Le dossier sauvage | Philippe Artières

Philippe Artieres Acervo do autorLintervalleBlog
Philippe Artières | Imagem: Acervo do autor/LintervalleBlog

No mês de outubro de 2019 o imaginativo historiador Philippe Artières publicou O dossiê selvagem. Quanto a isso, nenhuma dúvida. O fato está aí, posto com clareza: um livro foi publicado, em tal data, por tal editora e, principalmente, sabe-se verdadeiramente sua autoria. Entretanto, ao longo das breves 160 páginas do livro, o leitor se depara com uma narrativa que se assenta na linha divisória, cinzenta, onde se equilibra e brinca com o falso e o verdadeiro, o factual e o contrafactual, o real e o ficcional, sem que em nenhum momento, contudo, abandone o terreno da história.

Mas o que é o “dossiê selvagem” que dá título ao livro? Trata-se de um conjunto de documentos (anotações manuscritas, reprografias de jornais ou revistas) agrupados em uma pasta de arquivo dos anos 1970, identificada com os dizeres “Vies sauvages”, numa caligrafia bastante familiar para o autor. Esses registros, fragmentados, essencialmente lacunares, referem-se a pessoas que, por razões diversas, saíram da cidade e foram morar em florestas, cavernas, regiões inóspitas onde, em sua maioria, buscaram estabelecer um modo de vida solitário e independente da civilização urbano-industrial. Esse conjunto reúne nomes e informações de pessoas que viveram desse modo “selvagem” em diferentes momentos da história, do século das Luzes aos anos 1980. Com raras exceções, a maior parte habitou regiões inóspitas da Europa e da América do Norte. Voltaremos a elas. Antes é importante familiarizarmo-nos com a descrição do material, aproximarmo-nos de sua história, a começar pelo modo como esse arquivo ganhou uma existência complexa e intrigante. Leia Mais

Chronos. L’Occident aux prises avec le Temps | François Hartog

Cronos. Occidente frente al tiempo, sería más o menos la traducción del título del último libro de François Hartog que acaba de salir en octubre del turbulento 2020, publicado por la acreditada editorial Gallimard. Es un libro de sólida madurez intelectual que refleja los años de trabajo y reflexión de uno de los grandes historiadores franceses de los últimos veinte años del siglo XX y de los primeros del XXI. También en este 2020 se cumplen cuarenta años de su primera gran obra: El espejo de Heródoto, producido también por las prensas de Gallimard. Leia Mais

 Le baptême de Clovis (24 décembre 505 ?) – DUMÉZIL (APHG)

DUMÉZIL, Bruno. Le baptême de Clovis (24 décembre 505 ?). Paris: Gallimard, coll. « Les journées qui ont fait la France », 2019. 320p. Resenha de: PROUVOST, Yveline. Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG). 20 fev. 2020. Disponível em: <https://www.aphg.fr/Le-bapteme-de-Clovis-24-decembre-505>Consultado em 11 jan. 2021.

Le pari du livre de Bruno Dumézil, comme celui de la collection dans lequel il est publié, est d’inscrire le baptême de Clovis parmi ces journées particulières qui ont pu participer, d’une façon ou d’une autre, à la construction de la France.

L’auteur, qui part des commémorations de 1996, nous projette ensuite au tournant du VIe siècle. Il se place dans la continuité et l’utilisation des travaux précédemment rédigés autour de cet événement, ceux de Georges Tessier, Michel Rouche, Laurent Theis ou encore Stéphane Lebecq par exemple.

Bruno Dumézil commence par présenter tout ce que l’on peut savoir de ce baptême en le comparant à ceux de cette époque, analysant pour cela la source principale de cette information, tant dans sa forme que dans son contenu : la lettre d’Avit de Vienne dont il montre aussi les limites.

Afin de tenter de comprendre ce baptême, ce sont les sociétés de l’Antiquité tardive que l’auteur fait revivre : l’ethnogenèse franque, les Francs, et leur rapport à l’Empire romain, l’apparition de la « dynastie » mérovingienne : tout est évoqué, analysé, mis en question.

Cette approche montrant ses limites, dans un second temps, Bruno Dumézil replace le baptême dans le contexte religieux des Ve– VIe s. : il nous présente le christianisme de la fin de l’Empire romain, son expansion progressive, mais aussi ses divisions et querelles nombreuses. Il distingue ainsi classiquement les tendances religieuses ariennes et nicéennes, mais aussi la croyance homéenne qui domine un temps largement l’Occident européen, jusqu’à la bataille d’Andrinople en août 378. La question des schismes est fondamentale. Le schisme d’Acace d’abord qui divise profondément la communauté chrétienne entre Orient et Occident de 484 à 519 et contraint chaque chrétien à prendre position. Mais aussi le schisme de 498 au sein de l’Eglise de Rome, issu de la double élection pontificale de Symmaque et Laurent. Dans ces querelles : quelles positions Clovis a-t-il tenu ? L’enquête va jusqu’à scruter les cadeaux envoyés par Clovis au Saint Siège pour tenter de cerner ses fidélités. Bruno Dumézil replace ainsi la religion chrétienne, son expansion et son imprégnation dans toute l’épaisseur de la société gallo-romaine de ce tournant du VIe siècle. Cependant, et malgré certaines hypothèses convaincantes, la question du choix religieux de Clovis demeure irrésolue.

Face à cette nouvelle impasse, Bruno Dumézil tente alors de reconsidérer la place de ce baptême dans le règne du Franc. Il montre alors ce que les sources nous permettent de comprendre du règne de Clovis, ainsi que sa portée pour les générations suivantes. Il met à jour la quasi amnésie mérovingienne concernant Clovis… et, a fortiori, son baptême. Là encore les sources, comme l’œuvre de Grégoire de Tours, sont finement analysées et critiquées, montrant bien leur peu de fiabilité quant à l’évènement considéré, ce qui n’enlève rien à leur intérêt.

On découvre rapidement comment jusqu’au début du règne des Carolingiens, Clovis ne resurgit que de façon très opportune dans la mémoire : comme modèle ou anti-modèle, afin de montrer les défauts des rois régnants sans s’en attirer les foudres. La figure de Clovis est utilisée, modifiée, transformée selon les besoins politiques du temps.

S’ensuit alors une tentative de datation du baptême elle-même conçue tel un jeu : l’auteur scrute chaque possibilité de date, la critique, avant de se risquer à en proposer une, dont il ne manque pas non plus de montrer les limites. C’est au travail de fond de l’historien, à sa démarche réflexive, qu’on est alors confronté, même si, avec une grande honnêteté intellectuelle, aucune réponse nette et définitive n’est apportée.

Enfin, il remonte le cours du temps jusqu’à nos jours pour mesurer la portée et surtout l’utilisation (ou non) de cet événement au fil du temps : s’attardant autant sur les périodes de construction et d’utilisation du mythe que sur celles de sa disparition tout aussi édifiantes. Il nous montre les querelles suscitées autour de Clovis et de son baptême, contribuant au passage à la réhabilitation de certains historiens tels Aimoin de Fleury ou l’abbé Dubos.

Bruno Dumézil, face à cet exercice particulièrement périlleux d’évocation d’un sujet largement traité et dont la sensibilité resurgit périodiquement, s’en tire donc avec brio et humour, redonnant de l’épaisseur à la période traitée, envisagée sous tous ses aspects, mettant au jour l’essentiel de la démarche historique et ses éventuelles limites. Il fait véritablement œuvre ici d’historien mesurant la place d’un évènement (on pourrait presque dire d’un « non-événement » au VIe s.) dans la construction de la France, à partir d’une analyse précise et même impitoyable de notre maître absolu : les sources.

Il nous livre ainsi tout au long de cet ouvrage la riche histoire d’un « détournement de fonts » (sic).

