comum houvesse entre os zelotes que resistiram aos romanos no templo e aquelas famílias polonesas desembarcando na Palestina em 1920.

Theodor Herzl, que com a publicação de Die Judenstadt sistematizou o sionismo, não ignorava a existência dos árabes, mas num exercício mental típico do colonialismo europeu, acreditava que os árabes, mesmo que contrariados no início, acabariam por reconhecer os benefícios materiais do velho binômio imperialista “o progresso e a civilização”. No seu projeto de Estado, Herzl reconhecia que os nativos poderiam ter direitos civis, mas não direitos nacionais. Já Ze’ev Jabotinsky, fundador do sionismo revisionista, que dizia olhar os árabes com “polida indiferença”, reconhecia, assim como Davi Ben Gurion, o apego dos palestinos que lá viviam há 1.400 anos a aquela terra e afirmava que o estabelecimento de Israel teria que vir acompanhado da criação de uma Muralha de Ferro militar, política e econômica que eliminaria qualquer resquício de esperança em resistir ao colonizador e os faria negociar em bons termos com Israel. Entre o idealismo ingênuo de Herzl e a Realpolitik de Jabotinsky, um ponto em comum: a inquestionável “superioridade moral” da ideologia sionista. Para Jabotinsky, se o judeu não tivesse absoluta convicção de que o sionismo era “justo” e “correto”, então o melhor seria abandonar a ideia da criação de Israel.

Logo na introdução de seu livro, o autor se coloca a favor da criação de um Estado de Israel inclusivo a todos os seus cidadãos, sem negar os antigos laços da comunidade judaica com aquela terra. De modo inclusivo, Sand compreende a criação de um estado binacional laico e democrático. O ponto-chave da obra é justamente a crítica ao discurso etnocêntrico da excepcionalidade do povo judeu frente aos demais povos que ocuparam aquela região, como caldeus, persas, helênicos, romanos, árabes, turcos e ingleses. Apesar da meticulosa desconstrução do sionismo como um empreendimento colonial racista e explorador, Sand de forma alguma prega que os ponteiros do relógio da História voltem atrás. Hoje Israel é o lar de milhões de pessoas que vivem suas vidas, trabalham, estudam, criam seus filhos, e qualquer delírio de remoção dessas pessoas só geraria uma nova catástrofe humanitária. O autor assim procura se defender de qualquer ataque de que este se colocaria contra o povo de Israel. Trata-se sim de um autor antissionista, não anti-israelense.

A conexão judaica com a região jamais antes havia se traduzido como imigração em massa para a Palestina com a ideia da criação de um lar nacional, uma vez que a ideia de que cada nação teria direito a um Estado correspondente só toma forma na Europa do século XVIII, portanto, qualquer tentativa de demonstrar nacionalismo judaico na Bíblia como algo semelhante ao que compreendemos como nacionalismo hoje é um anacronismo. Tal anacronismo tem sido conscientemente construído pelo nacionalismo israelense, que tem publicado dezenas de obras sobre a terra de Israel (expressão geográfica entre o mar Mediterrâneo e o rio Jordão) que narram sua história sob a ocupação de vários povos usurpadores, como os romanos, árabes etc. O termo Palestina, comum entre os primeiros sionistas, foi apagado das traduções para o hebraico e substituído por Eretz Israel ou a Grande Israel. Segundo Sand, o fato de nunca ter havido correspondência entre o território atual de Israel e a Grande Israel explica muito sobre a ausência de consciência de fronteiras, típica da maioria da sociedade israelense.

O autor demonstra de forma exaustiva como o sionismo foi visto como sacrílego pelo judaísmo rabínico, apropriando-se de símbolos e mitos religiosos judaicos ao mesmo tempo que “trocava a Torá pela Terra e Deus pelo Estado”. Com a gradual ascensão da direita e sua aproximação com colonos que veem a ocupação de Eretz Israel como uma missão sagrada, atualmente esse tipo de posicionamento se constitui como uma de suas bases eleitorais. Se para o judaísmo a conexão com a Terra Santa não necessariamente se traduzia numa reivindicação de posse da mesma, para o sionismo o exílio se transformou num empreendimento colonial de conquista geográfica e física, sem fronteiras definidas. Em termos conceituais, segundo Sand, o termo “Pátria”, que aparece dezenove vezes na Torá, sempre surge no contexto de origem de uma pessoa ou família, nunca no sentido cultural da polis grega em qualquer acepção moderna. Os sionistas esmagadoramente laicos utilizaram, porém, a Bíblia como uma escritura de propriedade da Palestina e transformaram a narrativa da Torá, de uma coletânea de histórias inspiradoras de fé e elevação moral, para uma saga da conquista de uma Pátria por um povo e seu Deus (cuja existência já era abertamente questionada pelos filósofos europeus no século XIX), que seria o mero narrador desse épico. Ironicamente, Sand pergunta: “Como usar a expressão Terra Prometida, se a Força que havia feito a promessa já tinha, para muitos, falecido?”

