Rites et religion à Rome – SCHEID (APHG)

SCHEID, John. Rites et religion à Rome. Paris: CNRS Editions, 2019. Resenha de: LAMNNAIS, Noémie. Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG). 24 aoüt 2020. Disponível em: <https://www.aphg.fr/John-Scheid-Rites-et-religion-a-Rome-CNRS-Editions-Paris-2019>Consultado em 11 jan. 2021.

John Scheid, professeur émérite au Collège de France, responsable de la chaire « Religion, institutions et société de la Rome antique » de 2001 à 2016, est l’auteur de nombreux ouvrages qui ont marqué l’étude de la religion et de la pratique religieuse à Rome : Quand faire c’est croire. Les rites sacrificiels des Romains (2011) et Les dieux, l’État et l’individu. Réflexions sur la religion civique à Rome (2013). Depuis sa thèse d’État, publiée en 1990, Romulus et ses frères, la plus grande partie de son travail porte ainsi sur la religion et les rituels des Romains.

En 2019, John Scheid a publié un nouveau livre : Rites et religion à Rome aux éditions CNRS. Sa publication résonne avec la nouvelle question d’histoire romaine au programme de l’agrégation d’histoire : « Religions et pouvoir dans le monde romain de 218 av. J.-C. à 235 ap. J. C. ». Cela en fait un ouvrage intéressant pour les candidats aux concours. John Scheid offre au lecteur une analyse très fine sur l’univers rituel singulier de la Rome antique, en s’appuyant notamment sur les sources archéologiques, ce qui permet d’aller au-delà des sources littéraires, souvent reflets des élites. L’ouvrage de John Scheid a pour ambition d’abandonner l’approche traditionnelle du ritualisme romain qui vide les rites de leur sens. À la place, il offre une mise au point renouvelée et appuyée sur un corpus de sources diverses pour approcher au mieux « le rite qui constituait l’essence des systèmes religieux du monde gréco romain » (p.9).

La très riche introduction du livre propose d’utiles rappels historiographiques et étymologiques sur la place et le sens des rites dans la religion romaine.

Des pages 10 à 14, John Scheid offre une réflexion étymologique sur le mot ritus, dont le sens latin premier est difficile à percevoir, tant il a été dévoyé par le sens moderne. Il insiste sur l’apparente difficulté à traduire ce terme à cause de l’imprécision des dictionnaires. Si l’on suit Varron, il semble que « la notion de cérémonie religieuse, c’est-à-dire du rite au sens moderne, n’est pas contenue dans ritus, mais dans sacra ou des termes semblables (caerimoniaereligiones), et que ritus signifie « manière traditionnelle de faire, coutume » (p. 10). Le terme de « rite » est ainsi l’objet de discussions et de débats entre les historiens faisant émerger une opposition entre le rite de l’époque de Cicéron et le rite à l’époque primitive : le premier est assimilé à une idole ancienne, tandis que le deuxième est réalisé pour sa signification religieuse.

Dans la deuxième partie, intitulée « Rite et religion », John Scheid revient sur les changements historiographiques et plus précisément sur la construction d’une théorie générale de l’évolution religieuse faisant du rite un symbole vidé de son sens. Il commence par présenter les travaux des « primitivistes », alimentés par Georg Rohde notamment, qui ont pour point commun d’avoir évacué la question de la signification des rites vers l’époque primitive. Cette position, bien que combattue « en Allemagne par Walter F. Otto et ses élèves, ou par Karola Valhert, et en France par Georges Dumézil » (p.17), survit dans les études ultérieures de façon plus ou moins consciente. Il explique ensuite l’analyse évolutionniste proposée par Willima Fowler qui estime que le système rituel romain « était fossilisé et n’exprimait qu’un conservatisme exacerbé qui vidait la religion traditionnelle de toute substance » (p.18). À l’arrière-plan de cette théorie, on devine l’influence des théories romantiques, représentées par Ludwig Preller et Karl Otfried Müller, qui distinguent trois phases successives dans la formation de la religion romaine : la religion de la nature animée, l’institution par le roi Numa des règles cultuelles et une troisième phase introduite par les Tarquins et Servius Tullius. Dans cette théorie, les rites sont nés à l’époque la plus reculée de l’histoire romaine et ont perdu leur sens à mesure que se constituent les peuples.

Dans une troisième partie, John Scheid continue sa quête historiographique en interrogeant la primitivité du rite. Il présente donc l’analyse primitiviste de Kurt Latte qui conduit à une aporie : le problème du sens est renvoyé vers le passé, mais on le donne toujours vivant. Face à cette école, il y a la position des sociologues, représentée par James Ellen Harrison, qui va dans le sens d’une théorie symbolique des rites et du mythe. Cette approche très féconde, mais qui a connu un relatif échec à cause du mépris envers le rite, ouvre la « voie qui permet d’expliquer le ritualisme antique dans son présent historique, sans devoir projeter celui-ci dans les temps inaccessibles des origines en le privant ainsi de tout contenu spirituel » (p.25).

Dans la dernière partie, John Scheid revient longuement sur les travaux novateurs de Georges Dumézil, dont la « démarche a clairement rompu avec l’anti-ritualisme traditionnel » (p. 29), et ceux de Jean-Pierre Vernant, et de Walter Burkert. Les travaux de Georges Dumézil ont clairement révolutionné la perception et l’analyse du rite, grâce à son projet de recherche de structures idéologiques (trifonctionnelle ou non) « qui le poussait à accorder une grande importance aux actes et à leur interprétation » (p. 30). Dumézil conteste le fait que les Romains ne comprenaient plus du tout le sens de ce qu’ils faisaient, prenant le contre-pied de l’école primitiviste, en analysant en détail tout ce qui concerne le rite sacrificiel et le statut des animaux sacrifiés. Pour lui, « il existerait une homologie entre les énoncés des rites et ceux des mythes ou des théologies. Le rite ne transcrit pas le mythe, il n’est ni antérieur ni postérieur à celui-ci. Il existe à coté des récits […] » (p.33). On peut néanmoins s’interroger sur la capacité d’une société à conserver intacte pendant des millénaires la signification de ces rites. Les travaux de Dumézil sont rejoints par ceux de Jean Pierre Vernant sur le sacrifice grec, analysé comme un partage et constituant le groupe social tout en énonçant également le système des choses. Ces travaux ont participé au développement de l’anthropologie des images et donc des représentations des rites.

Ainsi, l’introduction de cet ouvrage, d’une très grande richesse, propose une mise au point scientifique bienvenue sur un sujet qui permet d’appréhender au mieux la piété romaine dans son ensemble. Il s’agit clairement de pages à lire et les candidats aux concours gagneront à s’en imprégner.

Plan du livre

La première partie du livre, intitulée « À la redécouverte du rite », dresse un tableau général des attitudes rituelles des Romains, ainsi qu’une explication du sens des rites. John Scheid rappelle que la religion des Romains est intrinsèquement différente des religions modernes, et non simplement « plus primitive ». Elle est différente parce qu’elle est fondée sur le rite, qu’elle n’exige aucune croyance explicite et conforme à une doctrine (p. 41). Toutes ces caractéristiques expliquent qu’il est plus pertinent de parler de « religions » au pluriel plutôt que de « religion » au singulier. Cette précision est utile pour les candidats aux concours puisque le sujet porte sur « les religions ». De fait, la pratique religieuse diffère en fonction du groupe social, de la cité, de l’unité militaire, de la famille, voire même du collège d’artisans. Il ne peut donc qu’être question de religions romaines et non de la religion romaine. Dans le deuxième chapitre, John Scheid cherche à savoir si un système religieux fondé sur le rituel peut générer des croyances, et si les rites des Romains avaient un sens pour eux mêmes. (p. 60).

Dans la deuxième partie, « Quand le geste compte », John Scheid défend l’idée d’une archéologie du rite en intégrant les avancées les plus récentes de l’archéologie dans ce domaine. De fait, les chances de voir apparaître un texte nouveau sont faibles, tandis que l’archéologie s’adapte aux nouvelles perspectives et permet d’apporter des témoignages neufs et consistants sur les ritualismes antiques (p. 86). John Scheid offre également une réflexion sur le ritus Graecus, perçu traditionnellement comme un nouveau rite et une nouvelle piété issue d’une influence étrangère qui aurait complètement transformé la religion traditionnelle. Néanmoins, cette analyse ne tient pas face à une étude attentive des sources, car « cette nouvelle manière de célébrer sacrifices et fêtes ne peut être ni dissociée du ritualisme romain, ni simplement rattachée au processus de l’hellénisation » (p. 98). De fait, les sources ne témoignent que de rites et d’une représentation traditionnelle des relations avec les dieux.

La troisième partie est celle qui pourrait intéresser le plus le candidat aux concours, puisqu’elle porte sur « Le rite, reflet de la hiérarchie sociale » à travers cinq chapitres qui rappellent les fondements du fonctionnement de la religion romaine : « Le sacrifice de l’animal et le système des êtres à Rome », « La mise à mort de la victime sacrificielle. À propos de quelques interprétations antiques du sacrifice romain », « Les offrandes végétales dans les rites sacrificiels des Romains », « Les espaces cultuels et leur interprétation », et enfin « Épigraphie et rituel. De quelques formulations ambiguës relatives au culte impérial ». Ces cinq chapitres enrichiront la réflexion de la relation entre « religions et pouvoir » en abordant l’organisation de la vie religieuse publique impliquant l’ensemble des citoyens dans la pratique rituelle, et sur les institutions civiques ayant contrôle et décision en matière religieuse. De fait, toute consommation de viande ou d’un végétal, organisée autour d’un banquet formel, était liée à un rituel de partage avec les dieux. Ces modalités sacrificielles donnaient pendant le sacrifice une illustration cohérente de la « hiérarchie « sociale » de ce monde-ci, et définissaient implicitement la nature de la divinité » (p.131). Enfin, les espaces cultuels offrent un témoignage intéressant des ces implicites du rite par leurs aménagements. L’intention de cette organisation est de représenter l’ordre des choses. Le dernier chapitre étudie l’épigraphie et les formulations relatives au culte impérial, chapitre qui sera d’une grande utilité pour les candidats. Les analyses de nombreuses sources dans cette partie permettront aux candidats de constituer une série d’exemples intéressants à reprendre dans la préparation du concours.

La quatrième et dernière partie s’interroge sur « Le culte dans le cadre privé » en articulant les pratiques collectives et personnelles dans le domaine religieux. Cette partie est composée de deux chapitres : « Les rites dans la famille des vivants » et « Contraria facere, faire le contraire de tout. Renversement et déplacements dans les rites funéraires ». Dans le cadre domestique, « c’est l’individu qui détient le pouvoir religieux et gère ces obligations qui en découlent » (p.193). John Scheid propose donc une analyse de ce pouvoir en revenant sur plusieurs étapes : le passage à l’âge adulte, le mariage, les vœux et le culte quotidien. Le dernier chapitre est réservé à l’attitude des Romains face à la mort, étudiée à l’origine dans une perspective évolutionniste et dont « la finalité consistait à éclairer l’apparition et le développement de la croyance à l’immortalité de l’âme » (p.233). Selon John Scheid, c’est une perspective qu’il faut dépasser en abordant l’attitude romaine face à la mort à travers le rituel funéraire et en mettant de côté l’idée de l’immortalité de l’âme, problème bien secondaire pour les Romains de cette période.

Conclusion

En définitive, le livre de John Scheid est essentiel pour qui s’intéresse à la religion romaine puisqu’il offre une description des principales conduites rituelles des Romains, mais aussi des réflexions sur le sens des rites dans la religion romaine. Il interroge également la manière dont il convient d’aborder les sources qui les décrivent. John Scheid livre une analyse des principaux rites romains, en commençant par les rites sacrificiels et leur arrière-plan théologique, dans le culte d’État et dans les cultes privés, en essayant aussi de démontrer, à l’aide des espaces cultuels, que tous les éléments du dispositif rituel entraient dans les sens transmis par les rites.

Enfin, ce livre intéressera tous les candidats aux concours de l’enseignement (CAPES et Agrégation) parce qu’il permet d’étoffer la réflexion sur la question d’histoire romaine « Religions et pouvoir dans le monde romain de 218 av. J.-C. à 250 ap. J.-C. (235 ap. J.-C. pour l’agrégation) ». Les différents chapitres explorent les interactions entre la religion publique, la religion privée, les différentes pratiques associées, et enfin les rapports des individus avec les dieux. La lettre de cadrage de la question mentionnant les « gestes pratiqués comme dans les relations codifiées, présidées et contrôlées par les magistrats et le sénat, sous la conduite des collèges sacerdotaux », il est donc important pour les candidats d’avoir une bonne connaissance de ce que sont concrètement les rites. Le glossaire et la bibliographie en fin d’ouvrage constituent des outils toujours utiles pour les candidats.

Noémie Lemennais – Professeure d’histoire-géographie au lycée Maxence Van der Meersch de Roubaix, doctorante en histoire romaine, HALMA – UMR 8164, Université de Lille.

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Mulheres e Caça às Bruxas: da Idade Média aos dias atuais / Silvia Federici

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Silvia Federici / Foto: DeliriumNerd /

FEDERICI S Mulheres e caca as Mulheres e Caça às BruxasQuando ouvimos falar de Silvia Federici, quase sempre lembramos de Calibã e a Bruxa: mulheres, corpo e acumulação primitiva, publicado pela primeira vez em 2004. No Brasil, foi traduzido pelo Coletivo Sycorax e publicado em 2017 pela editora Elefante. Esse livro, que teve uma ótima recepção, nos apresentou ideias ainda pouco difundidas por aqui. O impacto de Calibã e a Bruxa para o pensamento feminista foi tão grande que levou Federici a receber diversas solicitações para produzir um livro em que revisitasse algumas questões abordadas nele, mas com uma linguagem capaz de atingir um público mais amplo. Tais solicitações, somadas ao desejo da autora de continuar pesquisando aspectos da caça às bruxas, resultou em Mulheres e Caça às bruxas, lançado em 2018 e publicado no Brasil pela editora Boitempo em 2019.

Mulheres e Caça às bruxas é composto por sete capítulos, divididos em duas partes. Os capítulos são, em sua maioria, edições revistas de artigos e ensaios publicados anteriormente.

Na primeira parte, Federici dialoga mais especificamente com Calibã e a Bruxa, colocando a caça às bruxas dos séculos XVI e XVII na Europa no rol dos processos sociais que prepararam terreno para o surgimento do capitalismo, junto com o comércio escravista e o extermínio dos povos indígenas. Na segunda parte, Federici esboça novas investigações, trazendo para a conversa sociedades contemporâneas e “novas formas de acumulação de capital e caça às bruxas”.

Para a autora, as transformações sofridas pela Europa resultaram em um aumento vertiginoso de práticas misóginas e patriarcais, cujas consequências mais perversas foram a tortura e a morte na fogueira de milhares de mulheres acusadas de bruxaria. Federici tenta explicar como as mulheres passaram a ser vistas como ameaça à nova ordem que se impunha, passando a ser controladas, vigiadas e punidas. Ela aponta os cercamentos das terras a partir do final do século XV, como fundamentais para a compreensão deste processo e afirma que estes, somados ao crescimento das relações monetárias, resultaram em pauperização e exclusão social da população, sendo as mulheres as mais atingidas. Isso ocorre por múltiplos motivos.

As mulheres, que até então viviam em terras comunais, exercendo suas atividades coletivamente e gozando dos direitos consuetudinários, viram a privatização das terras desmantelar os laços comunais e toda uma rede de saberes compartilhados por elas, bem como a maneira como se relacionavam com a terra, a natureza e seus corpos, que nesse processo passam a servir à produção e reprodução da mão de obra. Para garantir a força de trabalho que serviria ao sistema capitalista, as mulheres foram confinadas no trabalho doméstico não remunerado, bem distante do trabalho coletivo praticado anteriormente.

Dessa forma, a autora relaciona a caça às bruxas à necessidade do controle da reprodução e, consequentemente, dos corpos das mulheres. Nesse sentido, é interessante notar que as mulheres mais velhas eram vistas como as mais perigosas e foram as mais perseguidas e mortas em países como a Inglaterra. As idosas, especialmente as sem família, foram as maiores vítimas da miséria e da exclusão social, sendo muito comum que se rebelassem contra essa situação praguejando, furtando, etc. Além disso, as mais velhas eram as grandes portadoras dos saberes sobre a comunidade e a natureza, saberes estes que poderiam “corromper” as mais jovens, ensinando-as sobre controle de natalidade, ervas abortivas e outros conhecimentos proibidos que iam contra as perspectivas das novas normas que pretendiam disciplinar os corpos para o trabalho.

Era preciso arruinar esses conhecimentos “mágicos” e garantir o total controle do Estado e da Igreja sob o comportamento sexual e reprodutivo das mulheres. Isso pressupunha interferir na maneira como elas se relacionavam entre si, estimulando as suspeitas e denúncias. Federici aprofunda o tema ao analisar as mudanças na Inglaterra entre os século XIV e XVIII, do termo “gossip” – equivalente à “fofoca” no português. A palavra, que na Idade Média remetia à amizade e solidariedade entre mulheres, lentamente adquire o significado pejorativo que conhecemos hoje, de conversa fútil, vazia e maledicente. Essa nova conotação é parte simbólica do processo de degradação, desvalorização e demonização das mulheres e dos saberes compartilhados entre elas, sendo a caça às bruxas o ponto alto dessa degradação.

A caça às bruxas é comumente considerada como “coisa do passado”, algo que entrou para o imaginário, sendo abordada em filmes, séries, romances, etc. muitas vezes de maneira folclorizada e estereotipada. No entanto, Federici argumenta que as novas formas de acumulação do capital – envolvendo desapropriação das terras, destruição de laços comunitários, intensificação da exploração e controle dos corpos das mulheres, etc. – vem resultando em uma nova onda de violências, principalmente nos países mais pobres, como da América Latina e África. Essa violência, na verdade, nunca teria cessado e, sim, se normalizado e adquirido outros formatos, como a violência doméstica, por exemplo, tão banalizada ainda hoje.

Entretanto, apesar do crescimento de organizações e lutas feministas no sentido de prevenir essa violência, o que assistimos nas últimas décadas, segundo a autora, ultrapassa a norma. Para ela, o aumento em todo o mundo de agressões, torturas, estupros e assassinatos de mulheres, atingem níveis de brutalidade que só vemos em tempos de guerra. É sobre essa escalada de violências que Federici fala na segunda parte de Mulheres e caça às Bruxas. Ela relaciona essa situação devastadora às novas formas de acumulação de capital e à “globalização”, que nada mais seria do que um “processo político de recolonização” (p. 94) que não pode ser alcançado sem o ataque sistemático às mulheres e seus direitos reprodutivos, especialmente mulheres negras, indígenas, racializadas e migrantes.