Yveline Prouvost

Consultar publicação original

[IF]

Montaigne – JOUANNA (A-EN)

JOUANNA, Arlette. Montaigne. Paris: Gallimard, 2017. Resenha de FAVERI, Claudia Borges de. Os fios que moviam Michel de Montaigne. Alea, Rio de Janeiro, v.21 n.3, sept./dec., 2019.

Nos últimos dias de 2018, uma notícia atraiu os olhares do mundo intelectual e jornalístico do mundo todo. Tudo indicava que, finalmente, após quase 500 anos, os restos mortais de Michel de Montaigne teriam sido descobertos no subsolo do Museu da Aquitânia, em Bordeaux, oeste da França. As investigações continuam e ainda não se tem certeza se o que se pôde ver – um caixão em madeira, ossos humanos e uma placa em bronze dourado com o nome de Michel de Montaigne -, através de dois pequenos orifícios feitos nas grossas paredes do subsolo, tem de fato alguma relação com o filósofo e escritor renascentista. Tudo leva a crer que, desde sua morte em 1592, os restos mortais de Montaigne tenham errado de sepultura em sepultura até chegar, não se sabe ainda quando, a este museu em Bordeaux. Bordeaux, que Montaigne administrou entre 1581 e 1585 por dois mandatos consecutivos, e que, graças à sua capacidade de negociação e moderação, foi por ele mantida a salvo das pertubações e desordens das guerras de religião que devastavam então a França.

Por que tanto barulho a respeito dos restos mortais de um filósofo e escritor que, sem que se negue sua importância, viveu há mais de quatro séculos? A resposta talvez seja simples, embora pareça impertinente: é porque é Montaigne. Resposta que aqui parodia enviesadamente a famosa fórmula do próprio, em seu famoso ensaio 27 do livro I, ‘Da Amizade’, ao tentar explicar sua ligação com Etienne de La Boétie: “[…] porque era ele, porque era eu”1. Montaigne, cuja obra maior, quase única, na verdade – Os Ensaios (1580-1582) -, vem sendo traduzida e reeditada mundo afora há quatro séculos. Montaigne, que parece obstinar-se em se manter atual. Suas primeiras traduções no Brasil datam do início do século XX, mas na Inglaterra, por exemplo, a primeira tradução é de 1603, realizada por John Florio (1553-1625), escritor, lexicógrafo e professor inglês, poucos anos após a edição original em francês.

Montaigne influenciou todos os grandes nomes depois dele, de Shakespeare a Nietzsche, de Bacon a Pascal, e suscita, ainda hoje, importantes pesquisas sobretudo nas áreas da Filosofia e da Educação. No que concerne ao Brasil, Sérgio Cardoso (2017, p. 19) ressalta que nosso país está certamente entre aqueles que mais produziram trabalhos acadêmicos sobre o autor renascentista na área da Filosofia nos últimos vinte anos. De Machado a Oswald de Andrade, passando por Ciro dos Anjos, a influência de Montaigne em nossas letras é também inegável.

Essa vitalidade do autor de Os Ensaios revela-se não só pelas constantes reedições e retraduções de sua obra maior, mas curiosamente também pelo crescente número de biografias a seu respeito, das mais variadas faturas, que têm vindo à luz nos últimos anos. Algumas dessas, surpreendentemente, tornaram-se campeãs de venda, como é o caso de duas delas, a saber: Como Viver, de Sarah Bakewell, e Uma temporada com Montaigne, de Antoine Compagnon. Ambas já lançadas no Brasil, respectivamente, pela Objetiva, em 2012, com tradução de Clóvis Marques, e pela WMF Martins Fontes, em 2015, com tradução de Rosemary Abílio.

Restringindo-nos tão somente ao gênero biografia e ao período compreendido entre 2000 e 2019, no Brasil, além dessas duas citadas acima, temos ainda o Montaigne de Peter Burke, lançado pela Editora Loyola em 2006, com tradução de Jaimir Conte, e, finalmente, em 2016, o Montaigne do filósofo marroquino radicado na França Ali Benmakhlouf, com tradução de Guilherme João de Freitas Teixeira, pela Estação Liberdade. Se abrirmos ainda mais o leque, considerando estudos de cunho filosófico, o leitor brasileiro pode ter acesso a uma fortuna crítica razoável sobre o filósofo renascentista2.

Mas, voltando às biografias, a mais recente delas, ainda sem tradução ao português, que também tem por título Montaigne, veio à luz em fins de 2017, publicada pela Gallimard na coleção NRF Biographies. São 460 páginas nas quais a autora Arlette Jouanna, professora emérita da Universidade Paul Valéry de Montpellier e especialista em história social e política do século XVI francês, tenta trazer a seu leitor um retrato acurado do cultuado autor dos Ensaios. Mas o que traz de novo mais uma biografia de Montaigne em um universo em que as biografias existentes já conquistaram inúmeros leitores em todo o mundo? A própria autora não deixa de citar ao menos seis outras que lhe precedem, sublinhando a vocação e utilidade de cada uma delas. O fato é que, paradoxalmente, a vida de Montaigne é muito pouco conhecida, muito do que se sabe dele é por sua própria pena, mormente em seus Ensaios.

Para Jouanna, compreender e conhecer Montaigne exige ultrapassar o mito, e enraizá-lo, na medida do possível, em seu tempo. Destarte, ela não se contenta em repetir ou pouco acrescentar à imensa literatura já existente sobre o filósofo renascentista. Com seu olhar de especialista em século XVI, o que ela nos oferece é uma visão bem particular, do ponto de vista historiográfico, ao mesmo tempo em que se revela uma leitora apaixonada dos Ensaios, sem que por isso deixe de ser consequente.

A Introdução fornece-nos o plano do livro, que se desenrola ao longo de doze capítulos e revela as inúmeras facetas de Montaigne. A autora faz questão de nos lembrar (p. 17) o que o próprio Montaigne escreve em ‘Da Vaidade’, Ensaio 9 do Livro III: “eu voltaria de bom grado do outro mundo para desmentir quem me pintasse diferente do que sou, mesmo que fosse para me louvar”3. Parece levar a sério tal aviso ao enfatizar que são raras as fontes dos arquivos históricos acessíveis ao pesquisador. É com grande prudência, portanto, que avança hipóteses, atendo-se em grande medida ao estritamente factual. Nesse sentido, é preciso renunciar, afirma, a um conhecimento exaustivo do que viveu Montaigne. Suas fontes, tanto as manuscritas quanto as já publicadas, são cuidadosamente repertoriadas ao fim do livro (p. 421), assim como as obras de e sobre Montaigne que utilizou em sua pesquisa.

Ainda na Introdução, Jouanna escolhe começar sua narrativa em 1571, ano em que Montaigne completa 38 anos, data emblemática de sua famosa retirada das coisas mundanas. Segundo a autora, o momento fundador do Montaigne que passará à posteridade. E é por esse momento, a entrada no processo de escrita dos Ensaios, que o relato de Jouanna entra na vida de seu autor, momento que ela descreve assim (JOUANNA, 2017, p. 13):

Trata-se aqui, com efeito, de uma ruptura com relação aos ideais mundanos comuns, de uma reviravolta que o faz verdadeiramente nascer para si mesmo. Tudo o que aconteceu antes foi tão somente a lenta liberação do condicionamento familiar e social imposto por seu meio, de pessoas importantes socialmente e que haviam ascendido à nobreza há pouco tempo, e depois a progressiva liberação das servidões de uma carreira que ele não havia escolhido.4

Em seguida, o primeiro capítulo que a autora escolheu chamar de (p. 21) “Um lento nascimento de si mesmo”, aborda os 38 primeiros anos de Montaigne, de 1533 a 1571, antes que começasse a aventura de escrita de seus ensaios. Aqui são apresentados aspectos e fatos da vida de Montaigne relacionados ao condicionamento social e familiar, tais como o enobrecimento da família, o apego ao título e à terra – sendo, no século XVI, esta última a garantia do primeiro -, a infância, as relações familiares e os anos de formação.