Outra problemática reveladora apontada por Sand é que nenhum dos grandes profetas do povo hebreu nasceu em Canaã. Na Torá, Deus os manda constantemente para a terra que indicou, desconsiderando os nativos locais. Impossível não fazer uma relação com a atualidade. Ainda mais perturbador é observar a absoluta impiedade dos hebreus em relação aos nativos da terra a qual Deus lhes havia prometido. Em Deuteronômio e principalmente no livro de Josué, Deus ordena a destruição de “tudo na cidade com a espada, todo homem e toda mulher, tanto jovem quanto velho, e todo boi, ovelha e jumento (Josué 6:21). O Livro de Josué é ensinado nas escolas israelenses como a verdade factual da História de Israel sem filtros racionalistas ou interpretativos. É de se pensar que, se houvesse por parte dos meios de comunicação a disposição de se procurar “versículos da espada” na Torá como se faz com o Alcorão, se o judaísmo também não sofreria com o estigma de religião violenta e militarista.

Uma das principais fontes hebraicas não bíblicas, Flávio Josefo, também foi instrumentalizada pelo sionismo. Sua narrativa do levante contra os romanos e da queda de Massada com seu épico suicídio coletivo se transformou hoje num espetáculo de som e luzes que iluminam a velha fortaleza, reafirmando a lenda nacionalista. Na verdade, a luta (cujo desfecho trágico não tem comprovação histórica) nada tinha de nacionalista, mas foi sim fruto de uma crescente tensão entre o monoteísmo fervoroso e messiânico dos hebreus e o politeísmo de seus vizinhos no período proselitista do judaísmo.

Com a queda do Segundo Templo e o exílio ocorre uma espécie de idealização e romantização de Jerusalém, porém, nunca como um local para se apossar ou conquistar, mas para peregrinar ou para passar seus últimos dias. Enquanto aguardavam o Messias e a Redenção, duas religiões mais novas e mais pragmáticas, o cristianismo e o islamismo, dominaram a Palestina de facto. A partir do século III começam a ocorrer as primeiras peregrinações cristãs a Jerusalém e a outras cidades mencionadas na Bíblia. Segundo o autor, tais peregrinações, ao contrário do que ocorre, por exemplo, no islamismo, não configuram pilares da fé, mas manifestações voluntárias e individuais que se revestiam de um caráter investigatório típico dos gregos e que se tornam moda entre pessoas cultas e de posses. Tornaram-se alvo de grande curiosidade na Europa os diários de viajantes que iam ver com seus próprios olhos cidades como Nazaré, Jericó, Belém e, obviamente, Jerusalém. Via de regra esses viajantes ignoravam sumariamente os nativos numa atitude bastante semelhante a que será adotada pelos orientalistas do século XIX. O objetivo principal dessas viagens era comprovar a veracidade do texto canônico, no melhor estilo “…e a Bíblia tinha razão”. Para muitos desses viajantes a mera comprovação da existência física das cidades citadas nos textos bíblicos já era considerada uma “prova” da autenticidade de suas histórias. Essas peregrinações serão interrompidas com a conquista de Jerusalém pelos turcos, que transformará as Cruzadas em, antes de mais nada, peregrinações armadas.