Uma das maiores expressões desse recrudescimento da violência contra as mulheres é a “nova” caça às bruxas que ganhou terreno a partir dos anos 80 em algumas regiões do mundo, como na Índia e em alguns países africanos. Federici finaliza seu livro discutindo esse fenômeno, principalmente na África, colocando-o no âmbito do enfraquecimento das economias locais africanas e à desvalorização da posição social das mulheres. Ela relaciona a caça às bruxas atuais com outros elementos de violência contra as mulheres na Índia, México, etc., analisando-os como efeitos da integração forçada das populações, notadamente das mulheres, na economia global, mas também da propensão dos homens de descarregarem nelas, especialmente em suas companheiras, as frustrações econômicas impostas pelo capitalismo, além da crescente presença de igrejas neopentecostais evangelizadoras em algumas regiões.

Por fim, Silvia Federici fala sobre o importante papel do ativismo feminista em relação à crescente violência contra as mulheres no mundo e, mais especificamente à caça às bruxas na África. Ela comenta o silêncio dos movimentos feministas sobre essa situação, que acredita representar um perigo para todas as mulheres, e propõe alternativas de luta. Essa luta, para ela, deve envolver críticas severas e ações contra as agências que criaram as condições para que tais fenômenos se tornassem possíveis, incluindo os governos africanos, o Banco Mundial, o Fundo Monetário Internacional e até as Nações Unidas que, segundo ela “apoiam os direitos das mulheres da boca para fora” (p. 111). A defesa das mulheres, para Federici, são incompatíveis com o apoio e difusão de políticas neoliberais e os feminismos precisam cobrar das instituições que promovem tais políticas e silenciam diante de tamanha violência.

A caça às bruxas não é apenas uma realidade que ficou para trás. Em pleno século XXI, mulheres continuam sendo perseguidas, controladas, violentadas e mortas. Silvia Federici nos ajuda a compreender os processos históricos que geram essas violências ontem e hoje e, assim, barrar seus avanços. Para isso, é preciso manter viva a memória daquelas que perderam a vida e fortalecer as lutas das mulheres pelo fim dessas violências e do sistema que as concebe e reproduz.

Erika Bastos Arantes – Historiadora, mãe e feminista. Professora do departamento de história da UFF de Campos dos Goytacazes, onde coordena o grupo de estudos Gênero, Raça e Classe.


FEDERICI, Silvia. Mulheres e Caça às Bruxas: da Idade Média aos dias atuais. Tradução Heci Regina Cadian. São Paulo: Boitempo, 2019. Resenha de: ARANTES, Erika Bastos. Caça às Bruxas ontem e hoje. Humanas – Pesquisadoras em Rede. 06 jul. 2020. Acessar publicação original [IF].

 Le baptême de Clovis (24 décembre 505 ?) – DUMÉZIL (APHG)

DUMÉZIL, Bruno. Le baptême de Clovis (24 décembre 505 ?). Paris: Gallimard, coll. « Les journées qui ont fait la France », 2019. 320p. Resenha de: PROUVOST, Yveline. Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG). 20 fev. 2020. Disponível em: <https://www.aphg.fr/Le-bapteme-de-Clovis-24-decembre-505>Consultado em 11 jan. 2021.

Le pari du livre de Bruno Dumézil, comme celui de la collection dans lequel il est publié, est d’inscrire le baptême de Clovis parmi ces journées particulières qui ont pu participer, d’une façon ou d’une autre, à la construction de la France.

L’auteur, qui part des commémorations de 1996, nous projette ensuite au tournant du VIe siècle. Il se place dans la continuité et l’utilisation des travaux précédemment rédigés autour de cet événement, ceux de Georges Tessier, Michel Rouche, Laurent Theis ou encore Stéphane Lebecq par exemple.

Bruno Dumézil commence par présenter tout ce que l’on peut savoir de ce baptême en le comparant à ceux de cette époque, analysant pour cela la source principale de cette information, tant dans sa forme que dans son contenu : la lettre d’Avit de Vienne dont il montre aussi les limites.

Afin de tenter de comprendre ce baptême, ce sont les sociétés de l’Antiquité tardive que l’auteur fait revivre : l’ethnogenèse franque, les Francs, et leur rapport à l’Empire romain, l’apparition de la « dynastie » mérovingienne : tout est évoqué, analysé, mis en question.

Cette approche montrant ses limites, dans un second temps, Bruno Dumézil replace le baptême dans le contexte religieux des Ve– VIe s. : il nous présente le christianisme de la fin de l’Empire romain, son expansion progressive, mais aussi ses divisions et querelles nombreuses. Il distingue ainsi classiquement les tendances religieuses ariennes et nicéennes, mais aussi la croyance homéenne qui domine un temps largement l’Occident européen, jusqu’à la bataille d’Andrinople en août 378. La question des schismes est fondamentale. Le schisme d’Acace d’abord qui divise profondément la communauté chrétienne entre Orient et Occident de 484 à 519 et contraint chaque chrétien à prendre position. Mais aussi le schisme de 498 au sein de l’Eglise de Rome, issu de la double élection pontificale de Symmaque et Laurent. Dans ces querelles : quelles positions Clovis a-t-il tenu ? L’enquête va jusqu’à scruter les cadeaux envoyés par Clovis au Saint Siège pour tenter de cerner ses fidélités. Bruno Dumézil replace ainsi la religion chrétienne, son expansion et son imprégnation dans toute l’épaisseur de la société gallo-romaine de ce tournant du VIe siècle. Cependant, et malgré certaines hypothèses convaincantes, la question du choix religieux de Clovis demeure irrésolue.

Face à cette nouvelle impasse, Bruno Dumézil tente alors de reconsidérer la place de ce baptême dans le règne du Franc. Il montre alors ce que les sources nous permettent de comprendre du règne de Clovis, ainsi que sa portée pour les générations suivantes. Il met à jour la quasi amnésie mérovingienne concernant Clovis… et, a fortiori, son baptême. Là encore les sources, comme l’œuvre de Grégoire de Tours, sont finement analysées et critiquées, montrant bien leur peu de fiabilité quant à l’évènement considéré, ce qui n’enlève rien à leur intérêt.

On découvre rapidement comment jusqu’au début du règne des Carolingiens, Clovis ne resurgit que de façon très opportune dans la mémoire : comme modèle ou anti-modèle, afin de montrer les défauts des rois régnants sans s’en attirer les foudres. La figure de Clovis est utilisée, modifiée, transformée selon les besoins politiques du temps.

S’ensuit alors une tentative de datation du baptême elle-même conçue tel un jeu : l’auteur scrute chaque possibilité de date, la critique, avant de se risquer à en proposer une, dont il ne manque pas non plus de montrer les limites. C’est au travail de fond de l’historien, à sa démarche réflexive, qu’on est alors confronté, même si, avec une grande honnêteté intellectuelle, aucune réponse nette et définitive n’est apportée.

Enfin, il remonte le cours du temps jusqu’à nos jours pour mesurer la portée et surtout l’utilisation (ou non) de cet événement au fil du temps : s’attardant autant sur les périodes de construction et d’utilisation du mythe que sur celles de sa disparition tout aussi édifiantes. Il nous montre les querelles suscitées autour de Clovis et de son baptême, contribuant au passage à la réhabilitation de certains historiens tels Aimoin de Fleury ou l’abbé Dubos.

Bruno Dumézil, face à cet exercice particulièrement périlleux d’évocation d’un sujet largement traité et dont la sensibilité resurgit périodiquement, s’en tire donc avec brio et humour, redonnant de l’épaisseur à la période traitée, envisagée sous tous ses aspects, mettant au jour l’essentiel de la démarche historique et ses éventuelles limites. Il fait véritablement œuvre ici d’historien mesurant la place d’un évènement (on pourrait presque dire d’un « non-événement » au VIe s.) dans la construction de la France, à partir d’une analyse précise et même impitoyable de notre maître absolu : les sources.

Il nous livre ainsi tout au long de cet ouvrage la riche histoire d’un « détournement de fonts » (sic).

Yveline Prouvost

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A chegada das trevas: como os cristãos destruíram o mundo clássico – NIXEY (AN)

NIXEY, Catherine. A chegada das trevas: como os cristãos destruíram o mundo clássico. Porto Salvo: Desassossego, 2018. Resenha de: SILVA, Paulo Duarte. Ecos de Gibbon: a s trevas cristãs revisitadas?  Anos 90, Porto Alegre, v. 27, 2020.

“A encantadora estátua de Atena [em Atenas, aproximadamente entre 529 e 532 e.C.], a deusa da sabedoria […] [n]ão foi só decapitada, como […] usada como degrau. […]. O ‘triunfo’ do Cristianismo estava completo” (NIXEY, 2018, p. 279). Assim Catherine Nixey encerra A chegada das trevas (The Darkening Age, Pan Macmillian, 2017).

Composta por 329 páginas, uma introdução e 16 capítulos, 1 mapa, 33 ilustrações referen­ciadas, 25 páginas de bibliografia e 6 de índice onomástico, a versão portuguesa possui poucos contratempos.1 Uma breve busca online mostra que o texto alcançou grande repercussão. Em linguagem acessível e amparada em novas — e tradicionais — referências, a jornalista recorre à sua formação em Estudos Clássicos em Cambridge e à sua experiência docente pregressa para discutir o papel do Cristianismo na “derrocada” do mundo clássico.

Segundo Nixey, tal ruína iniciou-se com a ascensão de Constantino, que teria inaugurado o “século I do domínio cristão” (p. 197, 201), desvirtuando um mundo em que religião e política não se misturavam (p. 243), já que eram civilizadamente regidos pelas leis (p. 255). Assim, embora reconheça a relevância de questões climáticas e demográficas (p. 157), das invasões “bárbaras” (p. 30-31, 264) e de suposta decadência moral romana (p. 37), a autora responsabiliza o Cristianismo.2

Ao considerar que muitos usa(ra)m “o monoteísmo e suas armas para fins terríveis” (p. 34, 129), a autora relaciona a temática ao debate público contemporâneo, pela alusão expressa à Palmira (p. 17-18, 29): sem citar a obra de Veyne (2015) dedicada à cidade síria, denuncia seu drama, arrui­nada pelos cristãos e, hoje, pelos muçulmanos.

Nixey argumenta que, após intensa contenda intelectual e a destruição de espaços e monu­mentos considerados “pagãos”, a pregação cristã voltou-se à moralização dos costumes sociais e sexuais (p. 28-29, 189-252).3 É difícil não tomar tal juízo como advertência às recentes discussões sobre televangelismo, movimentos antivacina e terraplanistas, “ideologia de gênero” e afins: pro­vavelmente esta é a principal contribuição da obra e, a um só tempo, seu grande risco.

Deste modo, o primeiro eixo da obra remete ao embate entre os escritos de “pagãos” e cris­tãos, com o amplo escopo de interesses e a complexidade investigativa dos primeiros contrastados à relativa simplicidade dos últimos: por exemplo, ao apresentar os tratados de medicina de Galeno (p. 61-65), para quem “[e]ra preciso provar […]. Fazer outra coisa era, para Galeno, o método de um idiota. Era o método de um cristão” (p. 64).4

Além das contribuições “científicas”, outro âmbito elogiado é o da poesia e do teatro, pelas obras de Calímaco e de tragediógrafos como Ésquilo, Sófocles e Eurípedes (p. 160-172). A estes se somam textos satíricos e/ou sexuais, como os de Ovídio, Marcial e, sobretudo, Catulo (p. 171-179).5 No plano religioso, a autora exalta a interpretação cética de Celso em relação aos dogmas cristãos (p. 64-73), e o relativismo politeísta de Luciano, Plínio o Velho, Plutarco, dentre outros (p. 70-81, 110-111, 121, 173-181, 305).

São aclamados ainda pensadores como Cícero, Sêneca, Plínio o Novo (p. 99-113), Libânio (p. 141-152, 189-228, 254-255), Damáscio (p. 23-26, 259-272) e Símaco, líder da chamada “reação pagã” de fins do século IV (153-154). Em termos científicos, literários e religiosos, seus nomes e obras são reunidos sob o epítome da “cultura clássica” e os cuidados do imperador-filósofo Marco Aurélio (m. 180) (p. 61).

À intelligentsia antiga opuseram-se os “grandes gigantes da Igreja” (p. 47). Neste grupo, figuram Tertuliano (p. 91-105, 174-183, 219-228), Orígenes (65-69), Cipriano, Jerônimo (227-241), Martinho de Tours (p. 143-151), Shenoute (p. 243-256) e Agostinho; além de Atanásio (p. 37-49), Teófilo (p. 141-144, 164) e Cirilo (p. 154-167), bispos de Alexandria (p. 157-167), e Crisóstomo, importante pregador cristão (p. 189-252).

Na disputa com os “pagãos”, estes contariam não somente com o apoio de imperadores,6 mas de hostes violentas e temerárias: além de monges que, segundo detratores, eram “vulgares, malcheirosos, mal-educados, violentos” e “falsos” (p. 141, 231-239), as fileiras eram compostas por maqueiros, coveiros, parabolanos alexandrinos (p. 167), além dos circunceliões africanos (p. 252-256).

Subentende-se que o Cristianismo só teria superado o “gênio” cultural clássico pelos favores imperiais e, sobretudo, por meio da violência. Como “todo um modo de vida […] desaparecia” (p. 201), Nixey enfatiza a destruição promovida pelos cristãos, dividindo-a em três ramos: das estátuas, dos monumentos e espaços urbanos e do citado patrimônio literário.

Quanto às estátuas, a autora destaca, dentre outras (p. 127-130, 138-139), as dedicadas à Atena em Palmira (p. 17-18, 280) e Atenas (p. 273), e a ateniense dedicada à Afrodite (p. 137), que ilustra a capa da versão portuguesa. Considera ainda tanto a reutilização dos materiais quanto associa suas castrações ao recrudescimento da pregação cristã (p. 143-153, 252). Centrando-se em Atenas (p. 27, 117, 267-273), e, principalmente, Alexandria, Nixey denuncia a devastação promovida pelos cristãos. Assim, lamenta a destruição da “maior biblioteca do mundo antigo” (p. 27, 157-167), bem como do Farol, do Serapeu e do Museu (p. 117-122). As referências dispersas pelo texto dão a entender que, em âmbito local, outros espaços sociais relevantes foram sendo destruídos ou abandonados, como os teatros, jogos, circos e banhos (p. 221-228).7

Daí resultaria a perda colossal de textos (p. 28, 30-31, 71), “combinação de ignorância, medo e idiotice” (p. 198) e, no campo artístico, correlata à “maior destruição […] que a história humana alguma vez assistiu” (p. 33, 71, nota 97). Tal estrago associou-se a dois processos: por um lado, e não sem problemas, as letras clássicas seriam adequadas ao filtro cristão, que lhes concedia pouca ou nenhuma brecha (p. 171-186); por outro, a censura e a queima de livros cresceriam, com a referida moralização dos costumes testemunhada nos sermões cristãos (p. 189-228).

A nosso ver, Nixey tem dois méritos: criticar contundentemente a interpretação histórica demasiado otimista sobre o “triunfo cristão” (p. 18, 25-26, 33, 273), ao recorrer parcialmente às recentes discussões historiográficas. Assim, ainda que concorde com a premissa dos pesquisadores tardo-antiquistas, pela qual a expansão cristã deva ser considerada um fenômeno histórico rele­vante e multifacetado, a autora critica o viés positivo que algumas interpretações assumiram (p. 130-134, 148-149), como a de Brown (1997, p. 212-213 apud NIXEY, 2018, p. 149, nota 322), que minimizaria a destruição de templos, ou mesmo a alegação de que o Cristianismo seria “prote­tor da tradição clássica” (p. 171).8 Para tal, recorre aos recentes argumentos de Drake (p. 129, nota 260) e Garnsey (p. 150, nota 327), e do próprio Brown (p. 158, nota 346) a respeito da “tolerância cristã”, além de Shaw e Gaddis sobre a “violência sagrada” cristã (p. 243-256).9

Contudo, em que pese reconhecer seus méritos, a leitura do texto promove diversos incômo­dos. Formalmente, a falta de um plano de capítulos e o fato de que os títulos de cada sessão nem sempre são esclarecedores criam uma sensação de repetição. Porém, mais embaraçoso é perceber que, mesmo ao incorporar importantes contribuições historiográficas, um juízo gibboniano per­meia o texto, pelas citações diretas ao historiador britânico (p. 65-66, 95, 121, 132, 192, 201, 264) e pelo tom pejorativo com que interpreta, ironicamente, o “triunfo cristão”.

A responsabilização do Cristianismo conduz a um indisfarçado senso de superioridade estética e cultural dos antigos frente aos seus rivais. Comparados a crianças (p. 126), os cristãos teriam erguido, sobre as ruínas dos templos antigos, edifícios de pior qualidade (p. 117-121, 261), e possivelmente só equiparariam o volume documental da biblioteca alexandrina em meados do século XIV (p. 161).

No texto, a ênfase da autora em um contraste caricato entre a ignorância destrutiva dos cris­tãos e a liberdade “iluminista” antiga é ressalvada de modo muito pontual (p. 31, 117, 137-138, 173-174, 225, 272). Pior: esbarra em frases categóricas como “quer o politeísmo greco-romano fosse verdadeiramente ‘tolerante’ ou não, não restam dúvidas de que os velhos hábitos eram, na sua base, liberais e generosos” (p. 153), ou, ao comentar sobre Plínio o Novo, indicar que este era “o romano perfeito: demasiado educado para se dedicar a uma fervorosa crença nos deuses” (p. 104).

Nixey subestimou a capacidade intelectual dos cristãos no embate com os “pagãos”, mas não apenas. Em um dos raros comentários sobre as contendas intelectuais entre cristãos, afirma que

[o]s heréticos eram intelectuais, portanto os intelectuais eram, se não heréticos, sem dúvida suspeitos. Assim era o silogismo. A simplicidade intelectual ou, para usar um nome menos elogioso, a ignorância, era largamente celebrada […]. A ignorância era poder. (p. 180).

Talvez por isso, também tropece em questões metodológicas e conceituais. Quanto aos docu­mentos, frisa-se o relativo cuidado em relação às fontes selecionadas (p. 31-33, 50, 55, 65, 86, 130-134, 139-143, 238): este, contudo, se ofusca por uma reflexão tardia sobre contingências materiais que então envolviam a produção textual (p. 196, cf. p. 64, 68, 80, 171-186) e pela discrepância com 4 de 5  que examina, minuciosamente, a variada documentação cristã10 em busca da “lente distorcida” (p. 107) e de sua “visão deturpada” (p. 185), e que não encontra equivalência no caso dos “pagãos” (cf. p. 85-90, 99-113).