Os capítulos se sucedem seguindo uma organização temático-cronológica que apresenta as várias faces de Montaigne, dentre as quais a de jurista, ou funcionário do parlamento, a de pensador inquieto, cujo encontro com La Boétie e com os canibais do Brasil alimenta uma reflexão surpreendentemente moderna sobre as éticas da diferença e as liberdades civis, e a de senhor de terras, vinhas e campos, às voltas com as vicissitudes próprias a um nobre do século XVI. Mas ele é também um ator político importante no contexto de uma França devastada pelas guerras de religião (1562-1598) que opõem católicos a protestantes.

O leitor de Jouanna encontra também o Montaigne viajante, autor de um diário de viagem pela Alemanha, Suíça e Itália (ainda sem tradução ao português), e o prefeito de Bordeaux duas vezes eleito (1581-1585), que consegue manter a cidade a salvo da guerra, mas não da peste que vitima, de junho a dezembro de 1585, algo em torno de quatorze mil pessoas. Montaigne é também o estudioso, o escritor, que dedica a segunda metade de sua vida, a partir de 1571, a ler e escrever e, por fim, em 1580, a publicar seus Ensaios. Conhecendo a notoriedade em vida como escritor e pensador, ele é um autor dedicado que vai corrigir e alterar os três volumes de sua obra (pouco mais de 1000 páginas) até sua morte em 1593. Por fim, a imagem que talvez seja a mais conhecida do renascentista: o pensador retirado em sua torre-biblioteca circular, cercado de livros da Antiguidade e de máximas em latim que ele mandou pintar nas vigas do teto.

Como historiadora, especialista do período renascentista, é um homem do Renascimento que Jouanna descreve; as passagens nas quais a autora mais destaca – capítulos VI, VIII, IX e X – são justamente aquelas relacionadas a seu campo de especialidade. Assim, o leitor pode compreender Montaigne, e também sua obra, a partir da explicitação de aspectos como os laços de fidelidade que uniam necessariamente os membros da classe nobre, laços esses complexificados pelas guerras de religião. É também possível apreciar a posição delicada de Montaigne como católico moderado em um contexto de radicalizações. E ainda seu amor à liberdade, muito embora apegado à nobreza há pouco tempo conquistada por seus ancestrais. São aspectos que, sob o pano de fundo renascentista que Jouanna tão bem conhece, contribuem para uma melhor compreensão da obra como expressão de um pensamento político dividido entre humanismo, dever de fidelidade e descrença na razoabilidade dos homens. É um olhar novo, assim, que a historiadora propicia ao leitor dos Ensaios.

É preciso dizer, no entanto, que o leitor que busque um maior aprofundamento dos aspectos propriamente literários e filosóficos da vida de Montaigne, e suas relações com os grandes nomes do humanismo, corre o risco de se decepcionar, pois tais pontos não estão no centro das preocupações de Jouanna. Ocupa-a preferencialmente aspectos historiográficos, sobretudo no que concerne à gênese do Estado moderno. As várias faces de Montaigne que nos apresenta Jouanna dialogam, portanto, muito mais com a historiografia do que com a literatura ou a filosofia. E isso pode ser visto como um defeito, ou uma lacuna, por aqueles que busquem o Montaigne escritor, imbuído de cultura da Antiguidade, leitor disciplinado e interlocutor dos grandes nomes da época.

Montaigne, segundo Jouanna, não se deixa reduzir a definições simplistas. Seu pensamento sempre mutante, variegado, multifacetado, presta-se a múltiplas abordagens e análises. Ela sublinha ademais a influência que ele exerce ainda em nossos dias. Para a historiadora, não só como especialista, mas também como leitora apaixonada dos Ensaios, a explicação para essa inusitada permanência reside no que une o autor renascentista ao homem contemporâneo. Como nós, ele viveu em tempos difíceis, de futuro incerto, marcados pelo enfraquecimento das crenças, a perda de referências, a contestação das estruturas políticas e a violência dos radicalismos. Montaigne nos acena, segundo a autora, com uma possibilidade de sobreviver a todas as incertezas com dignidade interior, fazendo prevalecer a ironia, e mesmo o riso, sobre a angústia. Seus Ensaios são o palco onde evolui um homem que tenta ver claro em si e em seu entorno, com lucidez e ironia desconcertantes.

Referências

CARDOSO, Sérgio. Montaigne filósofo. Cult, n. 221, São Paulo, p. 18-19, 2017. [ Links ]

JOUANNA, Arlette. Montaigne. Paris: Gallimard, 2017. [ Links ]

MONTAIGNE, Michel de. Essais I. Paris: Pernon Éditions, 2008 [ Links ]

1 “Si on insiste pour me faire dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne peut s’exprimer qu’en répondant: parce que c’était lui, parce que c’était moi” (MONTAIGNE, 2008, p. 276). Todas as traduções ao português constantes desta resenha são de minha autoria.

2 Tais informações encontram-se esparsas. Para remediar tal situação, estamos preparando uma bibliografia comentada dos estudos de Montaigne no Brasil, a ser publicada em breve.

3 “Je reviendrais volontiers de l’autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n’étais, fût-ce pour m’honorer” (MONTAIGNE, 2004, apudJOUANNA, 2017, p. 17).

4 “Il s’agit bien là, en effet, d’une rupture avec les idéaux mondains ordinaires, d’un retournement qui le fait naître véritablement à lui-même. Tout ce qui s’est passé auparavant n’aura été que la lente libération du conditionnement familial et social imposé par son milieu de notables tout juste agrégés à la noblesse, puis le progressif arrachement aux servitudes d’une carrière de magistrat qu’il n’a pas choisie” (JOUANNA, 2017, p. 13).

Claudia Borges de Faveri. Professora titular do Departamento de Língua e Literatura Estrangeiras da Universidade Federal de Santa Catarina, onde atua na área de língua e literaturas de expressão francesa e tradução literária. É doutora em Ciências da Linguagem pela Universidade de Nice-Sophia Antipolis, França. Em 2018-2019, realizou seu segundo pós-doutorado na Universidade Federal do Rio de Janeiro, com pesquisa dedicada à recepção, permanência e tradução da obra de Michel de Montaigne no Brasil. E-mail: [email protected]

Acessar publicação original

[IF]

 

Le Travail de l’œuvre Machiavel – LEFORT (CE)

LEFORT, Claude. Le Travail de l’œuvre Machiavel. Paris: Gallimard, 1972. Resenha de: RAMOS, Silvana de Souza. Cadernos Espinosanos, São Paulo, n.32, Jan./Jun., 2015.

A leitura feita por Claude Lefort da obra de Nicolau Maquiavel – publicada em Le Travail de l’œuvre Machiavel – abre uma direção inédita de interpretação ao trazer para o primeiro plano de análise o campo de pensamento instaurado pelo autor de textos clássicos da filosofia política, tais como os Discursos sobre a primeira década de Tito Lívio e o famoso livro de aconselhamento dedicado a Lorenzo de Médici, O Príncipe . A ideia de obra é central para Lefort: trata-se de compreender que o pensamento de Maquiavel institui um horizonte de reflexão sobre o político, de forma que a compreensão deste pensamento exige que nos reportemos ao trabalho crítico despertado por ele, uma vez que a obra não se encerra sobre si mesma. Noutros termos, Lefort pretende mostrar que as diferentes interpretações de Maquiavel estão vinculadas ao campo de questão aberto pela obra, de modo que aquelas aparecem como desdobramentos desta. Por isso, Lefort investiga esse campo onde o trabalho da obra se faz e se refaz no intuito de nos colocar em contato com o imenso volume de reflexões que reverberam a presença da obra maquiaveliana no pensamento e na experiência política moderna.