Com a retomada de Jerusalém por Saladino, a memória da cidade como centro espiritual cristão ficará adormecida até o surgimento de um fervoroso movimento de renovação espiritual que criticava a venda de indulgências e o estilo de vida nada monástico da alta cúpula do clero: a Reforma Protestante. Nas regiões alcançadas pela Reforma, a Bíblia substitui o Papa como autoridade divina. No caso da Inglaterra, a identificação entre a nação que desafiava a Igreja, que havia se designado conquistadora de novas terras e que era intransigente na defesa de sua fé com os reis e juízes hebreus, sua obstinação e seu estado de guerra permanente, foi imediata e profunda. Crianças inglesas aprendiam sobre os feitos de Sansão antes de conhecer a história de seu país, e a Bíblia era vista como um compêndio de fatos históricos irrefutáveis. Em sua interpretação, e isso é crucial para que se compreenda a simpatia dos evangélicos por Israel nos dias atuais, o retorno dos judeus a Terra Prometida era condição sine qua non para o retorno de Jesus Cristo e, quando isso ocorresse, os judeus que sobrevivessem ao armagedon se converteriam ao cristianismo. Ou seja, paradoxalmente, a defesa absoluta que os neopentecostais nos Estados Unidos ou no Brasil fazem de Israel decorre de uma crença cujo resultado final será a extinção do judaísmo.

Durante a expansão do império britânico ainda era muito comum relacionar fatos históricos a profecias bíblicas e muitos se viam imbuídos do desejo de cooperar, digamos assim, para que as profecias se realizassem. Eis que é criada então em 1809 a Associação Palestina, cujo objetivo era convencer judeus a voltarem para a “sua terra”. Lorde Shaftesbury, segundo Sand, pode ser considerado o Herzl anglicano e criador do famoso slogan “uma terra sem povo para um povo sem terra”. Shaftesbury, no entanto, não aceitava a eleição de judeus para o Parlamento inglês nem acreditava que estes deveriam ter um Estado Próprio. O aristocrata acreditava que os judeus eram membros de uma raça (conceito comumente usado na época) ancestral e especial, que uma vez que aceitassem Jesus como seu salvador se tornariam parceiros dos britânicos. Embora a ideia de migração judaica em massa para a Palestina se tornasse popular no Parlamento, não podemos esquecer que aquela região na época tinha dono: o Império Turco-Otomano, “o Gigante Enfermo do Oriente” e que portanto, por mais que inúmeros levantes nacionalistas comprovariam a pouca autoridade que restara ao sultanato, a Inglaterra, aliada dos turcos, precisava convencer os otomanos da importância dessa leva imigratória para a economia do império.

Concomitantemente, a Grã-Bretanha tentava deter a onda migratória do leste europeu percebida pelo cidadão médio como maciçamente judaica, o que levou a uma onda de xenofobia na ilha. Nesse contexto, Theodor Herzl consegue uma audiência com Joseph Chamberlain, secretário colonial do Reino Unido. Procurando contornar a questão imigratória e fascinado com o empreendimento sionista, Chamberlain ofereceu como alternativa Uganda, Chipre ou a Península do Sinai como locais de criação do futuro Estado. Apesar do fato de que só a criação de um lar nacional judaico ser levado a sério já fosse para Herzl uma vitória, convencê-los a migrar para Uganda seria ainda mais difícil que para a Palestina, já vista como um destino de apelo muito menor que Estados Unidos ou Europa Ocidental.

No início do século XX Lorde Balfour, que se torna um mito com a declaração emitida em 1917 que leva seu nome, assume o cargo de primeiro-ministro. Balfour ironicamente começa seu mandato restringindo a entrada de judeus na Inglaterra, vistos como um povo que não se integrava à sociedade. No entanto, dono de um sentimento cristão que via com gratidão as agruras que o “povo eleito” passou até a vinda de Jesus, procurou alternativas (bem longe de Londres) para que aquele povo especial pudesse desenvolver seu talento. A Declaração Balfour também tinha objetivos políticos: angariar a simpatia da influente comunidade judaica nos Estados Unidos para que esta pressionassem os Estados Unidos a entrarem na Primeira Guerra Mundial em auxílio dos ingleses, e por outro lado fazer com que os judeus russos pressionassem seu governo a fazer o oposto, ou seja, não deixar a guerra, apoiando franceses e britânicos em troca da criação do prometido lar nacional judaico.

A partir deste momento histórico a Palestina passa a ser uma via de escoamento dessa leva imigratória impedida de entrar nos Estados Unidos e na Europa Ocidental, e isso levaria aos primeiros enfrentamentos com a população árabe que vivia na tal “terra sem povo”.