Quanto aos conceitos, ainda que atente sobre o uso de termos como “nação”, “religião” e “pagão” (p. 33, 133-134), o mesmo não ocorre com outros termos decisivos, como “cristão” e correlatos, como “bíblia” (p. 57, 129, 197), “heresia” (p. 70), “herético” (p. 80, cf. p. 134, 180) e mesmo “judeus” (p. 164-165), indispensáveis em qualquer estudo sobre o assunto. Em verdade, à exceção da menção a bispos e à “elite cristã” (p. 203), não se oferece uma reflexão sobre igreja(s) e Cristianismo(s).

Nota-se que, embora recuse parte do otimismo de diversos estudos tardo-antiquistas, Nixey desconsiderou aspectos que, em conjunto, resultam em uma obra que não atenta devidamente às nuances que envolvem o estudo das relações entre cristãos e “pagãos”. É significativa a ausência de menções aos trabalhos seminais de Jaeger (2014, original de 1961) e Cameron (1991), que mostraram que as fronteiras entre os discursos de cristãos e pagãos eram muito mais porosas do que se supunha.

Assim, embora saudemos a iniciativa em trazer à tona assuntos delicados, com os quais a historiografia vem demonstrando certo embaraço e dificuldade no debate público, frisamos que a dispensa de importantes ressalvas pode apenas reforçar o clichê gibboniano sobre as “trevas” cristãs: corre-se o risco de os muitos lados se entrincheirarem ainda mais. Resta saber como o público lusófono vai tomá-la.11

Referências

CAMERON, Averil. Christianity and the Rhetoric of Empire: the development of Christian discourse. Berkeley: University of California, 1991.

JAEGGER, Werner. Cristianismo primitivo e paideia grega. Santo André: Academia Cristã, 2014.

NIXEY, Catherine. A chegada das trevas: como os cristãos destruíram o mundo clássico. Porto Salvo: Desas­sossego, 2018.

VEYNE, Paul. Palmyre: l’irremplaçable trésor. Paris: Albin Michel, 2015.

Notas  

1 Para além de erros de datação (p. 117), ortográficos (p. 185, 221, 234, nota 584), de concordância (p. 246, 254) e de tra­dução (p. 47, 72, 149), frisa-se a ausência dos títulos dos capítulos no sumário (p. 9).

2 Não à toa, ao defender que o citado “triunfo cristão” teria precipitado gradualmente a “Idade das Trevas” (p. 264), recorre a conhecidos episódios em que os cristãos teriam sobrepujado a “filosofia”, como no assassinato de Hipácia em 415 (p. 158-167) e na destruição da Academia ateniense (p. 30-32, 259-273). Ademais, ressaltam outros em que o “paga­nismo” teria sido suplantado, caso dos monumentos alexandrinos em fins do século IV, e da promulgação do Código de Justiniano, em 529 (p. 262-264).

3 Reconhecendo, timidamente, que tais reclames estivessem de acordo com ditames prévios de parte da aristocracia (p. 215-216).

4 Da mesma forma, é saudada a teoria atomista de Demócrito, além de físicos, matemáticos e astrônomos como Arqui­medes, Erastóstenes, Aristarco, Hiparco (p. 161-162, 272) e a citada Hipácia.

5 No caso deste, Nixey ressalta que o pudor editorial para com seus textos não se limitou aos oitocentos, chegando mesmo até traduções de fins do século passado (p. 176-177).5 de 5

6 Mesmo ambíguo e vacilante, Constantino teria aberto caminho ao “rugido do mundo” cristão (p. 55-57). Justiniano, por sua vez, é mencionado quando se aborda o ímpeto moralizador cristão (p. 211, 252-271).

7 Em compasso à superação das festas antigas (p. 228, 238, 261-262).

8 Além de expor o pudor com que se pode tratar, ainda hoje, a sexualidade em Catulo (p. 171-179) e Ovídio (p. 196), ou mesmo exibida em Pompeia (p. 205-212).

9 Outros temas relevantes remetem à destruição de estátuas por Kristensen (p. 138, nota 279) e à censura de livros por Chadwick e MacMullen (p. 186, nota 438) e Rohmann (p. 198-228).

10 Hagiografias (p. 143-147), epístolas (p. 152-153), histórias (p. 185-186) e, sobretudo, os relatos martiriais (p. 90-98) e de perseguição (p. 99-113), dentre outros.

11 Em 2018, Nixey concedeu uma entrevista ao semanário Expresso, de maior alcance em Portugal no mesmo ano. Disponível em: https://leitor.expresso.pt/diario/29-05-2018/html/caderno-1/cultura/catherine-nixey–o-meu-livro-mostra-como-os-cristaos-destruiram-estatuas-e-templos-e-queimaram-livros-1. Acesso em: 7 jul. 2019. Ao passo que historiadores como Cameron (2017) e Drake (2019) já produziram resenhas de amplo alcance em língua inglesa, a recep­ção do público lusófono continua ainda particularmente atrelada à blogosfera cristã, vide: https://logosapologetica.com/ critica-do-livro-a-chegada-das-trevas-de-catherine-nixey. Acesso em: 7 jul. 2019.

Paulo Duarte Silva – Professor Adjunto da Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ). Doutor em História Comparada da mesma instituição (PPGHC-UFRJ). E-mail: [email protected].

Le théâtre d’Aphrodisias: les structures scéniques. Aphrodisias – CHAISEMARTIN; THEODORESCU (RA)

CHAISEMARTIN, N.; THEODORESCU, D. Le théâtre d’Aphrodisias: les structures scéniques. Aphrodisias 8, 2017. Resenha de: DUARTE, Adriane da Silva. Revista Archai, Brasília, n.29, p 1-7, 2020.

Assim que retorna de suas viagens, o jovem Quéreas narra à população reunida no teatro as aventuras vividas longe da pátria ao lado d e Calírroe, sua esposa, relato que retoma o argumento d aquele que é hoje tido como o primeiro romance ocidental, Quéreas e Calírroe, de Cáriton de Afrodísias (I d.C.). Na trama, o teatro também abriga assembleias cívicas, como a que decide o casamento entre os dois jovens no primeiro capítulo, e o julgamento do pirata que saqueara o túmulo da jovem. Embora a ação se passe em Siracusa e  no  período  clássico,  parece-me  claro  que  o  autor, que orgulhosamente proclama sua identidade logo na frase de abertura do romance (“Eu, Cáriton  de  Afrodísias,  secretário  do  orador Atenágoras, vou narrar uma história de amor que aconteceu em Siracusa”, Quéreas e Calírroe I.1), tem em vista como cenário o grandioso teatro de sua Afrodísias natal, agora minuciosamente desvendado por Nathalie de Chaisemartin e Dinu Theodorescu, com a colaboração de A. Lemaire e Y. Goudin, naquele que consiste no oitavo volume da série de títulos que trazem os resultados das escavações conduzidas  pela  New  York  University no  sítio arqueológico da Turquia.

O livro finalizado por N. de Chaisemartin, em virtude da morte de seu coautor, se insere dentro de um gênero muito específico, o d os relatórios arqueológicos, uma literatura por vezes bastante árida. Como nota, P. Gros, e m seu prefácio, realizar o estudo e a publicação das estruturas cênicas do teatro de Afrodísias, implicando o desafio “de reconstruí-lo graficamente sem deixar de lado nenhuma peça desse imenso quebra-cabeças”(e quebra-cabeças aqui não é apenas força de expressão), pressupõe conhecimento técnico, arquitetônico e iconográfico raros. A tarefa se torna mais complexa na medida em que o edifício, que desempenhou inúmeras funções além da primária (sediar espetáculos), sofreu alterações e acréscimos ao longo do tempo, tornando-se um caso de interesse também historiográfico e tipológico. Naturalmente, um estudo desse vulto, não pode ser conduzido  sem  a  cooperação  de  equipes  multidisciplinares  e internacionais, com destaque para pesquisadores turcos, austríacos, além de americanos, ingleses e franceses, coordenados a princípio por Kenan Erim (1929-1990), que desde a década de 1960 se dedicou ao sítio de Afrodísias – entre os anexos, o volume traz dois capítulos-síntese em inglês e em turco para os que não leem francês.

Na década de oitenta, N. de Chaisemartin foi convidada por Erim para empreender o e stud o d os frisos decorados do teatro, a cujos esforços  somou-se logo D. Teodorescu,  um  arqueólogo  com especialização em arquitetura, ampliando o escopo da pesquisa. O propósito era determinar e datar a s fases de construção do teatro e das modificações mais significativas que sofreu desde a sua fundação, no final do século I a.C. até o seu colapso, em decorrência  de um terremoto, em VII d. C. O presente livro reúne os dados concernentes à arquitetura do edifício de cena, da fachada ocidental, bem como da orquestra, já que a cavea, os assentos destinados ao público, segue sendo explorada. O  resultado  impressiona  pela minúcia da reconstituição, ricamente ilustrada por inúmeras plantas e ilustrações, além de um inestimável dossiê fotográfico com mais de oitenta páginas.

Pode-se dizer que o teatro ressurge dos escombros a que fora condenado e, com ele, parte significativa da história daquela que é uma das mais interessantes cidades da Ásia Menor.

Como não sou arqueóloga, mas uma helenista cujo interesse por Afrodísias  se  deve aos  estudos  sobre  o  romance  antigo e, particularmente, Cáriton, cujo livro traduzi, é dessa perspectiva que vou tratar essa publicação. Afrodísias é descrita com frequência como uma cidade helenística grega da Caria, localizada hoje na Turquia, na vizinhança de Geyre – em verdade essa cidade ficava sobre o sitio e foi removida para permitir as escavações. De fato, a cidade é refundada e recebe esse sugestivo nome, a partir do culto sincrético que a deusa local estabelece com Afrodite, em III a.C., mas a ocupação é muito anterior (c. 1200 a.C.). Apesar da colonização grega, ganha importância pela relação privilegiada que estabelece com Roma, de quem se torna aliada estratégica desde as Guerras Mitridáticas (I a.C.). Seus habitantes souberam muito bem explorar a rivalidade entre as potências emergentes locais, como Mileto e Éfes o, e os interesses romanos para construir uma aliança que a favorecesse no cenário geopolítico, usando para tal o culto de Afrodite. Como se sabe, após a ascensão de César, cuja família se pretendia descendente de Vênus, a deusa ganha importância no panteão latino. É justamente a consolidação de Otávio no poder após a vitória em Áccio (31 a.C.) e sua consagração como o Augusto (27 a.C.) que marcam um reflorescimento de Afrodísias, cuj o plano urbanístico passa por grandes reformas, das quais o teatro é uma das mais eloquentes. O conjunto  de  monumentos  extremamente  bem preservados, documentados com o apoio de amplo registro epigráfico, e escavado de forma exemplar, torna esse sítio um caso único para conhecer a vida em uma cidade grega do período romano.

Na origem desse empreendimento está uma figura singular, Gaius Julius Zoilos, um cidadão de Afrodísias que os aza res da vida fizeram escravo de Júlio César – quer por ter sido aprisionado em uma das inúmeras guerras travadas na região, quer por ter sido vítima do tráfico de pessoas comandado por piratas que infestavam os mares (para um breve perfil de Zoilos ver Bear d, 2017, p. 512-514). Após prestar bons serviços a seu senhor, de quem se tornou representante, coube a Otávio como parte do espólio de César, que o liberto u e d eu mostras de afeição por ele em suas cartas. Rico, voltou a Afrodisias e tornou-se um benfeitor da cidade, contribuindo com a construção e o embelezamento de diversos monumentos, entre eles, o teatro e templo de Afrodite. Uma série de registros epigráficos, recolhidos de placas  comemorativas  afixadas  na  parede norte do  edifício, testemunham o reconhecimento da cidade a ele e a outros que, posteriormente, patrocinaram reformas e acréscimos.Ao mesmo tempo, esse verdadeiro arquivo guarda a história de Afrodísias e de sua relação com Roma e seus imperadores, que se quis tornar bem visível aos visitantes estrangeiros. Há um pequeno dossiê epigráfico no volume em questão relacionado à construção do teatro, mas outras evidências podem ser encontradas no site Inscriptions of Aphrodisias (http://insaph.kcl.ac.uk/iaph2007/index.html).

Assim, o teatro, que além de abrigar espetáculos, também sediava as assembleias da cidade e outras festividades, foi construído, juntamente com o templo de Afrodite e outros monumentos da cidade, como forma de celebrar a nova ordem romana e de marcar a inserção de Afrodísias nela. N. de Chaisemartin, ao analisar os motivos decorativos da fachada cênica do teatro, confere relevo ao motivo de Apolo citaredo coroado pelas Musas, que ocupa o nicho central.  O  conjunto  escultórico evoca  as  glórias  de  Otávio, especialmente  o  triunfo  em  Áccio – Dioniso,  o  patrono  dos espetáculos dramáticos é posto de lado em vista de sua associação com Marco Antônio. Segundo a autora, Otávio se vale do histórico de lealdade da cidade cária para com Roma e das suas relações pessoais com Zoilos para dar início a um programa ideológico centrado na  propagação  de  sua imagem  como Princeps que brevemente se espalharia por toda Ásia Menor, alcançando todo o Império.

A particularidade do caso a frodisiense reside justamente em sua precocidade (é um dos primeiros monumentos com esse motivo e contemporâneo do templo de Apolo Palatino em Roma) e na riqueza de sua documentação, além de, pode-se acrescentar sem temor, na espetacular qualidade de seus monumentos, graças a o talento de exímios artesãos e ao mármore de qualidade superior de que dispunham.

Interessante também é verificar como este edifício é único na medida em que atesta a transição d a arquitetura de tipo helenístico para o de tipo imperial na Ásia Menor, apresentando características que sugerem a influência de Vitrúvio, cujo tratado sobre arquitetura data de pouco antes da edificação do teatro.Isso de fato só é possível se pensarmos no papel desempenhado por Zoilos, um homem entre duas culturas, como atesta sua estela funerária em que é representado com a capa grega e com a toga romana, provando, como quer M. Beard (2017, p. 514), que “na cultura do império romano, era possível ser ao mesmo tempo grego e romano ”.

O teatro foi remodelado nas décadas e séculos posteriores para poder se adaptar às múltiplas funções que desempenhou. Outros benfeitores como Aristocles Molossos, na primeira metade do século I d.C., dão continuidade ao programa de Zoilos, dotando o prédio de novos assentos e das escadarias de acesso ao s andares superiores da cena, cada vez mais adaptada aos oradores, e Hermas, que no final do mesmo século, reforma a orquestra. Por fim, em III d.C., novas mudanças são feitas, visando favorecer as lutas de gladiadores, espetáculos de caça e os balés aquáticos. O grupo escultórico também vai se enriquecendo, com o acréscimo de estátuas que celebram atletas que conquistaram renome para a cidade, além de outros cidadãos ilustres. Como nota Chaisemartain (2017, p. 1 81), o teatro de Afrodisias, apesar das adaptações sofridas para se adaptar à evolução dos espetáculos, manteve inalterada a fachada cênica, o que aponta para a sua relevância como depositária da memória coletiva dos cidadãos.

Afrodisias, que tem o título de Wor ld Heritage da UNESCO, continuará  a  nos  surpreender,  uma  vez  que as  escavações prosseguem, assim como a publicação de estudos que remontam décadas de pesquisas. O presente volume cumpre bem esse papel de dar vida a um monumento que, por sua vez, é capaz de iluminar o passado de uma cidade e nosso conhecimento sobre um período fértil da antiguidade. Para os interessados na pesquisa envolvida em Aphrodisias, indico o site Aphrodisias excavations (http://aphrodisias.classics.ox.ac.uk/index.html).

O romance de Cáriton, termina com a evocação a uma só vez do teatro e do templo de Afrodite, ambos o bra de Zoilos e motivo de orgulho dos afrodisienses (Quéreas e Calírroe, VII. 8):

Enquanto a multidão estava no teatro, Calírroe, antes de ir para casa, foi ao templo de Afrodite. Tocando-lhe os pés e pousando sobre eles o rosto, com os cabelos soltos, beijou-os e disse: — Sou grata, Afrodite.

Referências

BEARD, M. (2017). SPQR: Uma história da Roma Antiga. São Paulo, Crítica.

DUARTE, A. S. (trad.) (no prelo). Cáriton. Quéreas e Calírroe. São Paulo, 34.

Adriane da Silva Duarte – Universidade de São Paulo – São Paulo – SP – Brasil. E-mail: [email protected]

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As Primeiras-damas de Roma: as mulheres por trás dos Césares | Annelise Freisenbruch

As Primeiras-damas de Roma é o primeiro livro da autora inglesa Annelise Freisenbruch, doutora em Antiguidade Clássica pela Universidade de Cambridge e pesquisadora assistente na produção de livros e filmes populares sobre o mundo antigo. Publicado no Brasil em 2015 pela Editora Record, o livro é fruto de um estudo inglês homônimo lançado pela autora em 2010. Em sua obra, de caráter historiográfico, Freisenbruch analisa a importância das primeiras-damas romanas na ascensão e construção do Império Romano.

Para auxiliar e situar o leitor acerca do tema a ser discutido, Annelise divide o livro em nove capítulos, além de utilizar árvores genealógicas, fontes literárias e arqueológicas, mapas do Império Romano, obras literárias contemporâneas, filmes e séries do século XX que abordam o assunto. Leia Mais

Género y sociedad en el Egipto romano. Una Mirada desde las cartas de mujeres – ZABALEGUI (PR)

ZABALEGUI, A. Goñi. Género y sociedad en el Egipto romano. Una Mirada desde las cartas de mujeres. Oviedo: Ediciones de la Universidad de Oviedo, 2019, 360p. Resenha de: PERALES, A. Izquierdo. Panta Rei. Revista Digital de Ciencia y Didáctica de la Historia, Murcia, p.199-201, 2019.

La doctora Goñi Zabalegui nos sumerge, a partir de las cartas de las mujeres en el Egipto romano, en la historia social de Egipto bajo el dominio del Imperio. Esta publicación es la adaptación en formato libro de la tesis doctoral de la autora, Cartas papiráceas de mujeres del Egipto Romano: género y sociedad. Esta obra se incluye dentro de la Colección Deméter vinculada al grupo de investigación Deméter. Maternidad, género y familia de la Universidad de Oviedo, cuyo objetivo es la implantación y desarrollo de los estudios de género a través de dicha colección monográfica.