Isso não o impede, porém, de arriscar uma interpretação original, fruto do enfrentamento do próprio texto de Maquiavel e do contexto em que este se inscreve. Neste ponto, a contribuição crítica da leitura empreendida por Lefort pode ser medida por diversos fatores. Em primeiro lugar, destaca-se a análise do poder enquanto fenômeno. Trata-se de mostrar que, para além da discussão sobre a moralidade ou a imoralidade das ações do príncipe, Maquiavel foi capaz de compreender, contra os humanistas de seu tempo, que a política se desenrola no campo das aparências e que, por consequência, o sentido dessas ações desenha a figura do príncipe e a possível aprovação deste por parte dos que estão sob o seu poder. Noutros termos, o ser do príncipe é exterior – é o resultado do sentido que suas ações ganham na relação deste com os governados. Logo, não há por que julgar o príncipe segundo valores morais absolutos já que a manutenção do poder depende da virtù do governante para lidar com a rede de significações que delineiam sua própria figura segundo as circunstâncias impostas pela fortuna .

Em segundo lugar, trata-se, ainda de acordo com a leitura de Lefort, de mostrar que toda cidade é atravessada pelo conflito entre os grandes, ou os que desejam dominar, e o povo, isto é, os que desejam não ser dominados. Quer dizer, podemos ler Maquiavel como um pensador da liberdade ligada ao funcionamento do desejo no interior do campo político, pois a liberdade de todos depende da força do desejo de não dominação para resistir à investida dos grandes. Ora, ao atribuir aos grandes um desejo insaciável de dominação, Maquiavel dissolve a associação entre nobreza e moderação, feita por aqueles que argumentavam em favor do governo aristocrático e por isso sustentavam a ideia de que quem tem mais se contenta com aquilo que tem, ao passo que o povo seria incapaz de moderação. Entra em jogo aqui não apenas o questionamento das virtudes atribuídas à nobreza, mas também a rejeição da representação tradicional do povo, cujo comportamento volúvel e anárquico seria determinado principalmente pelo desejo de prazer – o que o tornaria fonte de tumulto na cidade –, para apresentá-lo como o verdadeiro promotor de leis aptas a salvaguardar a liberdade republicana. Assim, ciente da divisão entre os dois humores que atravessam a cidade, o governo equilibrado não deverá contar com a pretensa virtude e sabedoria dos nobres, mas sim com o contrapeso institucionalizado que ao desejo de dominação dos grandes opõe o desejo de liberdade do povo. Nestes termos, Lefort oferece uma resposta fecunda a um dos principais problemas que cercam a obra de Maquiavel. Afinal, como compatibilizar a figura paradoxal do autor florentino (de um lado, confesso amante da liberdade republicana e, de outro, conselheiro de um tirano)? De acordo com a perspectiva lefortiana, essas duas faces encontram um ponto de convergência quando compreendemos que para Maquiavel o desejo de não ser dominado ou oprimido – desejo negativo, que não pode de fato ocupar o poder – é, na verdade, um impulso para a liberdade, tanto nos principados quanto nas repúblicas. Tal desejo abre campo, nos principados, à busca por uma vida segura sob a proteção de um príncipe cuja figura não comporte a feição de um déspota ou de um tirano, e, nas repúblicas, à busca pelo bom ordenamento de leis com vistas à guarda da liberdade de todos.

Em terceiro lugar, a interpretação de Lefort permite a incorporação da obra de Maquiavel à reflexão sobre a democracia. Seguindo, neste ponto, os passos dados anteriormente por Espinosa, um dos raros autores a buscar em Maquiavel, já no século XVII, uma fonte para o pensamento democrático, Lefort mostra que a obra do florentino se constrói a partir de uma reflexão sobre o papel da indeterminação e do conflito no interior da experiência política. A defesa do caráter negativo do desejo de liberdade – desejo que se caracteriza pela recusa à opressão – e a ideia segundo a qual a ordem instituída no horizonte da cidade livre não abole o conflito entre os dois humores que a atravessam exigem, ambos, o abandono da imagem da boa sociedade e do bom governo. Ora, uma vez que não há comunidade livre e, ao mesmo tempo, trans – parente, absolutamente virtuosa e sem conflitos, desfaz-se a possiblidade de que esta produza uma imagem identitária de si mesma. Por isso, a comunidade – ou a sociedade, em termos modernos – se caracteriza pela ausência de determinação definitiva. Por um lado, uma vez que é atravessada pelo conflito e dinamizada pelo movimento de resistência à opressão, a comunidade tem de lidar com sua própria indeterminação. Essa desincorporação da sociedade será trazida à tona quando a força do número – expressa pela exigência do sufrágio universal enquanto direito – se tornar uma das marcas instituintes da democracia moderna. Por outro lado, o fenômeno do poder permanece sem o respaldo de uma boa figura, pretensamente definitiva, ancorada na natureza ou na história, uma vez que a dinâmica do desejo de liberdade resiste à tentativa daqueles que pretendem incorporá-lo de maneira absolutamente fundada. O poder permanece infundado e só encontra respaldo contingente no jogo das aparências e das opiniões, com os quais tem de dialogar constantemente. Apoiada nesses dois elementos, a obra de Lefort desdobra o pensamento de Maquiavel no intuito de decifrar o sentido da invenção democrática.

Referências

LEFORT, Claude. (1972). Le Travail de l’œuvre Machiavel. Paris: Gallimard

Silvana de Souza Ramos – Professora Universidade de São Paulo. E-mail: [email protected]

Acessar publicação original

Présent, nation, mémoire – NORA (RBH)

NORA, Pierre. Présent, nation, mémoire. Paris: Gallimard, 2011. 432p. Resenha de: BOEIRA, Luciana Fernandes. Revista Brasileira de História. São Paulo, v.32, n.63, 2012.

No dia 6 de outubro de 2011 o historiador e editor francês Pierre Nora lançou, simultaneamente, dois livros: Historien public Présent, nation, mémoire, ambos publicados pela prestigiada Gallimard, editora por ele dirigida desde 1965. As duas obras reúnem artigos escritos por Nora ao longo de sua extensa carreira. Nas mais de quinhentas páginas do primeiro livro, o autor apresenta inúmeros manifestos, intervenções públicas e tomadas de posição por ele sustentados nos seus mais de cinquenta anos de vida pública. Entre vários assuntos, Nora expõe considerações sobre o fazer editorial e tece observações sobre a história contemporânea e a nação francesa. Fala, ainda, sobre a Guerra da Argélia e a respeito da importante revista Le Débat, fundada por ele e por Marcel Gauchet em 1980 e que alcança, até hoje, grande êxito no mundo intelectual.

Présent, nation, mémoire integra a Coleção Bibliothèque des Histoires e reúne mais de trinta artigos do historiador, todos girando em torno das mutações entre história e memória. Essa volumosa gama de artigos é resultado das reflexões que precederam, acompanharam e sucederam a publicação de Les lieux de mémoire, a monumental obra coletiva em sete volumes escrita entre 1984 e 1992 e que constituiu o empreendimento editorial mais importante que Nora dirigiu em sua carreira, na qual soma-se, também, Faire de l’Histoire (organizado em parceria com Jacques Le Goff, em 1974), outro estrondoso sucesso da Coleção Bibliothèque des Histoires, composto por três volumes e no qual inúmeros historiadores franceses apresentavam suas reflexões sobre a nova história da década de 1970.