No capítulo final do livro Sand reafirma a oposição judaísmo × sionismo e cita o rompimento entre o líder do Rabinato de Viena Moritz Guddermann com Herzl, pois o primeiro afirmava que o judaísmo nunca dependera de tempo ou lugar e que o nacionalismo em voga naquele fin-de-siècle contradizia o espírito universalista do judaísmo. A tese de Sand é que com o Holocausto o sionismo venceu o judaísmo e, com exceção dos ultraortodoxos, em maior ou menor grau, toda a comunidade judaica abraçou o sionismo. Assim, um movimento que visou o extermínio do povo judeu será a mola propulsora da concretização do sonho de Herzl mais de cinco décadas após a publicação de O Estado judeu.

No início do século XX a presença judaica na Palestina já se intensificava, com a criação dos primeiros kibbutzim, propriedades comunais fechadas a não judeus e com um senso coletivo bastante arraigado e exclusivista, que impedia a participação árabe, mesmo estes sendo mão de obra barata. Este sistema subsistirá até a Guerra dos Seis Dias em 1967, quando os assentamentos familiares financiados pelo governo substituirão os assentamentos comunais de influência socialista.

A criação de Israel levará à expulsão de cerca de 700 mil palestinos, numa política de limpeza étnica (há controvérsias sobre se foi premeditada ou se foi um resultado da guerra) que levou hoje os palestinos a formarem o maior grupo de refugiados do mundo. A historiografia sionista diz que as famílias árabes não foram expulsas, mas atenderam a um pedido dos líderes árabes invasores para que saíssem e voltasse após estes terem atirado os judeus ao mar. Essa versão hoje é desmentida por veteranos da guerra de 1948, que se dizem arrependidos pelos excessos cometidos, mas que confirmam a expulsão, embora tentem aliviar sua consciência com a justificativa de que sem a remoção dos árabes o Estado judeu seria inviável.

Ao fim da guerra Israel desobedece a resolução 194 da ONU que ordena o retorno dos refugiados, mas em 1950, um ano após o armistício com os árabes, aprova a Lei do Retorno, que concede cidadania a judeus do mundo todo dispostos a “retornar” à terra ancestral. Ou seja, se nega o direito dos vivos da atualidade e se celebra o direito a se “herdar” uma terra que na época pertencia aos romanos e que supostamente era propriedade legítima de pessoas mortas há mais de dois mil anos. No mesmo ano Israel desapropria 40% de todas as terras árabes em seu território. Em 1967, na “guerra que ninguém queria” segundo Avi Shlaim, Israel captura Jerusalém, Colinas de Golã, Monte Sinai, Gaza e Cisjordânia. Conquistou, mas não poderia mais agir como antes. Sand lembra que uma nova expulsão em massa não seria facilmente aceita num mundo pós-colonial e Israel se viu ocupando militarmente mais de um milhão de árabes.

A ascensão da direita sionista, impulsionada pela “quase derrota” na Guerra do Yom Kippur, em 1973, levou a uma aceleração dos assentamentos nos territórios ocupados. Nem todos porém são sionistas fervorosos. Muitos compram terras como investimento, outros se beneficiam dos subsídios governamentais oferecidos para quem se habilita a viver na Cisjordânia. Suas casas são construídas por palestinos sob ocupação necessitados de emprego, e levaram, segundo o autor, a um adiamento de vinte anos na primeira revolta genuinamente palestina, a Intifada. A situação, que parecia controlada para quem não a acompanhava de perto, levou a um levante sem precedentes que culminou nos Acordos de Oslo de 1993, quando finalmente Israel e OLP se reconheceram mutuamente. De lá para cá todos os chanceleres de Israel só ofereceram aos palestinos viverem em bantustões cercados por assentamentos judaicos e controle militar israelense. Os dois lados se encontram cansados. A expansão ininterrupta cada vez mais inviabiliza a criação de um Estado Palestino e a ideia de um Estado Binacional se confronta com a identidade de um Estado judeu. A mitologia da Terra já não convence tantos israelenses e a rotina de humilhações decorrentes dos checkpoints e da demolição de casas leva muitos palestinos a não crerem em solução diplomática. A situação e o crescente isolamento diplomático de Israel não parecem incomodar os últimos governos israelenses, que em média a cada três anos têm invadido Gaza para enfraquecer a infraestrutura do Hamas. Resta a Israel o apoio incondicional de seu lobby no congresso norte-americano, especialmente de congressistas evangélicos que veem Israel não como um Estado normal que deva responder perante seus atos a comunidade internacional, mas como um Estado sagrado no qual cada primeiro-ministro parece automaticamente imbuído da infalibilidade papal, estando acima de críticas simplesmente por se tratar do país do “povo eleito”. Enquanto tal mentalidade que dá a Israel carta branca para agir como quiser persistir, qualquer solução racional parecerá cada vez mais distante.