Para realizar este estudio la autora parte de la obra de R. S. Bagnall y R. Cribiore, Women’s Letters from Ancient Egypt, 300 BC-AD 800 que, a principios de nuestro siglo, realizaron una recopilación de los papiros y los ostraca de las mujeres desde época ptolemaica hasta parte de la Alta Edad Media. No obstante, decide profundizar en la situación concreta de las mujeres en el Egipto romano, abarcando un periodo histórico desde el siglo I a. C. al siglo III d. C. El libro se centra en tres ámbitos de la sociedad de este periodo: las relaciones sociales, la movilidad y las actividades económicas. La premisa de su autora es que un estudio exhaustivo de las cartas de este momento puede aportar una visión sobre las relaciones de género y de poder, así como la situación en que se encontraban las mujeres en este contexto.

En el primer capítulo se analizan las cartas en papiro de mujeres y la práctica epistolar durante este periodo. La autora señala que, en general, el acceso al papiro no fue caro ni difícil, aunque en algunas zonas el acceso al mismo debió ser más caro, por lo que parece ser el motivo por el cual encontramos reutilización de papiros o el uso de ostraca. Por otro lado, mientras que durante el Egipto ptolemaico la documentación se halla principalmente en el contexto funerario, en el Egipto romano aparece en el espacio urbano. No obstante, hay pruebas de correspondencia en época ptolemaica, ya que había un sistema bastante desarrollado de correspondencia entre el monarca y los subordinados, aunque la mayor parte de las cartas en papiro proceden de época romana.

Durante el segundo capítulo se retratan las relaciones sociales a través de la correspondencia. La familia constituye entonces la unidad básica de organización social y, por otro lado, es un vehículo de construcción de identidades. Había diferentes tipos de familia (nuclear, extensa, y hermanos y/o hermanas que convivían de forma independiente o con sus parejas en una misma vivienda) que podían variar dependiendo del cambio de estatus del individuo. Además, los matrimonios consanguíneos fueron habituales hasta su desaparición en el siglo III d. C. Asimismo, se trata de un periodo con altas tasas de mortalidad, un factor que influyó a las estructuras familiares de la época, y en el caso de las mujeres hay muchas muertes vinculadas al parto.

En cuanto a la situación de la mujer, mientras que el derecho egipcio proporcionaba una mayor libertad a las mujeres, en época ptolemaica se introduce la figura del tutor legal para las féminas, que continúa hasta época romana. Aunque las mujeres siguieron gozando de cierta autonomía pese a esta figura legal, se vieron afectadas ya que, aunque no dependían del tutor para gestionar propiedades o negocios, o para presentar una demanda, sí que precisaban de su compañía en determinados momentos de procesos judiciales, y, por otro lado, su participación política se vio afectada por el derecho latino y las limitaciones que este establecía para desempeñar la mayoría de oficios públicos en la zona griega del Imperio romano. Dentro del contexto familiar, al mismo tiempo, las mujeres tenían un papel importante dentro de la vida de los hijos en la tradición greco-egipcia: las madres, incluso las abuelas, podían decidir sobre la vida de los hijos.

En cuanto a las relaciones fuera del núcleo familiar las amistades también tenían un papel importante en la sociedad grecolatina, sin embargo su concepto de amistad va más allá del actual, ya que adquieren un papel primordial dentro de la esfera pública y política.

Por otro lado se encuentran las relaciones de dependencia, los esclavos y las esclavas por ejemplo, aunque en las cartas aparecen en ocasiones difuminados con otro grupo de personas cuyo estatus no aparece definido, pero que sabemos que recibían un jornal muy pequeño, por lo que su relación de dependencia podría equipararse a la de los esclavos. En las cartas la forma de comunicación de las personas dependientes es diferente, porque se muestra la necesidad o el deseo de desempeñar correctamente la tarea que se les ha encomendado, ya que probablemente en el pasado recibieron alguna crítica por no haber desempeñado bien la función encomendada, como bien señala la autora.

Se destaca que las relaciones sociales no solo están marcadas por el poder, sino que también están influidas por la reciprocidad, algo que tuvo una gran importancia en el mundo grecorromano. La reciprocidad regulaba todas las relaciones sociales, pero también las relaciones entre las personas y los dioses.

En el tercer capítulo aborda los espacios relacionados con las cartas, desde el hogar hasta los viajes. El acceso a la vivienda en el Egipto romano era privilegiado en esta provincia, cuyo valor económico lo podemos estudiar a través de contratos (alquiler, compraventa, matrimoniales), testamentos, así como los préstamos de dinero en los que se hipoteca la casa. Por otro lado, la diferencia entre lo público y lo privado es fundamental para entender los roles de género en el mundo antiguo. El papel de la mujer en la vida pública queda muy limitado debido al derecho latino, por lo que solo realizaron participaron en algunas actividades religiosas con poco poder ejecutivo, siempre determinadas por el estatus económico de las mujeres.

Asimismo hay pruebas en las cartas de los viajes de las mujeres. Dependiendo de la situación socioeconómica de cada mujer podía viajar sola o acompañada: había mujeres que solo estaban acompañadas por otros viajeros del camino, conocidos o familiares, y esclavos o escoltas en el caso de las mujeres de un estatus social elevado.

A lo largo del cuarto capítulo se detiene a analizar el rol de las mujeres dentro de la economía a través de las cartas privadas. En de este contexto el papel de las cartas fue fundamental, ya que en ellas se produce la comunicación de gestiones administrativas, por lo que forman parte de un corpus de documentación administrativa que nos permite entender la distribución y administración de la economía durante este periodo. Durante el periodo de ocupación romana se consolida la propiedad privada, lo cual provoca una fragmentación de la misma y el aumento de las parcelas pequeñas en la chora egipcia, fruto de las herencias, lo cual determina la situación socioeconómica tanto de hombres como de mujeres.

Finalmente la autora proporciona al lector un apartado de anexos: en el primer anexo encontramos una serie de tablas descriptivas con el nombre del documento, el emisor o emisora, el destinatario o destinataria, el lugar donde se ha encontrado el documento, y la fecha en que está datado; en el segundo anexo describe y analiza brevemente cada una de las cartas que se han tenido en cuenta para la realización de su estudio; y, finalmente, en el tercer anexo la autora proporciona una serie de mapas e ilustraciones.

En definitiva, el trabajo realizado por Goñi Zabalegui es, sin lugar a dudas, fundamental, no solo para entender la historia del Egipto grecorromano, sino también para el estudio del Imperio romano, la historia de género, la historia de la economía y la historia social. Además, a través de esta obra se contribuye claramente al desarrollo y la difusión de la papirología. Su obra tiene una magnífica profundidad y diversidad cuyo alcance va más allá de un estudio de género, ya que la cantidad de datos y perspectivas que maneja la autora demuestran la calidad de su estudio. Por otro lado resultaría sumamente interesante ampliar este mismo estudio a los otros periodos que aparecen en la obra de Bagnall y Cribiore, para así culminar realizando un estudio comparativo de los cambios sociales y de la construcción del género entre el año 300 a. C. y el 800 d. C. Asimismo, también supondría un gran aporte científico una profundización en la historia emocional a través de las cartas de las mujeres: por ejemplo, tratando cómo vivían su emocionalidad y qué tipo de vínculos se generaban dentro de la familia. No obstante, el estudio de la autora ya es de por sí bastante extenso y polifacético, y es en sí mismo un gran aporte para el mundo de la investigación.

Alejandra Izquierdo Perales – Universidad Complutense de Madrid.

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[IF]

 

Assim na Terra como no Céu…: Paganismo, Cristianismo, Senhores e Camponeses na Alta Idade Média Ibérica (Séculos IV-VIII) – BASTOS (PL)

O livro aqui resenhado é na realidade uma revisitação de Mário Jorge à sua tese de doutorado, defendida em 2003. Mário Jorge é atualmente professor associado do Departamento de História da Universidade Federal Fluminense, onde atua também no programa de Pós-Graduação, e também pesquisador do “’Translatio Studii’ – Núcleo Dimensões do Medievo”, e do “Núcleo Interdisciplinar de Estudos e Pesquisas sobre Marx e o Marxismo – Seção Pré-Capitalismo (NIEP-Marx-PréK)”, os dois grupos de pesquisa sendo registrados no CNPq. Formado bacharel em História pela Universidade Federal do Rio de Janeiro, também é Mestre e Doutor em História Social, pela Universidade Federal Fluminense e Universidade de São Paulo, respectivamente. Leia Mais

Theodosius II: Rethinking the Roman Empire in Late Antiquity – KELLY (H-Unesp)

KELLY, Christopher (org.). Theodosius II: Rethinking the Roman Empire in Late Antiquity. Cambridge/UK: Cambridge University Press, 2013. eBook. Resenha de: FIGUEIREDO, Daniel de. História [Unesp] v.34 no.2 Franca July/Dec. 2015.

Teodósio II governou o Império Romano do Oriente, já separado administrativamente da porção ocidental, por longos quarenta e dois anos (408-450 d.C.). Um dos primeiros registros que se dispõe da sua personalidade é fornecido pelo escritor eclesiástico Sócrates de Constantinopla que o descreveu, no livro VII da sua História Eclesiástica, como “extremamente doce em comparação a todos os homens que estão sobre a terra”. Relatos dessa natureza, dentre outros do período, que chegaram até nós, certamente contribuíram para a construção, pela historiografia antiga e moderna, de uma imagem de desaprovação desse imperador. Nesses relatos, Teodósio II é associado a um governante ineficiente, fraco e suscetível de ser manipulado pelas redes de influências de poderosos cortesãos e bispos da hierarquia eclesiástica em construção.

Essa perspectiva negativa das ações de Teodósio II frente aos desafios que lhes foram apresentados foi, em grande medida, realçada pelos intermináveis conflitos teológicos protagonizados por diferentes facções episcopais que buscavam se afirmar como referência em ortodoxia a ser seguida. A sensação de caos que teria caracterizado aquele contexto, de acordo com algumas análises historiográficas, projetava uma falta de autoridade das ações imperiais na condução desses conflitos. Isso poderia, inclusive, ameaçar a sua posição de governante. Contudo, esse viés de análise tem sido reavaliado por pesquisas mais recentes que buscam encarar a documentação textual do período como artefatos discursivos retóricos de alta carga subjetiva. Como já alertava Jean-Michel Carrié (1999) – na introdução da obra conjunta com Aline Rousselle, L’Empire Romain en Mutation: des Sévères à Constantin – 192-337 – muitas vezes produzida em momentos de conflitos, a documentação do período, à primeira leitura, pode induzir o historiador a interpretar os acontecimentos em conformidade com as paixões partidárias das facções em confronto. Não podemos deixar de perceber, ainda, o interesse propagandístico que norteou a preservação e a transmissão desses documentos que, certamente, pode ter contribuído para enaltecer a imagem de aliados ou destruir a reputação de desafetos.

A proposta dessa obra ora resenhada, Theodosius II: Rethinking the Roman Empire in Late Antiquity (2013), conforme indica o seu organizador Christopher Kelly, não se trata de uma tentativa revisionista em ampla escala da reputação desse imperador. Trata-se, acima de tudo, de reavaliar os aspectos chave da política administrativa por ele conduzida, em conjunto com seus auxiliares mais próximos. As estratégias implementadas a partir dessa colaboração possibilitou a sua permanência como o governante que por mais tempo administrou o império, a despeito das deficiências que lhes são atribuídas. Além de trazer importantes considerações sobre o governo de Teodósio II, na sua apresentação da obra, Kelly faz uma abrangente revisão historiográfica acerca do período teodosiano e estabelece um rico diálogo com e entre os capítulos subsequentes, assinados por historiadores de destaque no tema.

Esse objetivo de releitura do governo teodosiano muito vem a contribuir para o entendimento mais amplo do período que se convencionou chamar de Antiguidade Tardia. Essa periodização, atualmente melhor estabelecida entre meados do século III até o século VIII d.C., busca observar as transformações pelas quais passou a sociedade romana nas diferentes esferas da vida social, política, econômica e cultural. Desse modo, ao até então propalado “declínio e queda” do império descortina-se novos modos de enxergar o período como num momento rico em possibilidades de análises e singular em relação ao período clássico precedente e ao medievo que o sucedeu. A presente obra contribui para esse novo olhar a partir de uma leitura enriquecedora da documentação explorada, que em muito pode contribuir para as reflexões dos pesquisadores que trabalham com diferentes tipos de textos produzidos no período. Como exemplo de documentos trabalhados na presente obra citamos o Código Teodosiano, a Notitia Dignitatum, as Histórias Eclesiásticas, asNovellae (novas leis emitidas entre 438 e 441), os Acta Conciliorum Oecumenicorum,Panegíricos, dentre outros.

Nesse sentido, além do Capítulo 1 introdutório, que compõe toda a Parte I do livro, de autoria do organizador, Christopher Kelly, seguem-se mais dez capítulos, divididos em três diferentes áreas de interesses. A Parte II, intitulada Arcana imperii (Capítulos de 2 a 5), busca analisar os problemas de se construir um relato satisfatório da complexa dinâmica política do império e, em particular, o papel e a influência dos grupos que competiam na Corte em Constantinopla. Na Parte III,Past and present (Capítulos de 6 a 8), são expostas algumas preocupações contemporâneas dos autores teodosianos no sentido de apresentar uma retórica de unidade do império que, de fato, já se encontrava dividido política e administrativamente. A Parte IV, Pius princeps (Capítulos de 9 a 11), explora as dificuldades de apresentar, louvar e relembrar uma imagem de Teodósio II como um pio governante cristão.

Afunilando as três áreas de interesses acima citadas, no Capítulo 2 intituladoMen without women: Theodoisus’ consistory and the business of government, Jill Herries indica sua percepção, a partir da análise do Código Teodosiano, da forma colegiada com que as decisões eram tomadas na Corte imperial em Constantinopla. Ao estabelecer diálogo com a obra de Kenneth Holum,Theodosian Empresses: Women and Imperial Dominion in Late Antiquity, de 1982, a autora minimiza a ascendência atribuída àAugusta Pulquéria, irmã mais velha de Teodósio II, como canal de influência poderoso nas decisões tomadas na Corte. Para ela, a dinâmica dos grupos de interesses em uma Corte multipolar, cujos membros eram prestigiados pelo imperador, é uma resposta à estabilidade do governo teodosiano. No Capítulo 3, Theodosius and his generals, Doug Lee percebe a mesma estratégia imperial de privilegiar a diversidade no campo militar em consonância com o que indicou Harries na sua análise sobre o Consistorium. Lee observa que a inexistência de tentativas a usurpações pode estar relacionada à escolha de generais portadores de diferentes visões político-religiosas. A análise prosopográfica por ele empreendida identificou generais não cristãos, arianos e de outras tantas formas de cristianismos que interagiam na sociedade romana do período. Essa estratégia dinástica teodosiana teria tido o efeito de dissuadir as ambições de ascensão de qualquer desses generais ao comando do poder imperial.

No capítulo 4, Theodosius II and the politics of the first Council of Ephesus, Thomas Graumann analisa duas comunicações oficiais do imperador (sacrae) e uma carta dirigida ao bispo Cirilo de Alexandria. Nesses documentos, Graumann indica como, na perspectiva imperial, o primeiro Concílio de Éfeso, reunido em 431, foi conduzido por funcionários imperiais no sentido de dar uma percepção de unidade à Igreja a despeito do relacionamento tenso entre os vários grupos de interesse, de modo que nenhuma facção emergisse dominante. Encerrando essa segunda parte, no Capítulo 5, Olympiodorus of Thebes and eastern triumphalism, Peter Van Nuffelen destaca como o cronista não cristão Olimpiodoro, cuja obra foi perdida, mas resumida por cronistas posteriores, oferece um valioso relato dos eventos ocorridos no Ocidente entre 407 e 425. Ao buscar descrever sua percepção de instabilidade reinante na porção ocidental, Olimpiodoro o faz em contraste com a construção de uma imagem de um império oriental estável. Nesse sentido, Nuffelen inova ao mostrar como Olimpiodoro, ao escrever sua história do Ocidente tendo como espelho o Oriente, contribuiu para difundir uma ideologia triunfalista e integradora do império oriental teodosiano.

No Capítulo 6, Mapping the world under Theodosius II, Giusto Traina percebe como além do Código Teodosiano, a Notitia Dignitatum – documento que elenca a estrutura administrativa civil e militar tanto do Oriente quanto do Ocidente – serviu a propósitos propagandísticos como expressão da importância que o regime teodosiano dava a uma ideia de Império Romano como estrutura unitária, embora tal unidade fosse apenas virtual. No contexto da sua elaboração (datada em torno de 401 para a parte oriental e atualizada na década de 420 no Ocidente), a Notitiabuscava oferecer uma visualização ideológica do poder imperial em termos geográficos. No Capítulo 7, “The insanity of heretics must be restrained”: Heresiology in the Theodosian Code, Richard Flower explora os tratados de heresiologia como oDe haeresibus, de Agostinho de Hipona, e oPanarion, de Epifânio de Salamina, e os compara com um pronunciamento de Teodósio II, emitido em 428, e preservado na forma de lei com o títuloDe haereticis no Código Teodosiano 16.5.65. De acordo com Flower, embora esses tratados de literatura técnica, para ele fonte de conhecimento mais seguro e confiável, tenham em alguma medida inspirado a lei de repressão aos heréticos inscrita no Código Teodosiano 16.5.65, essa legislação deve ser lida no contexto da sua aplicação. Esse cuidado decorre da prevalecente tendência de condenação de oponentes teológicos visando à criação de uma autoridade religiosa durante o governo de Teodósio II. Ou seja, o autor busca demonstrar uma seletividade no momento da aplicação da lei.

Finalizando a terceira parte do livro, no Capítulo 8, Classicism and compilation, interaction and tranformation, Mary Whitby nos fornece uma interessante análise de como os textos da literatura grega do século V d.C. estabeleceram interação com os gêneros clássicos. Para ela, essa tendência estava associada a crescente importância do cristianismo na sociedade romana. Whitby analisa uma pletora de gêneros literários como as Vidas, orações fúnebres, a História Lausíaca, osflorilegia, diálogos, enciclopedismos, paráfrases bíblicas e histórias eclesiásticas. Tais análises buscam observar a riqueza da produção literária durante o governo de Teodósio II, bem como a forma flexível e criativa com que os autores cristãos estabeleceram diálogo com as formas literárias do passado no sentido de dar autoridade aos seus escritos através uma retórica refinada.