Tudo em Présent, nation, mémoire se relaciona com Les lieux de mémoire e, portanto, é inseparável da obra. Assim, o que dá uma unidade aos seus 32 artigos, alocados em três partes distintas – Presente, Nação e Memória (que são, também, os três eixos centrais através dos quais os artigos se relacionam e, como afirma Nora, constituem os três polos da consciência histórica contemporânea) –, é a pretensão de representarem uma introdução aos lieux de mémoire. Embora os assuntos de cada um dos artigos sejam bastante diversos (Nora explora desde a questão do patrimônio até referências a Michelet e Lavisse como modelos de história nacional, passando por temas como o fim do gaullo-comunismo na França, a aparição do best-seller no mercado editorial ou o trauma causado pela lembrança de Vichy), os três eixos sob os quais se dividem acabam por orientar a leitura do material. Um material que o próprio autor admite estar apresentado de maneira inabitual, tanto pelo assunto que o título da obra anuncia, quanto pelo conteúdo, que foge aos cânones eruditos da disciplina histórica. Porém, como ele mesmo sublinha, sua intenção, ao propor a coletânea, não foi a de fazer uma reflexão teórica sobre a história, e sim expor uma reflexão que brotou de sua prática enquanto historiador.

E é justamente essa prática historiadora e os eventos que a compuseram que Nora mostra, fazendo uma retrospectiva dos momentos mais importantes vividos pela disciplina histórica durante o século XX, particularmente a partir do advento dos Annales e que culminariam, nos anos 1970 e 1980, com a eclosão do que ele chama de uma ‘onda de memória’ que varreu não só a França, mas o mundo ocidental como um todo e do qual o momento presentista e dominado pela patrimonialização seria herdeiro.

Pensar o advento dessa onda memorialística generalizada e, com ele, o movimento de aceleração da história, que condenou o presente à memória, é a intenção maior do livro. Mesmo propósito, diz Nora, que ele e mais de cem historiadores tiveram quando lançaram Les lieux de mémoire, tentando entender quais foram os principais lugares, sejam eles materiais ou abstratos, em que a memória da França se encarnou.

Em fins da década de 1970 e no início dos anos 1980, os ‘lugares de memória’ de Nora constatavam o desaparecimento rápido da memória nacional francesa, e, naquele momento, inventariar os lugares em que ela efetivamente havia se encarnado e que ainda restavam como brilhantes símbolos (festas, emblemas, monumentos, comemorações, elogios fúnebres, dicionários e museus) era uma forma de destrinchar, de dissecar a memória nacional, a nação e suas relações. Em 2011, Présent, nation, mémoire, a reunião de artigos escritos ao longo de toda uma vida, apresenta uma dupla função: servir de base para Les lieux de mémoire, mas, independentemente disso, mostrar ao público como Nora constituiu seu próprio percurso enquanto pesquisador e, concomitantemente, como foi construindo um novo campo de estudos. Um campo, diz ele, delimitado por estas três palavras: presente, nação e memória. Termos que, para Nora, condicionam a forma da consciência histórica contemporânea e palavras que lhe permitiram, além disso, reagrupar os artigos que compõem o volume segundo uma lógica que ele chama ‘retrospectiva’ e que, para ele, teria um ‘sentido pedagógico’ eficaz em sua intenção de demonstrar como ele formou esse campo de estudos que envolve a memória e a história no tempo presente.

No livro, Nora não atualiza os artigos. No máximo, muda sutilmente alguns dos títulos. Também não apresenta-os de maneira cronológica, mas de acordo com o assunto que está tratando em cada parte, de forma que podemos ter um texto escrito em 1968 após outro escrito em 1973, ou um assunto trabalhado em 2007 colocado imediatamente após outro artigo, relacionado àquele, mas escrito em 1993. Esse recurso é bastante interessante, pois possibilita ao leitor perceber uma coerência no percurso do autor no que toca aos temas levantados e há quanto tempo estes fazem parte de seu universo de preocupações.

Nesse olhar retrospectivo acerca de sua própria obra enquanto escritor, Nora admite que cada um dos textos que formam a coletânea poderia ter sido objeto de um desenvolvimento maior e quem sabe, até mesmo gerado livros específicos, o que de fato não aconteceu. Isso porque, embora o volume de artigos que Nora publicou até hoje seja bastante grande, sua dedicação, como historiador, à escrita de obras próprias, é muito pequena. Antes da publicação desses dois volumes que reúnem alguns de seus muitos textos dispersos, Nora havia participado apenas de empreendimentos coletivos e publicado um único livro: Les Français d’Algérie, em 1961.

Seu interesse em dar a conhecer esses tão variados textos no volume que denominou Présent, nation, mémoire residiria, segundo Nora, tão somente em reconstituir um percurso intelectual e mostrar como ele formou, durante sua trajetória, um canteiro de obras composto por vários estratos historiográficos que esquadrinhou enquanto historiador.

Porém, pelo teor dos artigos que costuram o volume, o que se percebe é que Pierre Nora faz questão de pontuar o significado que sua própria obra teve na renovação dos estudos históricos na França. Somente para citar um exemplo, no artigo “Une autre histoire de France”, originalmente publicado no Diccionnaire des sciences historiques, de André Burguière (1986), sob o título de “Histoire national”, Nora destaca que o momento em questão era aquele da renovação historiográfica da história nacional, no qual os historiadores estavam interessados em dissecar a herança do passado. Para ele, Les lieux de mémoire se inseriam perfeitamente nessa perspectiva: apreendendo as tradições nas suas expressões mais significativas e mais simbólicas, os ‘lugares de memória’ souberam fazer uma história crítica da história-memória e produziram uma vasta topologia do simbólico francês. Aqui, uma forma até certo ponto sutil de Nora reverenciar seu empreendimento como uma contribuição singular para a renovação historiográfica contemporânea. No artigo seguinte, “Les lieux de mémoire, mode d’emploi”, um prefácio escrito pelo autor para a edição norte-americana da obra, publicada entre 1996 e 1998, Nora é muito mais enfático ao situar seu trabalho e, também, muito mais direto em reafirmar a importância que Les lieux de mémoire tiveram na ‘era da descontinuidade historiográfica’ da nova historiografia francesa.

E se Nora é mestre em pontuar a importância de sua obra, ele também sabe defendê-la. O texto por ele escolhido para fechar o volume, “L’histoire au second degré”, publicado em sua revista Le Débat em 2002, é uma resposta do autor às críticas que Paul Ricoeur fez aos “insólitos lieux de mémoire“, em A memória, a história, o esquecimento, publicado naquele mesmo ano. No artigo, Nora, mais uma vez, denuncia a atual invasão do campo da história pela memória ao ponto de estarmos mergulhados em um mundo do ‘tudo patrimônio’ e da história como comemoração. Diz ele partilhar das mesmas análises de Ricoeur sobre a comemoração e de suas irritações a respeito do ‘dever de memória’, mas com uma única diferença: para ele, não há a possibilidade de se escapar dessa situação, como acreditava o filósofo. Segundo Nora, a melhor forma de lidar com a tirania da memória seria apreendê-la e percebê-la em seu interior, como propõem, ao fim e ao cabo, seus lieux de mémoire.

Luciana Fernandes Boeira

Acessar publicação original

[IF]

 

Le gouvernement de soi et des outres | Michel Foucault

A presente resenha, prestando uma homenagem ao lançamento do curso Le Gouvernement de Soi e des Autres, de Michel Foucault, na França, em 2008 (ainda sem tradução para o português), busca, inicialmente, localizar o problema da relação entre a verdade, o governo e a constituição do sujeito nos estudos de Michel Foucault, a partir das noções básicas de arqueologia e de genealogia. Busca também acompanhar brevemente a evolução do interesse de Foucault pelo tema do sujeito e das práticas de si, sempre referidas à noção de governo e de verdade. Busca também verificar as razões, no desenrolar da obra de Foucault, e em sua relação com a filosofia crítica de Kant para, assim, justificar a escolha de Foucault pela análise de um texto de Kant na primeira e na segunda hora de aula do Le Gouvernement de Soi e des Autres, fazendo ainda uma breve exposição dos demais assuntos tratados neste curso. Leia Mais

Histoires d’un Historien Kantorowicz | Alain Boureau

Na Biblioteca da Pós-graduação em História, Antropologia e Ciência Política da UFF, encontra-se um livro pouco conhecido do público brasileiro, mas que trata de autor de inegável influência nas historiografias medieval e moderna, bem como na ciência política. Alain Boureau, historiador francês especializado nas concepções de poder no Antigo Regime, pretende neste ensaio desfazer o “monumento” Ernst Kantorowicz, autor de dois livros clássicos: a biografia do imperador Frederico II, publicação original alemã de 1927, e o célebre Os Dois Corpos do Rei, publicado primeiramente em inglês, em Princeton, 1957, com edição brasileira de 1998.