Andrew Patrick Traumann – Doutor em História pela Universidade Federal do Paraná (UFPR) e professor do Centro Universitário Curitiba (UniCuritiba). Curitiba, PR, Brasil. E-mail: [email protected].

Revisão legal e renovação religiosa no antigo Israel | Bernard M. Levinson

É com entusiasmo que recebemos em língua portuguesa uma obra de Bernard M. Levinson.2 Temos em mãos uma pesquisa multidisciplinar seminal, cujo objetivo do autor é “abrir o diálogo entre os Estudos Bíblicos e as ciências humanas” (p. 33). As abordagens científicas são dos documentos legais da Bíblia hebraica, mas não se restringem a eles, tendo como cenário o Sitz im Leben siro-palestino no contexto das transições sociais envolvendo a população judaíta entre os séculos VIII-V a.C. Diante das quase restritivas especializações acadêmicas o objetivo é digno de nota, por isso o livro traz já em seu primeiro capítulo, “Os estudos bíblicos como o ponto de encontro das ciências humanas”, a argumentação conceitual sobre o “cânon” como uma possível ponte entre disciplinas que trabalham a reavaliação das forças intelectuais e históricas, as ideologias e códigos definidores do cânon bíblico e de outros cânones.[3]Para o autor, a “ausência de diálogo com os Estudos Bíblicos empobrece a teoria contemporânea em disciplinas nas ciências humanas e a priva de modelos intelectuais que de fato favoreceriam o seu intento” (p. 28), mormente em seu emprego crítico das teorias das suposições ideológicas que objeta a noção de um cânon por ser a mesma uma entidade autossuficiente, um fóssil literário imutável.

É por este pressuposto que os estudos em história, arqueologia, filosofia, filologia e antropologia – acrescentaríamos a psicologia –, mesmo como disciplinas, podem contribuir conjuntamente com os Estudos Bíblicos quanto ao exame das construções teóricas e processos metodológicos com base histórica, pois o próprio cânon sanciona a centralidade da teoria crítica. Nesse sentido, “a interpretação é constitutiva do cânon” (p. 39). As camadas literárias, particularmente, e os livros da Bíblia hebraica não devem ser vistos somente como “teologia”, mas mormente como obra intelectual. Desse modo, a teoria cultural, por exemplo, atingiria maior fundamentação em diálogo com a pesquisa cujo foco é o rigor filológico. Aqui está realmente um dos temas em que o livro se encaixa nos debates contemporâneos, problematizado por várias abordagens.

Em princípio, a eliminação dos códigos legais do corpus bíblico da noção de lex ex nihilo. A cultura material do antigo Oriente-Próximo tem comprovado que as leis cuneiformes, originadas na Suméria no final do terceiro milênio a.C. e descobertas em escrita suméria, acadiana e hitita, ao espalhar-se pelo Mediterrâneo influenciaram inclusive os escribas israelitas, que passaram a copiá-las (como o modelo de tratado neoassírio pressuposto como modelo no livro do Deuteronômio, capítulo 28). “Usando as categorias da crítica literária, pode-se dizer que uma voz textual era dada a essas coleções legais por meio de tal moldura, que as coloca na boca de um monarca reinante. Não é que o divino esteja desconectado da lei no material cuneiforme” (p. 46). De fato, as chamadas leis humanitárias israelitas são expressão revelada do divino, de forma que inexiste atribuição autoral, mas um mediador venerável.