No Capítulo 9, Stooping to conquer: the Power of imperial humility, Christopher Kelly novamente trás sua contribuição através da análise das cerimônias de humildade imperial (como ex. transferência de relíquias de mártires, longas procissões lideradas pelo imperador com pés descalços). Na sua leitura, tais acontecimentos estavam relacionados a estratégias orquestradas em que cerimônia religiosa e ideologia imperial se uniam tanto para dar sensação de proximidade com os cidadãos como para promover a piedade imperial. Estabelecendo um diálogo entre os panegíricos escritos no período com o Panegírico a Trajano, de Plínio o Jovem, Kelly demonstra como essas atitudes de humildade paradoxalmente aproximavam a família imperial de seus súditos e, ao mesmo tempo, acentuava a distância entre governante e governados com o intuito de justificar e legitimar a autocracia imperial. No Capítulo 10, The imperial subject: Theodosius II and panegyric in Socrates’ Church History, Luke Gardiner considera os problemas encarados pelo escritor eclesiástico Sócrates de Constantinopla na sua escrita sobre o regime teodosiano, ao qual era contemporâneo, particularmente em termos da reivindicação pública de piedade imperial. Gardiner observa uma estratégia similar adotada por Sócrates de Constantinopla, em sua História Eclesiástica, àquela adotada por Eusébio de Cesareia quando escreveu sobre o imperador Constantino. Os destaques e as habilidades atribuídas ao imperador, nesses panegíricos, serviam como estratégia para nuançar julgamentos de reprovação das decisões imperiais, em vista do risco de se criticar um imperador que ainda se encontrava no poder.

Encerrando essa quarta parte e finalizando a obra, o Capítulo 11, sob o títuloTheodosius II and his legacy in anti-Chalcedonian communal memory, Edward Watts analisa a forma como o governo de Teodósio II foi avaliado em quatro textos egípcios escritos entre os séculos V e VIII d.C.: o Plerophories, de João Rufus, a História de Dióscoro, do Pseudo-Theopistus, asCrônicas, de João de Nikiu e o Synaxary – um catálogo que lista os santos comemorados em cada dia do calendário egípcio. Watts observa que a tendência desses textos em realçar aspectos positivos do governo de Teodósio II, descrevendo aquele momento como o auge do império cristão e o paraíso da ortodoxia, tinha por estratégia estabelecer um contraste com o governo do imperador Marciano (450-457). No Concílio de Calcedônia, em 451, cujas decisões foram respaldadas por Marciano, ficou definido a natureza dual do corpo do Cristo encarnado, decisão essa que colidia com a doutrina que apregoava a união dessas naturezas, bastante popular na tradição egípcia e inspirada nos ensinamentos do bispo Cirilo de Alexandria.

Em vista da riqueza das temáticas analisadas, bem como a originalidade com que a documentação textual é trabalhada nos diferentes capítulos, consideramos que a presente obra passa a se constituir referência para os estudiosos dispostos a enfrentar os desafios de melhor entender o governo de Teodósio II. A grande quantidade de documentos remanescentes desse período encontra-se a espera de outras tantas abordagens instigantes como as que foram oferecidas nessa coletânea. Esse livro certamente trará, também, valiosas contribuições a todos os pesquisadores que se debruçam sobre o recorte cronológico denominado de Antiguidade Tardia, assim como aos historiadores em geral por seu caráter inovador na leitura da documentação.

Daniel de Figueiredo – Doutorando em História Antiga. Programa de Pós-graduação em História da Faculdade Ciências Humanas e Sociais. UNESP – Universidade Estadual Paulista – Campus de Franca – Av. Eufrásia Monteiro Petráglia, n. 900, CEP: 14409-160, Franca, São Paulo, Brasil. Bolsista FAPESP.

Zelota: a vida e a época de Jesus de Nazaré | Reza Aslan

Muito se fala sobre Jesus Cristo. Muito se escreve sobre ele. Mas Jesus de Nazaré, o Jesus histórico ainda é muito pouco conhecido. O livro de Reza Aslan procura apresentar não só o judeu da Galileia, executado pelos romanos durante a Páscoa judaica no começo do século I, como também a sociedade em que ele viveu.

Reza Aslan nasceu no Irã, mas sua formação acadêmica foi toda nos EUA. É interessante observar, que logo no início do livro o autor nos fala dessa experiência. Como ele relata nas Notas do Autor, na parte inicial do livro, Aslan nasceu em uma família de muçulmanos, que emigraram do Irã após a revolução sua família acabou por afastar-se do islamismo. Aslan deu mais um passo na integração ao novo país quando se converteu ao cristianismo aos quinze anos num acampamento evangélico para universitários. Parecia-lhe que agora ele estava mais de acordo com a América.

No entanto, com a continuidade de seus estudos acadêmicos, um fosso entre o Jesus que pregavam na Igreja e o Jesus histórico o levou a dar mais uma guinada em sua vida. Acabou rejeitando a sua fé. No entanto suas pesquisas lhe revelaram um Jesus mais real e digno de confiança do que aquele da igreja. Seu livro é uma tentativa de apresentar as demais pessoas esse Jesus de Nazaré.

O livro está dividido em três partes e concluído por um Epílogo. Na parte I (capítulos 1 ao 6), ele descreve a Palestina do tempo de Jesus, com suas tensões entre as classes sociais, entre os grupos religiosos e entre a população local e os invasores romanos. Na parte II (capítulos 7 ao 12), ele vai tratar da vida de Jesus, seus ensinamentos e alguns dos episódios que Aslan considera chaves para entender quem foi e o que pregava Jesus de Nazaré. A parte III (capítulos 13 ao 15) é dedicada a apresentar como a Igreja foi desconstruindo a imagem do Jesus histórico e a substituindo pela de Jesus Cristo, o filho de Deus, modificando sua mensagem estritamente judaica (apresentada na parte II) por uma mensagem mais universal, que transcendesse as fronteiras do judaísmo. Por fim o Epílogo, mostra o que ele considera o desfecho: a transformação do camponês galileu do século I em Deus, com o concílio de Nicéia codificando e tornando ortodoxa uma crença que já era bastante comum na Igreja da época.

O autor acrescentou a obra um mapa da Palestina do século I e uma ilustração descritiva do Templo de Jerusalém, construído durante o reinado de Herodes, o grande. Aslan também fornece dezenas de notas explicativas sobre cada capítulo do livro que valoriza a obra como um recurso para o pesquisador de religiões que desejar aprofundar-se mais sobre o tema do Jesus histórico e a Palestina do primeiro século.

Aslan explica que os evangelhos foram escritos décadas após a morte de Jesus, por volta do ano 70. Fora eles, os escritos mais antigos sobre Jesus são as cartas de Paulo, que também foram escritas algumas décadas depois de sua morte, por um homem que afirma expressamente não ter conhecido Jesus, nem buscado informações sobre ele com aqueles que foram seus discípulos diretos. Foi durante essa ausência de documentos escritos que ele acredita que a imagem que se tinha de Jesus foi radicalmente alterada.

Mas qual então era a imagem que os primeiros discípulos e seguidores tinham de Jesus? Para o autor, Jesus era sim mais um dos legítimos representantes do conturbada Palestina do século I. Uma terra na qual os invasores romanos impunham suas leis e seus impostos e onde era cada vez maior a crítica aos privilégios da rica classe sacerdotal, que em aliança com os invasores governava o país. Por todos os cantos daquela terra homens levantavam-se contra o estado das coisas, muitos deles acreditando serem enviados de Deus para expulsar os romanos e restaurar a pureza do culto a Deus no grande templo de Jerusalém.

Dessa forma, desde a conquista romana até a destruição de Jerusalém e do Templo, os judeus viram levantar-se messias e profetas, alguns mais bem-sucedidos que outros, conduzindo multidões a revolta contra o poder constituído. Mas Jesus ainda era uma figura controvertida. Sua pregação, registrada nos evangelhos muitas vezes se contradiz. Numa hora ele prega a paz e em outra diz ter vindo a terra para trazer a espada. Muito dessa contradição pode ser, segundo o autor, fruto dos evangelhos que mesclavam fatos históricos, com fábulas e mitos sobre Jesus, como se costumava fazer na escrita oriental da época, para dar autoridade e beleza ao texto. Aslan chama a atenção para o fato que os escritores dos evangelhos não teriam como estar familiarizados com a nossa noção de veracidade histórica, de se aterem aos fatos.

Para Aslan, Jesus seria uma adepto da chamada “Quarta filosofia”, assim chamada para diferenciar dos outros grupos: saduceus, fariseus e os essênios. Essa filosofia teria sido fundada por dois líderes rebeldes judeus que assumiram um fervoroso compromisso com a libertação de Israel e sua insistência a não servir a nenhum senhor a não ser Deus. Seriam zelotas, palavra derivada de zelo, que segundo Aslan (pag. 65)

…implicava uma adesão estrita a Torá e à Lei, uma recusa em servir a qualquer mestre estrangeiro – servir a qualquer mestre humano de maneira geral – e uma devoção à soberania de Deus. Ser zeloso ao Senhor era andar nas pegadas ardentes dos profetas e heróis do passado, homens e mulheres que não toleraram ninguém que quisesse se associar a Deus, que não se curvaram a nenhum rei exceto o Rei do Mundo e que lidaram cruelmente com a idolatria e com aqueles que transgrediram a lei de Deus.

Não eram um partido político ou uma associação, faz questão de esclarecer o autor, nem se pode confundir com o partido zelota surgido décadas depois em 66 dc. Era um desejo, uma ideia de piedade, ligado a uma expectativa apocalíptica. Uma crença que se difundia principalmente entre os camponeses e as camadas mais pobres da população de que o reino de Deus estava próximo.

E era este o cerne da pregação de Jesus e de sua atuação. Para exemplificar Aslan utiliza uma conhecida passagem do evangelho, quando em resposta a pergunta de que se era ou não lícito pagar impostos a César, Jesus responde, “devolvei a César o que é de César e a Deus o que é de Deus.” O autor mostra que essa resposta é uma das principais evidencias de que Jesus era um zelota. Nesta afirmação Jesus reivindica a terra que os romanos tomaram porque seu legítimo proprietário é Deus. Seria o bastante para que ele fosse enquadrado como um bandido, o que seria confirmado depois, quando da prisão de Jesus, quando um grupo armado de espadas e clavas é enviado a seu encontro.

Mas o que faria de Jesus diferente de tantos candidatos a messias surgido durante aquela época conturbada. Aslan mostra que sua fama como curandeiro e exorcista o tornou uma figura diferente das demais. Diferente de nosso pensamento racional atual, no tempo de Jesus as pessoas estavam mais abertas ao sobrenatural, ao impacto do maravilhoso em suas vidas, e aquele pregador itinerante judeu respondia a suas expectativas com milagres, e, o que era mais espantoso para a época, nada cobrava por eles. Aqui, Aslan delimita a separação entre o acadêmico, o estudioso de Jesus e o seguidor: a crença nos milagres. Mas ele chama a atenção para o quão estéril é essa discussão, e argumenta que as pessoas que seguiam Jesus acreditavam nesses milagres e em nenhum momento foi posta em dúvida as qualidade de Jesus como milagreiro e exorcista sejam por fontes canônicas ou não. Mesmo os inimigos da Igreja, em suas lutas e debates contra ela colocaram em dúvida a capacidade de Jesus de realizar milagres, preferindo acusa-lo de fazê-lo por meio de magia, afirmando mesmo que ele não passava de um mágico.

Uma outra diferenciação entre Jesus e os demais milagreiros e exorcistas da época era a reivindicação messiânica que Jesus fazia para si mesmo. Seus prodígios, milagres e sinais eram a prova de que o Reino de Deus estava chegando.

Como o Reino de Deus estava próximo de ser estabelecido e ele escolheu 12 apóstolos (representando as 12 tribos de Israel), que estariam a frente de Israel. Nesse reino não haveria espaço para estrangeiros, ou para aqueles que não se submetessem ao Deus de Israel. O Deus sangrento que ordenou aos israelitas não pouparem nem mesmos os animais dos povos que habitavam Canãa, quando da conquista, o Deus coberto em sangue dos inimigos tão presente nas mensagens proféticas de Israel. Aslan acredita que não há evidencias que comprovem que seja outra concepção que Jesus tinha sobre Deus. Nos evangelhos ele se recusa abertamente a atender estrangeiros e quando ordena a seus discípulos para irem pregar sobre o advento do Reino de Deus, os adverte a não entrar em cidades estrangeiras.

Durante seu ministério Jesus prepara-se para a tomada do poder e no livro de Aslan pode-se acompanhar passo a passo essa preparação. No entanto no momento final, ele falha. Em Jerusalém, na Páscoa, a mais importante festa judaica, com a cidade lotada de peregrinos o drama de Jesus se desenrola. Jesus é preso e crucificado como sedicioso. Ele ousara assumir funções régias. Aslan acredita que diferentemente do que é apresentado no evangelho, não houve julgamento. Considerado criminoso político ele foi crucificado para que servisse de exemplo a todos os que também desejassem revoltar-se contra Roma. A história de Jesus poderia ter terminado ali, assim como a de vários aspirantes a messias que vieram antes ou depois dele.

No entanto, os seguidores de Jesus continuaram juntos e sua pregação consistia que ele fora ressuscitado dentre os mortos. Judeus que vivam fora da Palestina, helenizados e desejosos de praticar um judaísmo mais atenuado, começam a converter-se a esse ramo do judaísmo e começam a transformá-lo para que o cristianismo se tornasse mais aceitável fora dos círculos judaicos. Paulo, um judeu converso anos depois da morte de Jesus, foi um dos principais agentes dessa transformação do cristianismo. Eles se desvencilhavam das escrituras do judaísmo e faziam sua crença mais universal, mais cosmopolita.

Aqui entra o que Aslan considera um dos primeiros embates do cristianismo: a luta pela hegemonia entre a posição defendida por Paulo a posição do Conselho Apostólico, sediado em Jerusalém e liderado por Tiago, o irmão de Jesus. Para o autor as cartas de Paulo foram escritas como armas nessa luta que segundo Aslan, Paulo acabou perdendo, conforme descrito nos Atos dos Apóstolos, ao ter que submeter-se aos rituais de purificação que ele deplorava.

No entanto, a vitória de Tiago e do seu cristianismo primitivo e fechado, um ramo do judaísmo, foi provisória. Quando os romanos destroem Jerusalém, os cristãos decidem cortar os laços com o judaísmo e apresentar os judeus como culpados pela morte de Jesus. Buscam então inspiração em Paulo, para transformar o camponês zelota, cujos os seguidores acreditaram ter ressuscitado depois de sua execução em Deus.

Aslan percorre em seu livro boa parte da história da Palestina. Para entender Jesus como um homem de seu tempo, para mostrar que além da figura que é apresentada pela Igreja, há uma figura tão fascinante quanto, que foi esquecida sobre camadas de doutrina elaboradas depois de sua morte. Apresenta um Jesus histórico. Apresenta um Jesus revolucionário. Apresenta um Jesus humano.

Wagner Pires da Silva – Graduando em História pela Universidade Estadual do Ceará – UECE.


ASLAN, Reza. Zelota: a vida e a época de Jesus de Nazaré. Trad. Marlene Suano. Rio de Janeiro: Zahar, 2013. Resenha de: SILVA, Wagner Pires da. Sobre Ontens. Apucarana, p.184-187, out. 2014.

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Doctrine and Power: Theological Controversy and Christian Leadership in the Later Roman Empire – GALVÃO-SOBRINHO (RTF)

GALVÃO-SOBRINHO, Carlos Roberto. Doctrine and Power: Theological Controversy and Christian Leadership in the Later Roman Empire. Berkeley/Los Angeles/London: University of California Press, 2013. Resenha de: FIGUEIREDO, Daniel. Revista Territórios & Fronteiras, Cuiabá, v. 7, n. 1, jan.-jun., 2014.

Quais os mecanismos que levaram à transformação da liderança cristã, ou seja, do bispo cristão, em uma força política e social de destaque no Império Romano na primeira metade do século IV d. C.? Essa é a pergunta central do livro Doctrine and Po-wer: theological controversy and Christian leadership in the later Roman empire (2013), de Car-los Roberto Galvão-Sobrinho. As reflexões do autor sobre essa temática remontam ao final da década de 1990, momento em que defendeu o seu doutoramento1 na Yale University, sob a supervisão de Ramsay MacMullen. Atualmente, Galvão-Sobrinho é professor-associado de História Antiga e História da Medicina na University of Wis-consin2.

Como destaca o autor, a despeito do crescimento das pesquisas que envolvem o assunto, encontramos ainda muitos estudos que se concentram na perspectiva teológica da atuação desses indivíduos, na sua dimensão intelectual, em detrimento de uma maior problematização acerca do impacto da atuação dessas lideranças na vida da Igreja e da cidade (p. 2). Contudo, observa-se que, a partir das últimas décadas do século passado, historiadores da Antiguidade Tardia têm privilegiado o estudo dessas lideranças inseridas no seu contexto de atuação. Eles buscam explicar a complexidade das relações sociais e dos conflitos engendrados por essas relações, que possibilitaram a emergência de líderes revestidos de poder e autoridade. Novas perspectivas de análises se abriram a partir das recentes abordagens preconizadas pelas Histórias Política e Cultural, sobretudo na forma de encarar uma documentação retórica e propagandística que, produzida em momentos de conflitos, muitas vezes chegou até nós permeada pelos interesses das facções em confronto. Portanto, percebe-se, a partir daí, que a dimensão religiosa no período não pode ser desvinculada das demais esferas da vida social, sobretudo da dimensão política, sob pena de se incorrer numa produção artificial de sentidos acerca da atuação desses indivíduos que nos legaram uma massa documen-tal que tem muito a nos dizer para além da história das ideias.

Vislumbramos uma produção historiográfica crescente nessa nova perspectiva que, muito embora o seu grosso recaia sobre historiadores europeus e estadunidenses, também se observa, mais recentemente, a inserção de pesquisadores brasileiros nessa nova fronteira de estudos sobre as implicações político-sociais das controvérsias teológicas no Império romano da Antiguidade Tardia. Dentre essas pesquisas, não há dúvidas que, pela originalidade com que conduz o seu trabalho, podemos inserir essa obra de Galvão-Sobrinho entre aquelas que se tornarão referência para os estudiosos do tema.