Boureau parte da perspectiva de que a produção intelectual de Ernst Hartwig Kantorowicz (1895-1963) se confunde com sua própria vida. A princípio, pode-se pensar que o ensaio consiste em mero exercício biográfico, ao serem relatados episódios concernentes ao nascimento de Ernst na Posnânia – terra de origem polonesa, que passou ao domínio da Prússia em 1793, depois ao II Reich – como filho de família judia ligada à produção e ao comércio de licores e espirituais. Sua participação na guerra entre 1914 e 1919 também é descrita. Após ser ferido em 1916, o jovem Ernst participa de missões na Ucrânia e na Turquia. No retorno à Alemanha, estuda economia em Munique e ingressa no círculo literário do poeta Stefan George, conhecido por seu culto ao Belo e pelo desejo de uma Alemanha renovada, na miríade de movimentos direitistas que assolavam a frágil República de Weimar. Neste âmbito, Kantorowicz escreve a biografia de Frederico II, após visitar o túmulo do imperador em Palermo, sul da Itália. O sucesso do livro garantiu sua entrada na Universidade de Frankfurt, em 1930, mas sua condição judia impõe-lhe crescentes obstáculos, ante a ascensão do nazismo e a fundação do III Reich. Leia Mais

Arthur et la Table ronde. La force d’une légende | Anne Berthelot

Arthur et la Table ronde, escrito por Anne Berthelot, é uma obra de divulgação sobre o mito e a literatura arturianos que se inscreve nos objetivos da coleção “Découvertes Gallimard”. Nele, a autora, professora de literatura francesa medieval da Universidade de Connecticut e especialista nos romances em prosa do século XIII, procura apresentar uma visão recente sobre o tema.

O livro é composto de cinco capítulos, ao longo dos quais são abordados aspectos relativos aos significados histórico e literário do personagem. Ao assinalar a provável existência histórica de Artur, a autora faz referência aos primeiros documentos literários, tais como De excidio Britanniae, de Gildas e Vie de saint Colomban, manuscrito latino no qual o nome do rei Artur apareceu pela primeira vez, e cujo excerto é reproduzido na página em questão.

Segundo a autora, é possível encontrar coerência nos relatos sobre a vida de Artur. Embora construída a partir de elementos mínimos, sua biografia relata desde a concepção, decorrente da magia de Merlin, até sua morte perto da Ilhas Afortunadas, de onde retornará para libertar o povo bretão do jugo dos invasores. Quanto às lendas, a figura de Artur se apresenta como uma combinação de tradições e culturas variadas, tais como a mitologia celta, a herança antiga, o modelo feudal e a tradição cristã. Contudo, apesar da existência de elementos heterogêneos, as lendas se apresentam como narrativas relativamente organizadas, abordando temas como a Távola Redonda, a feudalidade, a cortesia, o verdadeiro amor, o triângulo amoroso e o Graal.

Quanto à criação da lenda, ela é situada a partir do domínio normando sobre a Inglaterra, em especial no século XII. A Historia regum Britanniae – escrita por Geoffrey de Monmouth durante o reinado de Henrique I -, identifica Artur como o mais admirável entre todos os reis que governaram a Bretanha. Contudo, foi a partir da dinastia plantageneta, na pessoa de Henrique II, que a figura de Artur ascendeu na cena literária. Visando afirmar seu poder diante da rival dinastia capetíngia – que se apresentava como descendente de Carlos Magno -, Henrique II incentivou a criação de toda uma literatura protagonizada pelo herói bretão. Os propósitos de Henrique II eram claros: ao se apropriar da lenda de Artur, o soberano se apresentava como legítimo herdeiro do ancestral bretão.

Tal literatura, escrita no vernáculo e inaugurada por Wace no Roman de Brut, encontrou na Historia regum Britanniae sua principal fonte de inspiração. Wace, ao recuperar os feitos de Artur descritos na obra, lançou os elementos que serviram de base aos relatos posteriores da lenda. Com efeito, a carreira de Artur na literatura foi muito bem sucedida: durante cerca de um século e meio, o romance arturiano foi um dos gêneros mais ricos da Idade Média francesa. O sucesso de tal literatura atravessou fronteiras, uma vez que todos os países da Europa tomaram emprestado seus temas e, às vezes, as próprias narrativas, que foram traduzidas ou adaptadas de acordo com as características locais.

Obedecendo à proposta da coleção, o livro inclui um apêndice denominado “Testemunhos e Documentos”. Nele, são reproduzidos excertos de fontes variadas sobre Artur, e que vão desde a literatura do século XII até a do século XX, passando pelos registros fotográficos dos vestígios de Artur em Tintagel, Camelot, Mount-Badon e Glastonbury, e culminando com referências a algumas versões cinematográficas da lenda.

Se a obra não acrescenta muito quanto aos atuais conhecimentos acerca de Artur, o mesmo não pode ser afirmado quanto às ilustrações que o acompanham. O livro é uma verdadeira mina iconográfica, tanto em quantidade como em qualidade. São cerca de cento e cinqüenta ilustrações, que incluem mapas e iluminuras medievais, fotos de locais relativos à lenda, reproduções de pinturas e de representações teatrais realizadas no século XIX, todas com os respectivos créditos no final da obra. Numa época em que a imagem ganha uma importância cada vez maior, e que as fontes iconográficas vêm ocupando um lugar de relevo, inclusive nos estudos medievais, a obra constitui uma excelente contribuição nesse sentido, como pode ser exemplificado pela capa do livro aqui reproduzida.

Finalmente, quanto à bibliografia utilizada, a autora lançou mão de textos medievais e modernos, estudos críticos, obras gerais sobre literatura, história e civilização – estas últimas incluindo Georges Duby e Jacques Le Goff -, bem como obras de referência, periódicas e sites na Internet.

Resta esperar que a Editora Objetiva, que já começou a publicar alguns dos mais de trezentos títulos da coleção, inclua Arthur et la Table ronde entre seus próximos lançamentos, permitindo tornar a obra mais acessível aos estudiosos e ao público em geral.

Maria de Nazareth Accioli Lobato– Mestre em História – UFRJ. E-mail: [email protected]


BERTHELOT, Anne. Arthur et la Table ronde. La force d’une légende. Paris: Gallimard, 1996. Resenha de: LOBATO, Maria de Nazareth Accioli. Brathair – Revista de Estudos Celtas e Germânicos. São Luís, v.2, n.2, p.45-46, 2002. Acessar publicação original [DR]

Le retour des ancêtres. Les Indiens Urus de Bolivie/ XXe XVe siècle

Algum dia se fará um balanço da influência do historiador francês Nathan Wachtel sobre nossa visão da história da América. Seu primeiro livro, La vision des vaincus, de 1971, embora ainda não traduzido no Brasil, tem sido lido no original e especialmente na edição espanhola Los vencidos.1 Há marcas visíveis desta leitura em manuais de história da América que incorporaram, com maior ou menor profundidade, a proposta de uma ‘História dos vencidos’. Já o artigo ‘A aculturação’, publicado em Faire de 1’Histoire,2 circula mais freqüentemente entre professores e estudantes de história da América nas universidades brasileiras. Nele, Nathan Wachtel prolongava as reflexões de um de seus mestres, Alphonse Dupront, adotando o conceito e a problemática da aculturação para ultrapassar o eurocentrismo na história da América.