Nessa reorganização de textos, surge a necessidade por parte dos revisores de evitar o questionamento à infalibilidade de Deus e o conceito de revelação divina, resolver o acaso de injustiça de Deus e manter a perpetuidade das leis. Estas questões estão arguidas e pesquisadas exemplarmente do capítulo dois ao quatro no livro e com suas implicações melhor elaboradas no capítulo cinco – intitulado “O cânon como patrocinador de inovação”. Entretanto, resta a constatação, não vista por Levinson, de que o Deus do antigo Israel nunca refere a sua palavra (dabar) como “lei” (dat), mas como “instrução” (torah). Estes problemas são elucidados pelo autor à medida que identifica as técnicas literárias israelitas, mormente nas composições sacerdotais do período pós-exílico (após 538 a.C.) com evidências na Antiguidade Clássica, nomeadamente a subversão textual estruturada como “lema”, “retórica de encobrimento”, “exegese harmonística”, modelos e terminologias dos tratados de Estado hititas, neoassírios e aramitas, o straw man (técnica retórica de superar a proposição original), o tertium quid (presente no Targum), a paráfrase homilética, retroprojeção, adição editorial, pseudepigrafia, glosa. Todo o trabalho hermenêutico intracanônico, literariamente revisionista, ocorre tendo como tempo narrado o ambiente político das ameaças neoassíria e, em seguida, neobabilônica aos grupos populacionais israelitas na faixa leste-oeste da região do Jordão, cujo tempo presente dos escribas são os períodos arqueológicos persa e grego.

Decerto, a apresentação de uma obra ou biblioteca autorizada como obra aberta não é novidade, mas não a tarefa de repensá-la a partir da sua “fórmula de cânon” em relação à exegese e à hermenêutica intracanônicas,[4] histórica e filologicamente apropriadas como instrumentos de renovação cultural. Bernard M. Levinson empreende tal pesquisa com as camadas literárias legais tendo como fontes as coleções legais reais do Oriente-Próximo e a sua noção de um vínculo jurídico obrigatório, compreendidas como sendo feitas em perpetuidade. A fórmula nos textos do antigo Oriente tem a intenção de impedir inovações literárias, preservar o texto fixado originalmente. Com isso, as gerações posteriores têm o desafio de ampliar um corpus delimitado, suficiente e autorizado através da incorporação das suas vidas, adaptando-o às realidades em suas amplas esferas não contempladas na época de sua composição. Destarte, esses procedimentos etnográficos, não raros no antigo Oriente-Próximo, estão presentes na literatura do antigo Israel.

A originalidade da historiografia bíblica [5] é explorada na pesquisa sobre a revisão legal para demonstrar a própria ideia de história legal em que o tempo narrativo serve como um tropo literário em apoio à probabilidade jurídica. Quanto a isso, Bernard M. Levinson apresenta uma interpretação metodologicamente complexa e inovadora do livro de Rute da Bíblia hebraica, apresentando-o como oposição revisionista e talvez subversiva das “leis mosaicas” operadas pelo escriba judeu Esdras no final do século V a.C. Assim, ele introduz o debate sobre as identidades étnica e social no âmbito das questões jurídicas e sua transferência para o domínio teológico.

Fundamentando-se em sólido trabalho documental (chamamos a atenção para as notas de rodapé!), a pesquisa da revisão legal no antigo Israel apresenta como seu ponto alto da multidisciplinaridade os textos do livro do profeta Ezequiel da Bíblia hebraica (profeta ativo de c. 593-573 a.C.).[6] Aqui o debate profético dá-se com o Decálogo e a sua doutrina do “pecado geracional”. O profeta revisa a doutrina, minuciosamente historicizada por Levinson apreendendo a técnica do straw man: o profeta lança mão de uma estratégia para absolvição por rejeição popular da torah divina através de institucionalização de sabedoria popular, o que extrapola como história social os limites da teologia. De forma adequada para prosseguir na abordagem da interpretação e revisão da “lei” no livro do Deuteronômio e nos Targumim, [7] Levinson demonstra que o livro do profeta Ezequiel ao rejeitar por completo a doutrina do pecado geracional está argumentando “que o futuro não está hermeticamente fechado” (p. 78), o que para a sua época soaria como uma pedagogia da esperança. O argumento é de que “a despeito da sua terminologia religiosa, ela [a formulação da liberdade elaborada pelo profeta] é essencialmente moderna em sua estrutura conceitual” (p. 79), comparável na história da filosofia ao conceito de liberdade moral de Immanuel Kant (1724-1804).