Fazendo uso de um extenso corpus documental3, somente possível a um pesquisador com vasta erudição, Galvão-Sobrinho também complementa a sua narrativa com um bom número de notas explicativas sobre essa documentação e a bibliografia utilizada (p. 187-271). Tais documentos abrangem o recorte cronológico de meados do século III d.C. a meados do século IV d.C. nas províncias romanas orientais de fala grega. Para o autor, esse recorte se justifica, pois, a despeito do mosaico de culturas locais, a região manteve certa uniformidade social, econômica, política e cultural que permitiu a ele tratá-la como uma unidade (p. 8). Isso possibilitou demonstrar o seu objetivo principal de que a extensão, tanto no tempo quanto no envolvimento expressivo de diferentes camadas da população por todo o Oriente (clérigos, pessoas comuns, funcionários da administração imperial e, até mesmo, dos imperadores), e o padrão de violência verificado, até então desconhecido nos conflitos teológicos anteriores, fizeram da Controvérsia Ariana4 um paradigma para se entender a afirmação das lideranças eclesiásticas revestidas de poder e autoridade naquele contexto. Ademais, o autor verifica, também, que em vários momentos da controvérsia as oportunidades reais de tolerância e entendimento mútuos foram ignorados ou não levados a sério. Isso, portanto, indica que os líderes da Igreja se engajaram não apenas em uma luta sobre a definição da verdade sobre Deus, mas, também, pela liderança das congregações cristãs e de seus recursos, que eram ativos políticos e econômicos significantes. Desse modo, “alimentar a disputa era questão crucial sobre o relacionamento entre autoridade e ortodoxia, teologia e poder” (p. 4).

Outra questão relevante, até então considerada pela historiografia como preponderante para o prolongamento e virulência da Controvérsia Ariana, refere-se ao envolvimento dos imperadores na querela. Ao contrário, Galvão-Sobrinho constata que a disputa tomou forma de uma crescente resistência e arraigada oposição às pressões imperais por uma uniformidade teológica, mesmo por parte de clérigos beneficiários do patrocínio imperial, que poderiam ter suas posições e vidas ameaçadas. Portanto, embora o autor constate que essas intervenções imperiais contribuíram para os tumultos persistentes, o envolvimento dos imperadores não explica os desafios ao poder imperial por parte do clero nem as sublevações que se originavam nas disputas locais. Desse modo, os eventos turbulentos que circundaram os acontecimentos do conflito, além de uma questão propriamente teológica sobre a definição de Deus, também estavam relacionados às tensões inerentes da própria estrutura interna da organização eclesiástica. Nesse sentido, a análise também perpassa pelas considerações de Pierre Bourdieu, que constatou que a esfera teológica é um lugar de concorrência e as ideologias produzidas nela visando à instauração de um monopólio dos instrumentos de salvação estão propensas a serem utilizadas em outras lutas, como, por exemplo, a disputa pelo poder na hierarquia eclesiástica, conforme as diferentes posições ocupadas pelos seus membros nessa organização.

Para explicar, então, as implicações mais amplas do engajamento das lideranças eclesiásticas nas controvérsias teológicas do século IV d.C. que contribuíram para a construção da autoridade episcopal o autor estrutura seu trabalho em oito capítulos divididos em três partes5. O capítulo 1 (Christian Leadership and the Challenge of Theology), começando pelo século III d.C., traz uma discussão geral dos desafios colocados aos líderes da Igreja num momento em que a questão da autoridade começa, cada vez mais, repousar nas reivindicações deles como representantes do espírito de Deus. Quando se acreditava que os bispos desviavam da “verdade”, como acontecia nas disputas teológicas, essas reivindicações eram questionadas e a legitimidade delas colocadas em dúvida (p. 15-22). O capítulo 2 (“Not in the Spirit of Controversy”: Truth, Leadership, and Solidarity), examina como esses bispos reagiram àqueles desafios no século III d.C., mostrando que, quando confrontados com a dissidência doutrinal, eles se esforçavam para finalizar os desentendimentos e resolver os conflitos por meio da negociação e do debate. Para o autor, a ausência de critério preciso para a ortodoxia e a favorável ambiguidade da “regra da fé” desencorajava sustentar a confrontação (p. 23-33).

Com a emergência da Controvérsia Ariana, o autor percebe uma mudança, para ele fundamental, na natureza da resposta dos bispos aos desentendimentos teológicos. A persistente confrontação, combinada com uma determinação para minar os prelados rivais, veio a substituir o anterior esforço pelo consenso. Nesse ponto é que percebemos a inovadora contribuição de Galvão-Sobrinho para a análise do problema. Essa mudança é primeiro percebida em Alexandria, cidade em que a controvérsia emerge, resultando na necessidade de alcançar maior precisão e clareza em definir a verdade sobre a divindade. Tais considerações são levantadas no Capítulo 3 (Precision, Devotion, and Controversy in Alexandria) para indicar como as novas definições sobre Deus alteraram os relacionamentos entre os líderes da Igreja. Uma combinação entre essa precisão para definir a verdade e o esforço para desacreditar os oponentes (35-46). Na sequência, o capítulo 4 (Making the People a Partner to the Dispute) examina as consequências dessas ações, seguindo de perto os esforços dos clérigos rivais em Alexandria em envolver suas congregações nas disputas. Nesse momento é que se percebe a emergência de um novo tipo de líder na Igreja, “impertinente, empreendedor e combativo” (p. 47-65). O capítulo 5 (“For the Sake of the Logos”: Spreading the Controversy), examina como a disputa migrou para fora do Egito e observa o desenvolvimento de ações similares em outros lugares do Oriente (p. 66-77).

O capítulo 6 (“To Please the Overseer of All”: The Emperor’s Involvement and the Politization of Theology), busca analisar o impacto sentido na disputa a partir da intervenção do imperador Constantino, através da criminalização da dissidência doutrinal que se seguiu à proclamação da ortodoxia nicena (325), tornando as posições teológicas mais politicamente carregadas (p. 78-97). Uma vez que o Concílio de Niceia falhou em produzir um consenso teológico, a disputa reacendeu logo após o concílio e os desentendimentos teológicos se tornaram mais ameaçadores. Desse modo, o capítulo 7 (Claiming Truth, Projecting Power, A.D. 325-361) trata do ambiente politicamente carregado do tempo de Niceia até a morte de Constantino. Ele mostra como os prelados reagiram ao sentido de insegurança gerado pela falta de consenso e compromisso e as ações tomadas para mobilizar os recursos da Igreja para afirmar autoridade e empreender campanhas para suprimir a oposição, eliminar dissidentes e promover suas visões para um campo cada vez maior. A consequência dessas ações foi a consolidação de um novo estilo de liderança que havia emergido nos anos iniciais da Controvérsia Ariana (p. 99-124). Por fim, no capítulo 8 (The Challenge of Theology and Power in Action: Bishops, Cities, and Empire, A.D. 337-361), o autor transporta aqueles desenvolvimentos para a metade do século IV d.C., da morte de Constantino ao início da década de 360. O capítulo mostra como os bispos conceberam novas estratégias de poder que os possibilitou afirmar sua autoridade, algumas vezes em completa oposição ao imperador (p. 125-151): O recurso à violência continuou a ser um elemento chave nesse processo, mas a novidade nas décadas de 340 e 350 foi, primeiro, sua escala e destrutividade e, segundo, sua “rotinização”. Episódios de violência coletiva, em particular, sejam espontâneos ou orquestrados pelos líderes eclesiásticos ou seculares, tornaram-se muito mais frequentes, de fato, frequentemente o meio preferido de conduzir a disputa: espancamentos, abusos, banimentos, perdas de propriedade e vida tornaram-se características comuns da vida em muitas comunidades cristãs conturbadas, com os líderes da Igreja atacando dissidentes e compelindo os fiéis a abraçar suas visões.

[…] o continuado conflito teológico nos anos depois da morte de Constantino produziu “modos de comportamento” ou maneiras de ser e agir – um habitus, na definição de P. Bourdieu – que contribuiu para transformar o episcopado em uma poderosa força social e política, empurrando os líderes da Igreja para o centro da vida pública e reconfigurando as relações entre clérigos e os tradicionais detentores do poder, incluindo o imperador (p. 126-127, destaques do autor).

Por meio dessas considerações, indicamos que esse trabalho de Galvão-Sobrinho é leitura fundamental para os pesquisadores dos conflitos político-religiosos e administrativos na Antiguidade Tardia. Percebemos que esses padrões de violência e a perpetuação dos conflitos nortearam as controvérsias que se adentraram para o século V d.C., mesmo a despeito da oficialização de uma daquelas formas de cristianismos como ortodoxa, em 380 d.C. O que se percebe é que a afirmação desse ethos reuniu condições para que personagens investidas de legitimidade político-espiritual transfe-rissem para o plano político-religioso os seus projetos escatológicos.

1 GALVÃO-SOBRINHO, Carlos Roberto. The Rise of the Christian Bishop: doctrine and power in the later Roman Empire, A.D. 318-380. Tese (Doctor of Philosophy). 334 f. Yale University, Graduate School, New Haven/USA, 1999.

2 Vide https://www4.uwm.edu/letsci/history/faculty/galvao.cfm. Acesso em 14/04/2014.

3 Uma extensa bibliografia das fontes é indicada nas páginas 183-185 e no Apêndice, p. 161-182).

4 Conflito que se iniciou nas comunidades cristãs de Alexandria no início do século IV d.C. e que tentava explicar como é possível acreditar que Jesus fosse um ser divino e insistir, ao mesmo tempo, na exis-tência de um só Deus. Tais conflitos se deram em torno, sobretudo, das ideias do presbítero Ário e seus seguidores. Em suma, para Ário, e as diferentes nuances de pensamento que a sua doutrina ensejou, a Palavra, não é coeterna com o Pai, inconcebida como ele é, pois é do Pai que ela recebe a vida e o ser. Portanto, Jesus, a Palavra ou o Logos (nomes pelos quais se designa a segunda pessoa da Trindade) é dependente e subordinado ao Pai (Deus). Tais ideias colidiam com a ortodoxia que viria a ser oficializa 5 Part one – Points of departure: theology and Christian leadership in the third-century Church; Part two – God in dispute: devotion and truth, A.D. 318-325 e part three – Defining God: truth and power, A. D. 325-361.

Daniel de Figueiredo – Universidade Estadual Paulista “Júlio de Mesquita Filho” UNESP/Franca Correspondência: Faculdade de Ciências Humanas e Sociais, Departamento de História. Av Eufrásia Monteiro Petráglia, 900 – Centro – 14409-160 – Franca, SP E-mail: [email protected].

 

 

Variações sobre o prazer: Santo Agostinho, Nietzsche, Marx e Babette – ALVES (Tempo)

ALVES, Rubem. Variações sobre o prazerSanto Agostinho, Nietzsche, Marx e Babette.  São Paulo: Editora Planeta do Brasil, 2011. 188 p. Resenha de: COSTA, Tati. Livro para saborear: método científico regado a sensibilidades. Tempo v.19 no.35 Niterói jul./dez. 2013.

Pelo que sei, só existe um lugar, no universo inteiro,
onde o puro pensamento é capaz de mover
a matéria. Esse lugar é o corpo. No corpo, a gente
pensa na moqueca e a boca fica cheia d’água. (p. 144)

Resenhar obra de Rubem Alves é saboroso desafio pela qualidade de sua escrita e erudição de seus conhecimentos. Resenhar, com objetivo de circulação acadêmica orientada ao conhecimento histórico, é como acrescentar pitada de pimenta ao desafio. Porque a experiência de vida narrada pelo autor, então aos 77 anos, carrega uma provocação ao fato de que ambientes educacionais, acadêmicos e científicos ignoram o aspecto sensível do conhecimento e as dimensões do amor, prazer, desejo e alegria. Felizmente, nas ciências humanas, algumas experiências com história do tempo presente têm se dedicado a desafios semelhantes. Por exemplo, já se trilha com sabedoria a história das sensibilidades; já se trabalha, há algum tempo, a arte de uma boa conversa nas pesquisas com história oral. E, na história cultural, cada vez mais nos debruçamos sobre as artes e artistas da poesia e literatura, da música, da culinária, das imagens, buscando dimensões de economias do desejo ali presentes. Desde o início, o autor sugere aproximações entre a construção do conhecimento e a gastronomia, destacando as coincidentes raízes etimológicas de saber e sabor. Recorda inclusive que, antigamente, quando uma comida era saborosa, dizia-se: “esta comida sabe bem”.

O livro transita por variações nas quais os objetos de análise são retomados por diferentes pontos de vista e, a cada capítulo, têm caráter ensaístico. Além do prefácio, do próprio autor, 12 ensaios variam bastante em estrutura narrativa. Nos títulos, lê-se marcante presença de bom humor, combinado com provocações críticas. As notas de rodapé, por exemplo, recebem o nome de notas de canapé, termo que Rubem Alves considera mais apropriado, pois devem ser “coisas pequenas e saborosas, algumas doces, outras apimentadas, que abrem o apetite, e que são servidas no meio da festa”.1

Atenta, sobretudo, às questões de história e memória, algo que ocupa significativamente a cena dos atuais estudos históricos, minha observação versa sobre o potencial metodológico da obra como contribuição para as pesquisas em História cultural, História do tempo presente e História oral. Além disso, o livro oferece uma bela retomada de autores clássicos, prato cheio para quem pesquisa apropriações e percursos de leitura a respeito de Nietzsche, Marx, Fernando Pessoa, Bachelard, Paulo Freire, Wittgenstein, Manoel de Barros, Guimarães Rosa, William Blake, entre outros.

A velhice é o ponto de onde fala (ou escreve) o autor: “A consciência da morte nos dá uma maravilhosa lucidez”.2 Tal singularidade sobre a fase da vida nos informa a respeito tanto dele quanto das categorias que lhe são atribuídas: escritor vencedor do prêmio Jabuti em 2009, professor emérito da Universidade Estadual de Campinas (Unicamp), pedagogo, poeta, cronista, contador de estórias, ensaísta, teólogo e psicanalista.

Quando fala sobre envelhecimento, refere-se às metamorfoses do ser humano ao longo do tempo, o processo histórico das mudanças no corpo e nas perspectivas sobre a experiência. Em se considerando a frequente participação de pessoas idosas na História oral, o testemunho do autor sugere ingredientes úteis à linha epistemológica interessada em considerar as elaborações, as composições narrativas, os processos de autopercepção que operam durante a produção e registro dos relatos, como sinalizam Walter Benjamin,3 Alessandro Portelli4 e Eduardo Coutinho.5

Outro diálogo importante: a realização de entrevistas é ato de sensibilidade que exige o gosto por uma boa conversa, e uma epistemologia sobre o prazer da boa conversa é um dos elementos presentes na obra. O encontro entre a pessoa que pesquisa histórias de vida e aquela que narra é um espaço de arte e sabedoria, onde o prazer do corpo revela-se essencial. A dimensão do corpo como elemento de conhecimento tem fundamental importância para quem trabalha com o tema da memória na história. Lembremos, por exemplo, da discussão de Henri Bergson em “Matéria e Memória,”6 atualizada no debate de Ecléa Bosi7 sobre sociedade e memória nas lembranças dos velhos e complementada no diálogo com Paul Ricoeur8 na dimensão da memória compartilhada entre as pessoas “próximas”. Considerando-se as diversas operações entre memória individual e coletiva, é através do universo corporal que a lembrança de uma experiência vivida se inscreve na pessoa.

Mas a memória vive tanto de lembranças quanto de esquecimento, tema que recebe de Rubem Alves um ensaio específico, intitulado “O esquecimento: Barthes (ou ‘Me esqueci do sabido para me lembrar do esquecido’)”. Leem-se algumas propostas produzidas na velhice, quando Barthes dedicou-se à pesquisa e à experimentação. Outra lição importante para o trabalho com História oral:

se quero viver, devo esquecer que meu corpo é histórico, devo lançar-me na ilusão de que sou contemporâneo dos jovens corpos presentes, e não de meu corpo passado.9

A relação entre saberes e fases da vida, alvo da reflexão de Rubem Alves, delineia uma rota de aproximação da obra com o fazer histórico no contemporâneo:

Há uma idade em que se ensina o que se sabe; mas vem em seguida outra em que se ensina o que não se sabe: isso se chama pesquisar.

Não estaria aí uma inspiração para a história do tempo presente? Uma história escrita a partir da compreensão de que essa ciência chegou à “beira da falésia,” e que toma como objeto de atenção o próprio processo de construção da pesquisa, em seus caminhos e descaminhos, escolhas e descartes, enfim, a “operação historiográfica” em si, tomada como objeto de análise.

Por aí transitamos para o diálogo com a concepção de ciência discutida pelo autor: embate sobre os limites da objetividade em relação às subjetividades e saberes do corpo, um universo além do saber “lógico-racional”. Afinal, indaga Rubem Alves, o que faz uma boa moqueca? O livro de receitas não é garantia de sucesso se não contar com a experiência da cozinheira. Por aí se insere a questão do método científico regado a sensibilidades: juntar ingredientes só resultará em uma boa moqueca se for capaz de gerar água na boca. E, para isso, é imperativo contar com os saberes do corpo, que vão desde a memória do gosto ideal de uma moqueca, passam pela sabedoria dos gestos de salpicar temperos e mexer os ingredientes até atingir o ponto.

A inspiração, esse elemento que todos conhecemos (buscamos, ao menos), é essencial nas escolhas do prato a preparar, das quantidades e qualidades de ingredientes, nos momentos de aumentar ou diminuir o fogo. Por esse caminho, Rubem Alves nos conduz ao paradoxo da (im)possibilidade de um método para a escrita ou para a inspiração. Contudo, tal ponto faz da obra uma inspiradora provocação! Preocupado com que a própria escrita seja prazerosa como uma boa conversa, nos ensina sobre as relações entre oralidade e escrita e sugere alguns temperos narrativos para se contar uma boa história:

Um artigo científico é isso: o relato do caminho que se seguiu para se ir do ponto de onde se partiu até o ponto aonde se chegou. Isso se chama método. Mas o corpo não entende a linguagem do método. Método são procedimentos racionais. Mas o corpo é um ser musical. “O organismo é uma melodia que se canta,” diz Merleau-Ponty citando o biólogo Uexküll.10

Mesmo que Rubem Alves defenda sua escrita “contra o método,” com a licença e respeito profundo ao autor, ouso ler, a partir do livro que tenho em mãos, uma proposta metodológica. Não se trata de um método linear, objetivo, racional, como o da ciência cartesiana ou, para a história, no sentido hegeliano. Trata-se, a meu ver, de uma metodologia da inspiração e das sensibilidades — considerando que o sufixo possa ser uma forma de situar em palavras um sentido mais aberto de conhecimento.