Vinte anos depois, Nathan Wachtel reaparece com esta obra monumental. Seu primeiro livro propunha uma história pelo avesso, revirando ao contrário a capa eurocêntrica da história. Agora, apresenta-nos ura novo desafio igualmente surpreendente: História regressiva, tal como o fez Marc Bloch pela primeira vez em 1931 em Les caracteres originaux de Vhistoire rurale française (que só foi publicado em 1955).

Trata-se de, partindo daquilo do passado que ainda vive no presente, buscar reconstituir o processo do devir, com suas repetições, suas latências, lacunas e inovações, mas sem cair na tentação da descoberta das ‘origens’. Fazer história regressiva, neste caso, significa começar pela abordagem etnográfica de uma pequena aldeia no altiplano boliviano, a quatro mil metros de altitude, onde vivem cerca de mil indígenas chipayas. Nathan Wachtel está em contato intermitente com Chipaya e outros vilarejos urus desde 1973. Membro da Escola de Altos Estudos, filiado ao Instituto Francês de Estudos Andinos, ao Instituto de Estudos Avançados de Princeton e ao Centro de Pesquisas sobre o México, América Central e os Andes (Cermaca), apropriou-se da riquíssima experiência de autores como Claude Lévi-Strauss, Alfred Métraux, Ruggiero Romano, John Murra, Tom Zuidema, Enrique Tandeter, Gilles Rivière, Teresa Gisbert, Jan Szeminski, Maria Rostworowski, Frank Salomon, Carmen Bernand, Thierry Saignes, Steve Stern, Alberto Flores Galindo e outros especialistas com quem convive.

Na primeira parte do livro, ‘Múmias viventes’, Nathan Wachtel projeta ao longo de seis densos capítulos um aguçado olhar antropológico sobre a organização social dos chipayas, procurando a lógica invisível que a rege e que está escrita no seu próprio território, no sistema de parentesco, na língua, no calendário, nos deuses e demônios, nos ritos, na memória e nos sonhos de seus membros. Jogos de espelhos que ora se multiplicam, ora se distorcem, a visão chipaya do mundo é quadripartida, isto é, duplamente dualista, e nisto não se diferencia da cultura aymara que a envolve por todos os lados e a penetra em várias formas. Os aymaras os chamam com desprezo Chullpa-puchu (restos dos primeiros homens), e Alfred Métraux foi levado a pensar que os chipayas seriam, efetivamente, algo como um povo fossilizado perpetuando traços arcaicos da organização social. Mas Nathan Wachtel, atento às diferenças de língua e de vestuário, leva a sério uma distinção essencial: os chipayas e outros grupos urus insistem em caracterizar-se como homens dágua, por oposição a todos os outros homens secos.

Tempo a contrapelo’ na qual todas as informações recolhidas e sistematizadas conforme os procedimentos da antropologia estrutural são submetidas ao teste de um paciente e erudito trabalho de pesquisa nos arquivos da Bolívia, Peru, Argentina e Espanha. Se o historiador lê com alguma dificuldade a primeira parte, cada um dos sete novos capítulos é uma caixa de surpresas. Página por página, os horizontes se alargam. Os urus, ‘homens d’água’, vão se revelando como um importante bolsão de pescadores-coletores instalados ao longo do eixo aquático que liga ainda hoje os lagos Titicaca, Poopó e Coipasa, numa extensão de cerca de oitocentos quilômetros entre as duas grandes linhas de cordilheiras. Numa de suas incursões mais apaixonantes ao fundo do poço escuro do passado uru, Nathan Wachtel encontra alguns indícios que apontam para o horizonte cultural de Tiahuanaco, um império desaparecido séculos antes da hegemonia aymara, e depois inca, na região.

Os urus ou homens d’água eram cerca de oitenta mil indivíduos, quase 25% da população indígena do altiplano, à época da conquista Nada permite crer na existência de uma identidade uru àquela altura: na verdade, desde a noite dos tempos estavam em ação processos de aculturação entre as populações andinas, dentre os quais o mais conhecido foi a política de colonização adotada pelos incas (mitimas). A heterogeneidade dos urus tem sua principal razão de ser na diversidade de situações produzidas em seus contatos com os homens secos, isto é, com grupos sedentários dedicados à agricultura e ao pastoreio. Existe, portanto, uma longuíssima história de ‘evaporação’ (que em geral é sinônimo de aymarização) de homens d’ágiia, toda pontilhada de resistências, recuos e reestruturações.

Nathan Wachtel reconstitui, recorrendo a fontes de todos os tipos, as grandes conjunturas da história uru a partir da montagem dos dispositivos coloniais na região. Forçados a se sedentarizar e constituir aldeias, submetidos à encomienda, os vencidos dos vencidos, uma vez que seus senhores imediatos eram os caciques aymaras. Na memória uru, estes foram tempos de escravidão e de morte: além do trabalho mais humilde e pior remunerado, sofreram as vagas de epidemias que dizimavam a maioria das populações andinas.

A sorte dos urus oscilou conforme algumas variáveis: épocas de abundância ou de escassez de mão-de-obra nativa, ritmo da produção de prata e mercúrio nas minas, diferença entre os preços na Europa e na América, campanhas de evangelização e de extirpação de idolatrias, ressecamento dos lagos, aquisição de novas técnicas etc.

A grande indagação do livro é a identidade dos chipayas, esse vilarejo uru criado pelo vice-rei Toledo na década de 1570, que o autor visitou pela primeira vez em 1973 e que, nove anos depois, quase não reconheceu. A rapidez das mudanças provocadas pela introdução de novas seitas religiosas na aldeia, quebrando uma estrutura secular que pareceria, aos menos atentos, imemorial, é apenas mais uma grande ruptura. Caso um chipaya adulto de 1600 retornasse à sua terra em 1660, encontraria praticamente a mesma dominação aymara sobre o seu povo, e estranharia apenas a sua cristianização superficial. Voltando novamente em 1720, nosso chipaya ressuscitado desconheceria os nomes de família de seus descendentes, o seu novo sistema de parentesco, o seu sistema sincrético de crenças, e surpreender-se-ia com uma crescente tendência à emancipação da servidão. Sessenta anos mais tarde, em 1780, à época das grandes revoltas de Túpac Amaru e de Túpac Catari e da generalização da condição indígena, nosso fantasma chipaya teria ainda maior surpresa diante da consolidação dos direitos territoriais da aldeia, do funcionamento regular do sistema de cargos articulando a circulação dos bens, da afirmação segura de uma identidade uru.

No início do século XX, uma revolução agrícola, resultante da aplicação exclusiva da lógica indígena à solução do problema do ressecamento progressivo do lago Coipasa, elevou o padrão de vida e estabilizou o sistema social dos chipayas que Nathan Wachtel iria encontrar em 1973. Já em 1982, os deuses estavam proscritos, as festas suprimidas, rivalidades religiosas cindiam perigosamente as quatro metades da aldeia. Porém, numa última noite, Wachtel é convidado para uma cerimônia clandestina de culto aos ancestrais: sinal de que a identidade uru permanece viva em um segmento da comunidade chipaya e de que o futuro permanece em aberto.

A complexidade e profundidade da obra a fazem duplamente importante como antropologia e como historiografia. Esperamos que esta breve resenha estimule a curiosidade por um livro que descortina horizontes até há pouco insondáveis na história da América. História a contrapelo feita com um rigor metodológico e uma erudição pouco comparáveis, Le retour des ancêtres é tão comovente em sua procura de abertura para a enigmática alteridade de um pequeno povo indígena desprezado até pelos outros índios, que muitos leitores acompanharão Nathan Wachtel até as lágrimas em determinadas passagens que só puderam ser escritas como fina literatura — crônica da busca de um tempo perdido que permanece vivo à espera de quem o queira saber ler.