Tanto quanto Ezequiel fez, Kant prepara uma crítica pungente da ideia de que o passado determina as ações de uma pessoa no presente. Ele desafia qualquer colocação que reduza uma pessoa ao seu passado e impeça o exercício do livre arbítrio ou a possibilidade de mudança. Ele sustenta que as pessoas são livres a cada momento para fazerem novas escolhas morais. Sua concepção de liberdade é dialética: embora não exista na natureza nenhuma liberdade proveniente da causalidade (de uma causa imediatamente precedente), a liberdade de escolha existe para os seres humanos com base na perspectiva da ética e da religião (p. 79).

Assim como o filósofo Immanuel Kant rejeita filosofias coetâneas (Thomas Hobbes, o determinismo associado ao “espinosismo”, Gottfried Leibniz), o profeta Ezequiel rejeita o determinismo pactual templar do período da monarquia israelita, tendo a seu favor o caráter dialético do conceito de autoridade textual presente no antigo Israel. Portanto, não é difícil desfazer o ponto cego filosófico entre razão e revelação. E, ao contrário do que comumente se pensa, a revisão do cânon é intrínseca ao próprio cânon, pois “a revelação não é anterior nem externa ao texto; a revelação é no texto e do texto” (p. 95); daí a pseudepigrafia mosaica, que contribui teórica e metodologicamente para uma história da recepção e interpretação dos textos.

Em adição, um terço do livro, isto é, o sexto capítulo, dedica-se ao pesquisador, a nosso ver, sem prejuízo dos demais leitores; o autor o chama de “genealogia intelectual” ou história da pesquisa por meio de pequenos ensaios bibliográficos de várias das mais importantes obras científicas sobre a literatura e a sociedade do antigo Israel, desde a produção do final do século dezenove até a mais recente. Por fim, saliente-se que o autor do livro não esboçou alguma tentativa de conceituar “etnicidade e identidade” – assim mesmo enunciado, como fundações construcionistas isoladas [8] – e a sua aplicação aos grupos populacionais da Antiguidade, omissão que não compromete a importância e a qualidade científica do livro, que certamente interessará aos estudiosos da grande área de Ciências Humanas.

Notas

3. Com relação à literatura clássica ocidental, basta consultar as últimas obras de Harold Bloom (Yale University) para perceber que ele dedicou-se a esta tarefa; com relação à literatura hebraica, mencionamos a importante produção de Robert Alter (University of California). Sem embargo, é sempre pertinente voltarmos à obra-prima fundante de Eric Auerbach, Mimesis (publicada no Brasil pela editora Perspectiva).

4. Para Levinson, exegese ou hermenêutica é o conjunto de estratégias interpretativas destinado a estender a aplicação de um cânon à vida e suas circunstâncias não contempladas. Para conceito e abordagem diferentes sugerimos a opus magnum em três volumes de Jorn Rüsen, publicada pela editora da Universidade de Brasília, Teoria da história I (2001), Teoria da história II (2007) e Teoria da história III (2010).

5. Este domínio da História há muito tem sido tema de importantes pesquisas de historiadores, arqueólogos, antropólogos e filólogos, das quais arrolamos algumas não citadas por Levinson: CHÂTELET, François. La naissance de l’histoire. Tomes 1 et 2. Paris: Éditions de Minuit, 1996; MOMIGLIANO, Arnaldo. Problèmes d’historiographie ancienne et moderne. Paris: Gallimard, 1983; SETERS, John van. Em busca da história: historiografia no mundo antigo e as origens da história bíblica. São Paulo: Editora da Universidade de São Paulo, 2008; ASSMANN, Jan. La mémoire culturelle: écriture, souvenir et imaginaire politique dans les civilisations antiques. Paris: Éditions Flammarion, 2010; PRATO, Gian Luigi. Identità e memoria nell’Israele antico: storiografia e confronto culturale negli scritti biblici e giudaici. Brescia: Paideia Editrici, 2010; LIVERANI, Mario. Oltre la Bibbia: storia antica di Israele. 9. ed. Roma, Editori Laterza, 2012 [1. ed., 2003].