Tratar de métodos e metodologias é demanda presente. Diversas áreas da ciência tiveram uma “crise” ou “virada” epistemológica,11 principalmente nas transições e revoluções que caracterizaram o decorrer do século XX. Depois do que se nomeou linguistic turn, o próprio papel do autor na produção do conhecimento científico é reconhecida como questão-chave e, se buscarmos uma emergência da temática, poderemos desfiar interessante debate, reunindo temporalidades por meio das obras de Walter Benjamin,12 Roland Barthes,13 Michel Foucault14 e Giorgio Agamben.15 Daí se decanta um desafio de como operar a transição, à la Deleuze e Guattari, da “árvore do conhecimento” para o conhecimento “rizomático”.16

É com uma escrita por imagens, de caráter sensivelmente rizomático, que se exibe no livro uma metodologia para a construção do saber sensível: no modo de escrever, acompanhado por boa música; no conselho, “para aprender lógica, leia poesia;” nas mil e uma maneiras diferentes que o autor encontra para inserir o diálogo com autores e teorias ou, como ele gosta de dizer, nas conversas com os autores. E traz até uma “receita” para encontrar inspiração, por meio da descrição de Nietzsche:

Repentinamente, com certeza e sutileza indescritível, algo se torna visível, audível, algo nos sacode em nossas últimas profundezas e nos lança por terra… A gente não busca, ouve. Não pede ou dá, aceita. Como o relâmpago, um pensamento se ilumina, com necessidade, sem hesitações com respeito à sua forma.17

Com a metáfora: “ideias são bailarinas, a inspiração é a solista,” o texto se compõe organicamente como num corpo de baile. A cadência do conhecimento científico que considere a inspiração como elemento metodológico está afinada, por exemplo, com o trabalho de Durval Muniz Albuquerque Jr.,18 quando diz que a história é a arte de “inventar” o passado, e com a defesa de João-Francisco Duarte Jr.19 por uma educação (do) sensível. Ambos pontuam uma metamorfose do próprio olhar sobre a verdade, ao longo da história da ciência: mais do que absoluta, a verdade figura como o horizonte de possibilidades, quando se considera a relação de interdependência entre a realidade observada e o seu registro pelo observador.

Rubem Alves ocupa-se dos limites da linguagem para dar conta da experiência sensível. E os problemas que ocorrem quando a ciência, estritamente racional, ignora ou silencia uma importante gama de conhecimentos presentes nos saberes do corpo, não ditos em palavras puramente lógicas. Como uma trilha do prazer, propõe a metodologia da sapiência culinária: ter conhecimento do desejo e do que fazer para produzi-lo. A função da inteligência, nesse sentido, “é organizar o poder de tal forma que ele se transforme em ponte entre o desejo e seu objeto”.20

Nesse sentido, destaco “Os saberes do corpo,” sexto ensaio do livro, dedicado a uma ideia “bergsoniana”: a percepção que temos de algo é a percepção de seus efeitos sensíveis, processo que ocorre de modo muito íntimo nos caminhos da subjetividade. Além do conhecimento acumulado, verificado e atestado, existe um nível subjetivo do conhecimento, elaborado por cada pessoa. Um exemplo: a forma como cada pessoa sente o sabor da mesma manga. A experiência é incomunicável, impossível de traduzir-se em palavras, menos ainda em dados verificáveis.

Sete são os ensaios dedicados ao que arrisco chamar de uma epistemologia do conhecimento sensível. Seguem-se outros cinco em torno das variações sobre o prazer. Inspiram-se na prática, algo comum no universo musical, de compor “variações sobre o mesmo tema”. Além de obras eruditas que trabalham a partir dessa modulação, as Jam Sessions de blues ou jazz têm a mesma levada, com boa dose de improvisação. A cada ensaio, Rubem Alves compõe uma variação sobre o prazer, partindo do ponto de vista de uma área do conhecimento, em companhia de um autor central. A primeira variação, teologia, possui como ponto de partida um texto de longa história. Trata-se do De doctrina christiana, de Santo Agostinho (354–430 d.C.). A segunda variação, filosofia, é uma conversa com Nietzsche, escrita de modo transliterário, em que as ideias “nietzscheanas” são transpostas ao texto, com destaque para a especialidade de Nietzsche: ir além da preocupação com as coisas que podem se tornar palavras, para buscar o universo do indizível, que é visível, audível, sensível. A terceira variação, economia, é uma conversa do autor com Marx, num cenário boêmio, regado a cerveja e envolto por uma fumaça de charuto. A quarta variação, culinária, aproxima os temas da ciência e do saber ao espaço culinário, conversando com cozinheiras como Babette.

Acompanha o cafezinho, do ensaio Post scriptum, um saboroso chocolate mentolado dedicado à ausência do amor e do prazer na educação. Pela minha leitura a partir da História, devemos compartilhar essa observação, já que nosso ofício está ligado à educação em todos os níveis da escola formal, do ensino básico até o superior. E, mesmo quando não nos dedicamos diretamente à docência, concentramo-nos em pesquisas, estamos a produzir um conhecimento que, para ter sentido de ser, carrega o devir de se dirigir a um público e servir como ferramenta do saber.

O gosto que fica na boca após a leitura desse livro delicioso é o sabor de um texto escrito com prazer. Metáforas na arte da escrita, permeada por imagens da culinária e da música, revelam a importância da experiência pessoal e da potência sensível para o exercício da pesquisa e construção do conhecimento científico. Para Rubem Alves, o primeiro passo é o sonho. Levar o corpo a trabalhar, por prazer, mais do que por dever. Que o professor se ponha a sonhar e a ensinar a sonhar… Por isso, encerro com uma frase do filósofo e escritor Euclides Sandoval, leitor de Nietzsche e professor durante 40 anos, do ensino básico à faculdade de Artes, em um de seus cadernos diários: “Antes de uma aula, é preciso que o professor durma… E sonhe”.

1 Rubem Alves, Variações sobre o prazer: Santo Agostinho, Nietzsche, Marx e Babette, São Paulo, Editora Planeta do Brasil, 2011, p. 7.         [ Links ] 2 Idem, Ibidem, p. 9.
3 Walter Benjamin, Magia e técnica, arte e políticaEnsaios sobre literatura e história da cultura. São Paulo, Brasiliense, 1987.         [ Links ] 4 Alessandro Portelli, “A Filosofia e os Fatos. Narração, interpretação e significado nas memórias e nas fontes orais,” Tempo, vol. 1, n. 2, Rio de Janeiro, 1996, p. 59-72.         [ Links ] 5 Eduardo Coutinho, “O cinema documentário e a escuta sensível da alteridade”, Projeto História, n. 15, São Paulo, 1997, p. 165-191.         [ Links ] 6 Henri Bergson, Matéria e memóriaensaio sobre a relação do corpo com o espírito, 4. Ed., São Paulo, WMF M. Fontes, 2010.         [ Links ] 7 Ecléa Bosi, Memória e sociedade: lembranças de velhos, 3. Ed., São Paulo, Cia das Letras, 1994.         [ Links ] 8 Paul Ricoeur, A memória, a história, o esquecimento, Campinas, Editora da Unicamp, 2007.         [ Links ] 9 Roland Barthes apud Rubem Alves, Variações sobre o prazer: Santo Agostinho, Nietzsche, Marx e Babette, São Paulo, Editora Planeta do Brasil, 2011, p. 52.         [ Links ] 10 Rubem Alves, Variações sobre o prazer: Santo Agostinho, Nietzsche, Marx e Babette, São Paulo, Editora Planeta do Brasil, 2011, p. 17.         [ Links ] 11 Dentre possíveis abordagens, menciono autores que situam o tema em suas áreas de estudo, com a ressalva de serem escolhas dentro de variado e saboroso menu! Roger Chartier debate a história entre certezas e inquietudes; Fritjof Capra dedica-se ao diálogo entre teorias das ciências físicas e biológicas, com sistemas políticos e sociais; Beatriz Sarlo pensa a emergência da cultura da memória a partir da guinada subjetiva. Cf. Roger Chartier, À beira da falésiaa história entre certezas e inquietudes, Porto Alegre, Ed. UFRGS, 2002.         [ Links ] Fritjof Capra, As conexões ocultasciência para uma vida sustentável, São Paulo, Cultrix, 2005.         [ Links ] Beatriz Sarlo, Tempo passadocultura da memória e guinada subjetiva, São Paulo, Cia das Letras; Belo Horizonte, UFMG, 2007.         [ Links ] 12 Aqui me refiro ao ensaio “O autor como produtor”, de 1934, Walter Benjamin, Magia e técnica, arte e políticaEnsaios sobre literatura e história da cultura. São Paulo, Brasiliense, 1987.         [ Links ] 13 Roland Barthes, “A morte do autor” (1968), In: ______. O rumor da língua. 2. Ed., São Paulo, M. Martins, 2004, p. 65-78.         [ Links ] 14 Michel Foucault, O que é um autor?, 4. Ed., Lisboa, Passagens; Vega, 2000.         [ Links ] 15 Giorgio Agamben, “O autor como gesto,” In: ______. Profanações, São Paulo, Boitempo, 2007, p. 55-62.         [ Links ] 16 Giles Deleuze, Felix Guatari, “Introdução: Rizoma,” Mil platôscapitalismo e esquizofrenia, vol. 1, Rio de Janeiro, Ed. 34, 1995, p. 11-37.         [ Links ] 17 Rubem Alves, Variações sobre o prazer: Santo Agostinho, Nietzsche, Marx e Babette, São Paulo, Editora Planeta do Brasil, 2011, p.23.         [ Links ] 18 Durval Muniz Albuquerque Jr., HistóriaA arte de inventar o passado, Bauru, Edusc, 2007.         [ Links ] 19 João-Francisco Duarte Jr., O Sentido dos SentidosA Educação (do) Sensível, 4. Ed., Curitiba, Criar Edições, 2006.         [ Links ] 20 Rubem Alves, op cit., p. 147.

Tati Costa – Programa de Pós-Graduação em História da Universidade Federal de Santa Catarina (UFSC) – Florianópolis (SC), Brasil. E-mail: [email protected].

História da ética – SIDGWICK (C)

SIDGWICK, Henry. História da ética. São Paulo: Ícone, 2010. Resenha de: SCARIOT, Juliane . Conjectura, Caxias do Sul, v. 17, n. 3, p. 170-174, set/dez, 2012.

A ética pode ser inserida entre os temas filosóficos que mais despertam o interesse de pensadores de diferentes épocas. Estabelecer o que propriamente ela é, o que é a virtude, qual é a conduta correta, o que é o bem e qual é a relação da ética com a psicologia, a política, a teologia e o direito são algumas das questões tradicionais desse âmbito. Considerando a relevância do tema, Sidgwick (2010) apresenta a História da ética, obra que fornece uma visão geral da ética desde, aproximadamente, 550 a.C. até o século XIX, época na qual Sidgwick escreveu a obra. Obviamente, no tocante aos estudos éticos de seu tempo, o autor enfatiza a ética inglesa, na qual ele próprio se inseria.

Sidgwick nasceu em 1838 e faleceu em 1900, desenvolvendo suas pesquisas na Universidade de Cambridge, instituição na qual trabalhou como professor. A principal obra de Sidgwick é The methods of ethics, de 1874, em que ele compara criticamente o método do egoísmo ético, da moralidade do senso comum e da benevolência universal. Esse livro foi revisado e editado sete vezes, ou seja, há sete diferentes edições da obra e, apesar de sua importância para os estudos éticos, nenhuma das edições foi traduzida para o português. Além das contribuições à filosofia moral, Sidgwick estudou matemática, filosofia política e jurídica, epistemologia, metafísica, parapsicologia, pedagogia, etc. Leia Mais

Os mestres da humanidade – JASPERS

JASPERS, Karl. Os mestres da humanidade. Coimbra: Almedina, 2003. 165p. Resenha de: CARVALHO, José Mauricio de. Argumentos – Revista de Filosofia, n.6, p.161-164, 2011.

Acesso permitido apenas pela publicação original

 

Escrituras da história: da história mestra da vida à história moderna em movimento (um guia) – ANHEZINI (HH)

ANHEZINI, K. Escrituras da história: da história mestra da vida à história moderna em movimento (um guia). Guarapuava: Unicentro, 2009, 80 p. Resenha de: ROIZ, Diogo da Silva. As metamorfoses da “escrita da história”.  História da Historiografia. Ouro Preto, n. 05, p.223-227 setembro, 2010.

A história mestra da vida possui certidão de nascimento grega [com a obra de Tucídides], o nome cunhado em latim [por Cícero], os primeiros exemplos que a compunham eram profanos. […] Todavia, no século XVIII, essa forma de conceber a história se dissolveu.

Um novo espaço de experiência criou um novo horizonte de expectativas e, nesse processo, a concepção de tempo foi transformada. (ANHEZINI 2009, p. 76).

Nesses termos, Karina Anhezini (professora de teoria da história na UNESP, campus de Assis) sintetiza as mudanças da “escritura da história”, entre os séculos IV antes de Cristo e o século XVIII, como uma passagem da história mestra da vida (e fornecedora de exemplos) para a história enquanto processo contínuo, empreendida originalmente pelas “filosofias da história”, produzidas pelo “movimento iluminista” na Europa. Sua obra é voltada para o aluno que está ingressando no curso de história – estando inserida no projeto de ensino semipresencial da Universidade Estadual do Centro-Oeste (a Unicentro/PR), de oferecimento do curso de licenciatura plena em história à distância –, mas por suas qualidades pode facilmente ser útil ao especialista e a todo interessado em temas de história. Por outro lado, o livro chega também em boa hora, pois, se acrescenta a uma bibliografia ainda escassa em nosso meio, de obras introdutórias ao campo da teoria da história, da historiografia e da introdução aos estudos históricos, durante muito tempo limitados aos manuais acadêmicos de Jean Glénisson, José van den Basselaar, José Honório Rodrigues, José Roberto do Amaral Lapa, Francisco Iglésias, e, mais recentemente, por obras como História e teoria (2003) de José Carlos Reis e Teorias da história (2004) de Astor Antônio Diehl.

Seu principal objetivo foi, tomando de empréstimo a ideia de “operação historiográfica” de Michel de Certeau (1925-1986), mostrar que o “fazer história” inevitavelmente carrega as marcas de um “lugar” (um recrutamento, um meio, uma profissão), de “procedimentos de análise” (uma disciplina) e de uma “escrita”, que é a construção de um “texto” (uma literatura), que fazem com que o exercício de “escritura da história”, seja uma “prática” efetuada pelo historiador. Com esse intento, a autora procurou mostrar a importância do contexto para o indivíduo, e como ele age na produção da obra, na formação e nas experiências do autor (que limitado à sua época, carrega as suas marcas), como e por que ele escreve a sua obra e a quem ele a direciona, quais as estratégias narrativas que foram utilizadas e como o autor forma o seu estilo, de que modo a obra foi publicada e qual a herança crítica que ela deixou.

Mas que não se engane o leitor mais apressado, imaginando que pelo texto ter esse perfil didático, não deixe de carregar erudição. A própria simplicidade com que o leitor é conduzido pelo livro, fruto de um estilo de exposição dos dados, lhe deixará com a impressão de superficialidade.

Entretanto, esse não é o caso, e vejam-se tão somente alguns pontos para se demonstrar o argumento.

O primeiro ponto importante diz respeito à forma como a autora demonstra que embora a história mestra da vida constituísse um modelo de escrita da história, houve muitas variações no modo sutil com que cada autor, grego ou romano da Antiguidade (e mesmo depois no período medieval e moderno), apropriou-se dele na sua apresentação dos dados, por meio de uma narrativa.

Ela inicia essa demarcação fornecendo subsídios para que o leitor possa perceber como a História, antes de se distinguir como gênero específico, utilizou-se da epopeia, porque a “narrativa heroica de ações grandiosas, a construção da memória do aedo e a descoberta de um regime de historicidade são, nas palavras de Hartog, as condições que possibilitaram o que, alguns séculos mais tarde, será nomeado por Heródoto, história” (p. 16). Nesse processo, demonstra que questões como: verdade, testemunho, diferenças entre realidade e imaginação, real e ficção, e “o fato de ver paralelamente os dois lados abre a possibilidade de pensar […] [qual o] papel para o historiador” (p. 17). Por isso, também ressalta o que caracterizou a epopeia, com os exemplos da Ilíada e da Odisseia, e quais as diferenças e aproximações entre ela e a (escrita da) História, por que: A organização do texto épico se pautava na narrativa dos feitos dos homens e dos deuses. Com Heródoto, a história não pretendeu romper completamente com essa característica central da palavra épica, mas, sem dúvida, provocou algumas fraturas. […] a preocupação com a memória; a renúncia às certezas do aedo; a narrativa dos feitos dos homens, pois os feitos dos deuses escapam às possibilidades do historiador investigar; diferente do aedo o historiador viaja com os próprios pés e pelos relatos de outros e não mais por inspiração divina (p. 21).

Com Tucídides (455-404 a.C.), a escrita da história agrupa o valor de “prova”, seja com a participação direta do historiador quanto aos eventos narrados, seja por demarcar uma abordagem adequada ao espaço do observador no presente (que, evidentemente, será depois criticada por visualizar a “história política”, com esta exclusividade). Ao eleger a Guerra do Peloponeso, um fato marcante em sua época, Tucídides começou a dar ênfase à história baseada em “exemplos”. Ainda que ambos considerassem “a tradição oral superior à tradição escrita” e confiassem “em primeiro lugar em seus olhos e ouvidos e depois nos olhos e ouvidos de testemunhas confiáveis”, diferenciavam-se na medida em que “Tucídides nunca se contentava em registrar algo sem assumir a responsabilidade pelo que registrava” e também “raramente indicava as fontes porque queria ser digno de confiança” (p. 25-26). Outro aspecto importante, ao comentar tais autores, foi o destaque que a autora deu ao informar os diferentes usos (e abusos) que tanto a obra como os autores tiveram ao longo do tempo, em função das características políticas e culturais de cada momento, que fará com que em cada período histórico “os textos” tenham “significados diferentes e que, por isso, precisamos ficar atentos para questionarmos os cânones literários, filosóficos e, sobretudo, historiográficos” (p. 29).

Com Aristóteles (384-322 a.C.) e Políbio (210-130, aprox.) houve uma preocupação especial em se diferenciar os papéis de cada campo do saber, que, para o primeiro, a História seria incumbida do “particular”, enquanto a Poesia (épica) do “geral” (fato marcante durante séculos, por excluir a capacidade de reflexão filosófica nos estudos históricos), e o segundo lhe responde ao pretender escrever a “primeira história universal”. Com Cícero (106-43 a.C.), a escrita da história passará a dar importância sobre alguns temas, como: “exemplos, imparcialidade, biografia, história dos grandes homens e imitação”. Para ele, “a história, para ser verdadeiramente escrita, para deixar de ser apenas o registro nos anais, deve ser escrita para o orador e ninguém melhor que ele, o próprio orador, para escrever tal história, pois domina a arte da palavra, a eloqüência”.