Jaime de Almeida – Universidade de Brasília. Departamento de História.


WACHTEL Nathan. Le retour des ancêtres. Les Indiens Urus de Bolivie, XX* XVf siècle. Essai dfhistoire régressive. Paris: Gallimard, 1990. 690 pp. Resenha de: ALMEIDA, Jaime de. Textos de História, Brasília, v.4, n.1, p.154-158, 1996. Acessar publicação original. [IF]

Domes du XIV Siècle / Georges Duby

No início do nosso século, Henri Berr chamava a atenção para o fato de que a história não poderia ser somente um exercício de erudição. Dava-se início, então, a um profícuo debate em torno da Revue de Syuthèse, reunindo sociólogos, economistas, geógrafos, historiadores e psicólogos. Participante deste seleto grupo, Lucien Febvre foi aí influenciado de forma decisiva pelo próprio Berr e pelo economista Simiand.

Em 1929, juntamente com Marc Bloch ele criou os Annales, que se transformaram ao longo dos anos numa das vertentes mais importantes da historiografia contemporânea.

Do período em que a economia dominava sob a batuta de Braudel, aos estudos que a destronaram marcados pela influência de Lévi-Strauss e Foucault, a historiografia francesa deu amplas demonstrações do seu vigor. Mas não parou aí. Com o mesmo vigor que se estudou ou se estuda as mentalidades e a cultura, que se aponta para as dimensões do imaginário e do simbólico, insiste-se na importância da narrativa e no regresso — em outras bases que não as do positivismo novecentista — da biografia e da história política.

Talvez nenhum historiador na França espelhe tão bem a trajetória percorrida pela historiografia francesa nesta segunda metade do nosso século, como Georges Duby. De la société aux Xí et Xlf siècles dons la région mâconnaise (1953) a Dames du XIT siècle (1995), os mais de dez títulos que compõem sua obra sugerem o percurso do historiador que atualiza sempre, de forma surpreendente, objeto e método.

Este seu último livro lançado no início deste ano, primeiro de uma série de três nos quais pretende a partir do uso de diferentes fontes se ocupar do lugar que a sociedade medieval destinava às mulheres, Duby mais uma vez nos oferece uma combinação perfeita de erudição e criatividade.

A pesquisa feita sobre Heloísa, Eleonora, Isolda e as outras damas não resulta em absoluto em estudo biográfico nos moldes tradicionais. Reforçando o tom narrativo já anunciado anteriormente em outras obras, como Guilherme, o marechal, Duby serve-se habilmente da vida dessas damas para penetrar nas estruturas mentais da sociedade feudal e realizar um delicioso estudo dos costumes que indicam, por sua vez, o sistema de valores imposto na época às mulheres. É do sexo, da relação entre os sexos, ou mesmo da ‘guerra’ entre homens e mulheres, do código criado pela Igreja para normatizar e enquadrar essa relação que trata o livro.

A idéia de que o sexo era a fonte do pecado encontrava- se impregnada no fundo das consciências, tornando o desejo carnal naturalmente temido. Situada neste sistema de valores, a mulher era percebida como uma criatura ‘essencialmente má’ por ter introduzido no mundo o pecado. Presa fácil, porque frágil, o demônio dela se serviria para desencadear o mal e a desordem social. A tentação representada no corpo da mulher e o casamento são o eixo comum em torno do qual giram as vidas dessas damas: mulheres da aristocracia, destinadas já na adolescência ao casamento, escandalizam a sua época por desafiarem o sétimo sacramento instituído pela Igreja no século XII. Toda uma lenda as envolve, mas Duby, partindo de fontes escritas diversificadas — cartas, sermões, literatura —, estabelece uma comparação entre o nosso olhar e o dos seus contemporâneos. Existe, adverte ele, uma grande diferença entre a Isolda de Wagner, ou do filme de Cocteau, e a Isolda do século XII. Enquanto demonstra que no casamento a Igreja não buscava somente o controle social, mas também o político, porque passava a intervir no casamento dos reis, Duby não perde de vista os demais aspectos da reforma eclesiástica que normatizam a sociedade.

Se Eleonora é pretexto para demonstrar a intervenção da Igreja na política, o estudo do culto de Maria Madalena exemplifica que a reabilitação da mulher é possível pela submissão ao homem. Ao estabelecer obviamente a concepção do casamento para a aristocracia condenando o incesto e a poligamia, a Igreja organiza também a si mesma, impondo ao clero a continência. Mas não só. A problemática das relações do trabalho intelectual com as coisas mundanas, sobretudo o sexo, é também abordada por Duby na minuciosa e erudita pesquisa que realiza nas cartas trocadas entre Heloísa e Abelardo.

Enquanto escreve, Duby introduz o leitor nos procedimentos de sua pesquisa. Já no início chama a atenção para a dificuldade de escrever sobre as mulheres devido à especificidade dos testemunhos existentes que fazem com que, segundo sua palavras, o historiador avance, ‘penosamente’, sobre um ‘terreno difícil’. Consciente da suas limitações, esclarece que aquilo que pretende mostrar não é o ‘realmente vivido’, visto que este é inacessível. A sociedade, para ele, possui suas defesas e só exibe de si mesma aquilo que julga bom exibir. A preocupação em regulamentar a relação entre os sexos aparece abundantemente nos testemunhos de toda natureza, mas é na literatura para divertir que Duby vai pinçar a negação do sistema de valores que subordinava a mulher ao homem. Em Tristão e Isolda ele vê a representação das fantasias da gente da corte, mas lembra que a bela Isolda, adúltera, é estéril, e que, como no século XII a mulher só encontra sua plenitude na maternidade, a punição evitaria, assim, o nascimento de bastardos. No romance de Chrétien de Troyes, onde ostensivamente os personagens Fênix e Cligès são a antítese de Tristão e Isolda, Duby nos reserva uma surpresa: Chrétien de Troyes valoriza e exalta o valor do casamento, tendo o amor como prelúdio; há, portanto, uma mudança na representação da relação entre os sexos e reconhece que, embora tenha combatido duramente a hipótese de uma promoção da mulher na época feudal — Heloísa e Eleonora são mulheres frágeis —, as figuras femininas de Chrétien de Troyes que conduzem a trama do romance indicam ao historiador uma nova direção na relação entre os sexos.

Composto em 1176, o romance pressupõe uma modificação dos costumes da alta aristocracia em um momento em que no norte da França a economia mercantil decola, as guerra perdem a sua intensidade, modificando a política matrimonial das linhagens e tornando o casamento o grande vencedor.

Independentemente da sua natureza — cartas, sermões, literatura —, Duby lembra que a composição do texto obedecia a regras predeterminadas (não se escreve uma carta no século XII, como nos nossos dias) e insiste que tais narrativas constituem de forma análoga à hagiografia um exemplo a ser lido em alta voz, reforçando, assim, o papel da oralidade na sociedade medieval. Enquanto a força de alguns textos garantiu a sua transmissão e mesmo a perpetuidade, outros caíram no esquecimento, como o relato da vida de Juette, uma jovem visionária que viveu em 1172 em Huy (atual Bélgica). Juette exerceu forte influência sobre as mulheres, levando-as a resistir ao desejo carnal e, conseqüentemente, ao homem e ao casamento. A multiplicação nesta região das comunidades de reclusão preocupou a sociedade. O exemplo de Juette não era bom. A visionária foi esquecida.

Maria Eurydice de Barros Ribeiro – Universidade de Brasília. Departamento de História.


DUBY, Georges. Domes du XIV Siècle. Heloíse, Aliénor, Iseut et quelques autres. Paris: Gallimard, 1995. Resenha de: RIBEIRO, Maria Eurydice de Barros. Textos de História, Brasília, v.3, n.1, p.150-153, 1995. Acessar publicação original. [IF]