6. John Baines em importante investigação sobre a realeza egípcia (BAINES, John. “A realeza egípcia antiga: formas oficiais, retórica, contexto”. In: DAY, John (org.). Rei e messias em Israel e no antigo Oriente Próximo. São Paulo: Paulinas, 2005, p. 48-49), ao referir-se à religião e crenças egípcias oferece uma informação relevante sobre a Bíblia hebraica: “Assmann [Jan] considera a evocação pelo rei da ordem geral parte do caráter de ‘religião primordial’ das crenças egípcias: a ‘religião’ egípcia é de uma sociedade ou civilização única e não pode ser separada da ordem social dessa sociedade. O mundo da Bíblia Hebraica era um mundo de fé declarada e de compromisso com uma divindade e um sistema religioso determinados por grupos principalmente de elite em uma sociedade organizada relativamente pequena que se insurgiu contra outras sociedades circundantes, mas também tinha aspirações universalizantes; suas crenças normativas também eram objeto de intensa discussão interna”. Em adição, a nosso ver, por uma forte corrente religiosa posicionar-se em favor do “povo da terra” e contra a monarquia, que mantinha o templo como uma espécie de anexo legitimador do palácio, a religião do antigo Israel pré-exílico manteve características suprassociais e maior atenção aos movimentos vitais.

7. Apenas como informação geral, a grafia para expressar uma determinada quantidade de Targum ou o seu plural não é “targuns”, como traduzido no livro (p. 92), mas Targumim.

8. Em contrário, “identidade” é um termo autoexplicativo usado de diferentes maneiras, não é algo estático, mas um processo contínuo e interativo; portanto, construímos identidades étnica, religosa, de gênero etc. Sobre isto, à época da sua pesquisa Bernard M. Levinson teria provavelmente acesso à importante obra: DÍAZ-ANDREU, Margarita et al. The archaeology of identity: approaches to gender, age, status, ethnicity and religion. London: Routledge, 2005. Em adição, recomendamos ao leitor: CARDOSO, Ciro Flamarion S. “Etnia, nação e a Antiguidade: um debate”. In: NOBRE, Chimene Kuhn; CERQUEIRA, Fabio Vergara; POZZER, Katia Maria Paim (eds.). Fronteiras e etnicidade no mundo antigo. Anais do V Congresso da Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos. Pelotas, 15-19 de setembro de 2003. Pelotas: Editora e Gráfica da Universidade Federal de Pelotas; Canoas: Editora da Universidade Luterana do Brasil, 2005, p. 87-104. Recentemente publicamos uma pesquisa com esta temática: SANTOS, João Batista Ribeiro. “Os povos da terra. Abordagem historiográfica de grandezas sociais do antigo Oriente-Próximo no segundo milênio a.C.: uma apresentação comparativa”, Revista Caminhando, v. 18, n. 1, p. 125-136, 2013.

João Batista Ribeiro Santos – Mestre em Ciências da Religião, com pesquisa na Bíblia hebraica, pela Universidade Metodista de São Paulo (UMESP) e mestre em História, com pesquisa em história antiga, pela Universidade do Estado do Rio de Janeiro (UERJ).


LEVINSON, Bernard M.  Revisão legal e renovação religiosa no antigo Israel. Tradução de Elizangela A. Soares. São Paulo: Paulus, 2011. Resenha de: SANTOS, João Batista Ribeiro. Alétheia – Revista de Estudos sobre Antiguidade e Medievo. Jaguarão, v.9, n.1, p.164-169, 2014.

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Ocidentalismo: o Ocidente aos olhos dos seus inimigos – BURUMA; MARGALIT (PL)

Nas últimas décadas, as obras que refletiram a herança colonial européia na América, África e Oriente, consolidaram uma área distinta no campo dos estudos culturais que se convencionou chamar estudos pós-coloniais. Essa resenha considera o exemplar Ocidentalismo, livro de Ian Buruma e Avishai Margalit, motivado pelo atentado de 11 de setembro de 2001, quando o Word Trade Center, de Nova York, ruiu com o choque de aviões seqüestrados por terroristas da Al Qaeda, de Osama Bin Laden. Mas é possível relacionar Ocidentalismo à principal obra de Edward Said, Orientalismo, publicado em 1978. Nesta o intelectual palestino desmistifica a construção discursiva e histórica dos ocidentais acerca do que viria a ser o oriente, acenando que a opção a alteridade européia/norte-americana não seria o ocidentalismo, seu oposto. Foi justamente para substantivar o léxico que Buruma e Margalit enriquecem os estudos pós-coloniais com sua obra. Leia Mais