Não será sem razão que a história passara a ser mestra da vida, ao fornecer os exemplos descritos pelo orador. E: Para escrever a história são necessários fatos e palavras. O historiador pode ordenar esses fatos, apresentá-los por meio das palavras, mas nunca poderá instaurá-los, criá-los, instituí-los. Os fatos são verdadeiros, eles existem, seu aproveitamento e composição pertencem à competência do orador (p. 37).

Por outro lado, as críticas levantadas por Luciano de Samósata (125- 181) são descritas pela autora como um momento de reflexão teórica pouco usual na Antiguidade, e de profundo interesse para se entender os caminhos da escrita da história, e os usos políticos a que foi submetida. Ao demonstrar como Flávio Josefo se utilizou das características desse modelo de “escritura da história”, com vistas a criticar tanto gregos como romanos que foram seus criadores, por a praticarem de forma inconsistente e inadequada, este acreditará que “sua história é verdadeira não somente pelos procedimentos da autópsia aprendidos com Tucídides, mas porque uma instituição [a Igreja] atesta a veracidade dos fatos narrados” (p. 47). O aparecimento de uma instituição, neste caso a Igreja, para demarcar a autenticidade e veracidade dos fatos narrados pelo historiador, constitui o início da fundação do “lugar”. Com Eusébio de Cesareia (265-340) e Santo Agostinho (354-430) essa questão será ainda mais marcante nos contornos que tomaram a escrita da história, tendo em vista a importância que terá a instituição na demarcação dos temas e objetos a serem escolhidos, analisados e descritos pelo historiador.

Depois de descrever as variações e a durabilidade da história mestra da vida na “escritura da história”, a autora, tendo por base a obra de Reinhart Koselleck (Futuro passado), passará a demonstrar a sua dissolução no século XVIII. Para isso foi necessária a formação de “novas” expectativas sobre o passado, o presente e o futuro. E que se deram em função de uma mudança na compreensão da História (enquanto processo contínuo), não mais como fornecedora de exemplos sobre o passado, mas como indicação da maneira que se dará o processo histórico (no presente e no futuro), apreendendo o “conceito de coletivo singular”, ao destacar que “acima das histórias” está a História. Nesse aspecto, o surgimento, nesse momento, das “filosofias seculares da história” fará com que a história adquira “um caráter processual cujo fim é imprevisível” (p. 72) e, com isso, favorecerá a inauguração de um novo futuro, por meio da reelaboração do passado. Além disso, a modernidade marcará o aparecimento de uma experiência conjunta de aceleração e de retardamento, com as revoluções e suas contraofensivas. Para ela, Koselleck explicará como a “aceleração causada pela Revolução Francesa modifica a forma de compreensão do tempo e, portanto, altera o próprio tempo” (p. 74).

Nesse sentido, além de fornecer subsídios para que o ingressante ao ofício de historiador possa compreender o que é a teoria da história, e de que modo a escrita da história muda com o tempo, a autora também dá base para que este perceba que qualquer modelo de “escritura da história” não é homogêneo, que sua elaboração é mediada por questões políticas e culturais, que este traz as marcas de seu tempo, que seus fundamentos visam atingir a um fim e este fim pode também direcionar a maneira com que os dados são apresentados (seja numa forma narrativa ou outra). Contudo, mesmo considerando seus objetivos didáticos, não há como negar que em alguns pontos os argumentos poderiam ter ficado mais consistentes, com o aporte de outros autores, como: Carlos Ginzburg (de Relações de força, e de O fio e os rastros), Luiz Costa Lima (de História.Ficção.Literatura, e de O controle do imaginário & a afirmação do romance), François Cadiou (de Como se faz a história) e Maria das Graças de Souza (de Ilustração e história) – para ficar apenas em alguns. Muito embora essa questão e alguns pequenos erros tipográficos da edição, que em nada interferem nos méritos da obra, esta deve ser muito elogiada pelo seu caráter didático. A lamentar apenas a política editorial da Universidade Estadual do Centro- Oeste (a Unicentro/PR), que, com pequenas tiragens (como a deste livro de 400 exemplares, ainda que reconheçamos a especificidade do projeto em questão), não comercializa suas obras, que seriam fundamentais para um intercâmbio entre outros cursos de história e de ciências sociais, além de disponibilizar as obras para um público mais amplo.

Diogo da Silva Roiz – Doutorando Universidade Federal do Paraná (UFPR) [email protected] Rua Tibagi, 404/100 – Centro Curitiba – PR 80060-110 Brasil.

Uma História Rompida: Roma Antiga e Ocidente Moderno | Aldo Schiavone

A tradução pela Edusp de Uma História Rompida, livro do renomado acadêmico italiano Aldo Schiavone, deve ser comemorada por todos aqueles interessados no desenvolvimento dos estudos do mundo antigo em nosso país. Schiavone é um dos mais importantes membros do renomado grupo de historiadores da antiguidade e arqueólogos ligados, entre 1974 e 1980, ao Seminário de Estudos Clássicos do Instituto Gramsci, na Itália. A produção dos membros de tal grupo é das mais importantes para os estudos da história social e econômica da Roma Antiga, sendo muito influente, inclusive, nos programas de pósgraduação em História no Brasil. Porém, pela ausência de traduções para o português (ou mesmo espanhol ou inglês) de suas obras, tais autores continuam distantes dos estudantes da graduação. Portanto, essa tradução é um excelente início para a solução deste problema. Ademais, Uma História Rompida é um livro com todos os ingredientes para se tornar um clássico, pois possui uma tese inovadora, inteligente e potencialmente polêmica.

A origem do argumento do livro está na antiga discussão acerca da crise e do fim do Império Romano – tão antiga quanto o fascínio que mundo mediterrânico clássico exerce sobre estudiosos e diletantes na área. Não é mera coincidência que a primeira grande obra da moderna historiografia ocidental seja uma monumental tentativa de resolução desta questão, História da Decadência e Queda do Império Romano, de Edward Gibbon.

Entretanto, o questionamento acerca do fim do mundo antigo tem sofrido metamorfoses ao longo dos últimos cem anos de rupturas e transformações historiográficas. A concepção modernista de que o a Idade Média teria sido um longo intervalo entre épocas de desenvolvimento simétrico, a Antiguidade e Modernidade, ruiu. Por um lado, a antropologia econômica, principalmente a partir de Karl Polanyi, mostrou a diversidade da realidade econômica entre as diferentes sociedades humanas. Por outro, a partir de Moses Finley, boa parte da historiografia anglo-saxã dedicada à história econômica e social do mundo romano rechaçou veemente a possibilidade de comparação quantitativa ou qualitativa entre as economias modernas e a economia romana.

Além disso, a própria idéia de ruptura entre o mundo antigo e o início do mundo medieval foi severamente questionada por estudiosos especialistas na Antiguidade Tardia, como Peter Brown. Schiavone não é insensível a tais problematizações. Contudo, acredita que a antiga questão mantém sua validade. Se realmente as economias antiga e moderna são incomparavelmente distintas, isso não significa que, dentro de sua própria lógica, a economia romana não possa ter conhecido um desenvolvimento significativo. Se realmente a antiguidade tardia demonstra linhas de continuidade importantes com o mundo romano, isso não significa que o colapso do mundo romano não seja uma realidade sensível e uma catástrofe histórica de dimensões monumentais.

Schiavone inicia a obra demonstrando uma sensibilidade ambígua entre os membros elite imperial no século II d.C.: percebia-se o presente como uma época de ouro nunca antes alcançada, ao mesmo tempo em que não se tinha maiores perspectivas de desenvolvimento para o futuro – o qual seria na melhor das hipóteses um presente continuado. Isto é, o apogeu do Império Romano foi vivido como tal por sua elite, e inexistia qualquer perspectiva de progresso, de expansão de tal desenvolvimento. Esta é, para Schiavone, a questão central: mais do que entender o fim do mundo romano, Schiavone pretende entender o momento anterior, o momento da estagnação deste mundo. Seu questionamento se centra no porquê de o mundo romano não ter se desenvolvido em outro sentido que não o da estagnação, no porquê de o mundo romano não ter tomado seu próprio caminho rumo ao desenvolvimento econômico, social e tecnológico e no porquê de apenas após a catástrofe de sua queda, a Europa, a partir da Baixa Idade Média, tomou tal caminho. Com estas questões como foco, Schiavone traça uma longa trajetória argumentativa.

Sua primeira preocupação é com a caracterização da economia romana. Schiavone concorda com a percepção de Finley de que a economia no mundo antigo está “invisível”, e acredita que duas hipóteses podem explicar isto: o fato de o trabalho no mundo antigo estar associado a uma realidade oprimida e discriminada, já que associada ao trabalho compulsório; e o fato de que a economia não existia enquanto campo autônomo da realidade. Porém, ressalta Schiavone, a distância da realidade econômica romana para suas congêneres modernas não invalida a possibilidade de estudo econômico da antiguidade. O sistema romano também tem suas regras de funcionamento e podemos tentar encontrar seus códigos descritivos. Com esta afirmação, Schiavone pretende, ao mesmo tempo em que concorda em aspectos fundamentais com Finley, distanciar-se da ortodoxia finleyriana. Certamente a economia romana não pode ser descrita em termos modernistas, mas isto não significa que ela dever ser descrita em termos minimalistas (isto é, destacando-se as ausências e os limites de tal economia).

Schiavone, para fugir da dicotomia entre as posturas primitivista e modernista, propõe uma abordagem interessantíssima para a economia romana: caracterizá-la como uma economia dual. Dois setores interdependentes, mas autônomos, conviviam: um setor ligado à economia camponesa e outro ligado aos grandes circuitos mercantis. É neste segundo setor que Schiavone identifica um desenvolvimento a partir do século III a.C., que encontrará seu apogeu entre os séculos I a.C. e II d.C. Este desenvolvimento está intimamente ligado à conquista imperial. A guerra, segundo Schiavone, constitui-se uma atividade produtiva para o sistema romano, a mais eficiente das atividades produtivas. As novas oportunidades de enriquecimento estimularam mudanças na mentalidade econômica das elites romanas. Porém, este desenvolvimento e esta transformação na mentalidade econômica não tiveram as mesmas características das transformações similares na Europa moderna que deram origem à Revolução Industrial. Isto por que Capital Comercial e Capital Industrial nunca se associaram decisivamente no mundo romano. O desenvolvimento mercantil nunca estimulou uma transformação qualitativa de grande envergadura na produção. Esta cisão determinava que todo crescimento que a economia romana pudesse experimentar seria portadora de uma deficiência genética. A economia romana só poderia experimentar o que Schiavone chama de “desenvolvimento fechado” ou “crescimento sem modernização”.

Mas qual seria a razão para tal cisão? Schiavone acredita que a relação entre três aspectos estruturais da realidade antiga nos dão a explicação: a difusão da escravidão-mercadoria, a desvalorização do trabalho e da materialidade transformadora e o déficit mecânico (tecnológico) nos processos produtivos. Schiavone se preocupa em mostrar a interrelação entre os três aspectos evitando determinações unilaterais entre eles. Desta forma, a inexistência de desenvolvimento tecnológico produtivo não é conseqüência da expansão da escravidão. Da mesma forma, a desvalorização do trabalho não é a causa do desenvolvimento da escravidão, nem vice-versa. Porém, estes três processos certamente se retro-alimentam. Schiavone acredita que a origem destes aspectos fundamentais, que cingiram o desenvolvimento filosófico, cultural e social do desenvolvimento econômico e tecnológico no mediterrâneo antigo, foram os resultados particulares, na longa duração, desta região para as conseqüências da Revolução Neolítica. Ao se verem desobrigados do trabalho cotidiano para garantirem sua subsistência, os membros da elite social desta região voltaram às costas para o mundo da produção. “A nova civilização formava-se no seio do primado do eu interior e do laço político em detrimento dos aspectos materiais da vida” (p.228). O mundo material era relegado ao plano da condição servil, sendo a liberdade constituída na socialização da polis. A vida da elite era política e não econômica. A difusão da escravidão, a recusa do trabalho e ausência de máquinas criaram, a partir desta condição, um ciclo vicioso dificilmente rompível sem uma verdadeira ruptura de época.

Porém, Schiavone não acredita que tal ruptura fosse impossível. Em sua opinião, os romanos poderiam ter encaminhado sua história por uma via diferente desta do crescimento sem modernização que acabaram por tomar. O momento de expansão imperial e consequente crescimento econômico, nos séculos finais da era antes de Cristo, teria sido um “raro momento de criatividade” na história, no qual as limitações estruturais da sociedade romana poderiam ter sido superadas por importantes transformações históricas. Muitos historiadores “modernistas” identificaram os grupos médios italianos em ascensão no século final da República como burgueses. Esta identificação certamente é incômoda por seu teor anacronizante, mas Schiavone crê que tais grupos possuíam um caráter progressista (mesmo que não similar ao das futuras burguesias européias). Uma possível “revolução municipal” poderia ter levado estes grupos a uma posição dirigente, o que poderia ter levado a história romana para caminhos bem diversos. Porém, estes grupos nunca chegaram a se organizar em torno de um programa efetivo. No momento em que esta possibilidade parecia mais próxima, no século I a.C., as grandiosas conquistas imperiais deslocaram o eixo do império para fora da Itália. A vitória de Augusto e suas soluções para a reorganização imperial tiveram, para Schiavone, um caráter de “revolução passiva” contra os grupos médios que poderiam ter assumido um caráter progressista. “Perdida a ocasião de uma virada, o sistema romano chegou, no espaço de poucos séculos, ao ponto extremo que podia atingir” (p.282).

Alguns meandros da trajetória argumentativa de Uma História Rompida merecem alguma atenção e crítica. Schiavone aborda três elementos fundamentais de interpretação da economia mediterrânica clássica, a escravidão-mercadoria, a desvalorização do trabalho e o déficit tecnológico de uma maneira inteligente: negando determinações unilaterais. Estes três elementos, portanto, se fortaleceram historicamente através de uma retro-alimentação e possuem suas origens nas conseqüências tipicamente mediterrânicas da Revolução Neolítica. De certa forma, Schiavone está ecoando, aqui, a ideia de Marx e Engels de que a divisão do trabalho surge com a divisão entre trabalho material e trabalho espiritual, que permite à consciência “emancipar-se do mundo e lançar-se à construção da teoria, da teologia, da filosofia, da moral etc. ‘puras’ ”[2]. No entanto, é impossível não interrogar as razões deste desenvolvimento específico da história mediterrânica frente às novas condições materiais impostas pela Revolução Neolítica. Por que, ao se ver livre do trabalho cotidiano, a elite desta região voltou às costas aos aspectos materiais da vida e se focaou nos laços políticos? Schiavone não levanta tal questão. Talvez o caminho para a resposta desta pergunta esteja em pensar justamente a relação do campesinato com o corpo político da cidade-estado, em um primeiro momento (como Ellen Wood ressalta), e as potencialidades da expansão e exploração imperial enquanto atividade econômica, em um segundo momento (aspecto presente mas pouco explorado em um capítulo anterior ao desta discussão, em Uma História Rompida).

Outro ponto que merece destaque no livro é o uso do conceito gramsciano de “Revolução Passiva”. Não devemos, certamente, criticar a utilização de conceitos pelo simples fato de não terem sido forjados para a realidade para o qual foram cunhados. A crítica ao uso de conceitos deve ser feita pela análise concreta deste uso pelo historiador, e é isso que pretendo. Schiavone descreve um processo no qual o grupo dominante tradicional, em crise, amplia suas bases (inclusive espacialmente, com a inclusão de elementos provinciais em suas fileiras) e reconstrói o sistema político, freando assim a ascensão de um grupo fortalecido com as transformações e que era o elemento “progressista”, modernizante daquela sociedade. As revoluções passivas são, para Gramsci, uma ferramenta da modernização capitalista. Desta maneira, a utilização do conceito por Schiavone vai de encontro frontal ao pensamento gramsciano, pois a revolução passiva augustana que ele descreve teria na verdade exatamente impedido um processo de modernização que o próprio Schiavone arrisca chamar de protocapitalista. A Revolução Passiva é um conceito útil para pensarmos realidades nas quais o grupo “progressista”, modernizante, se alia às classes dominantes tradicionais a fim de implementar transformações necessárias ao seu pleno desenvolvimento sem necessitar de uma perigosa aliança com os elementos populares. Nada disso acontece no modelo de explicação de Schiavone para a crise da República, muito pelo contrário.

De qualquer forma, a tese de Schiavone é tão inovadora quanto polêmica – e, acima de tudo, intrigante. Esta é a grande qualidade de Uma História Rompida: é um livro que estimula novas perguntas e, portanto, novas pesquisas. Não é preciso concordar com o argumento central do livro para reconhecer esta qualidade na obra e sua “candidatura” a futuro clássico tanto no tema da queda do Império Romano quanto da historiografia econômico-social do mundo antigo.

Notas

2. Karl Marx e Friedrich Engels. A Ideologia Alemã. São Paulo: Boitempo, 2007, p.35-36.

José Ernesto Moura Knust – Mestrando no Programa de Pós-Graduação de História da Universidade Federal Fluminense.


SCHIAVONE, Aldo. Uma História Rompida: Roma Antiga e Ocidente Moderno. Tradução de Fábio Duarte Joly e revisão técnica de Norberto Luiz Guarinello. São Paulo: Edusp, 2005. Resenha de: KNUST, José Ernesto Moura. Aedos. Porto Alegre, v.3, n.6, p. 205-210, jan. / jun., 2010.

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The Nag Hammadi Scripures: The International Edition – MEYER (RA)

MEYER, Marvin.The Nag Hammadi Scripures: The International Edition. New York, Harper One, 2007. Resenha de: SOUZA, Aláya Dullius de. Revista Archai, Brasília, n.3, p. 161-163, jul., 2009.

Ao invés de fertilizante, camponês egípcio encontra jarro contendo uma das maiores descobertas do século XX, e o troca por cigarros e algumas frutas. Foi em 1945, nas encostas da região de Nag Hammadi, Alto Egito, que Muhammad Ali avistou um vaso contendo ao todo 13 códices de papiro, num total de 52 textos (mais de 1300 fólios), datando entre o ano 60 d.C. ao ano 350 d.C. aproximadamente. Esses textos, originalmente escritos em grego e traduzidos para o copta, foram salvos para a posteridade provavelmente por monges do mosteiro de São Pacômio, que os esconderam nas cavernas de Jabal al – Tarif quando em 367 d.C Athanasius de Alexandria ordenou que uma lista de textos que circulavam na época fossem destruídos. Infelizmente algumas das folhas de papiro não escaparam d a destruição quando a mãe do camponês usou uma parte da recente descoberta para acender seu fogão à lenha.

Pode-se dizer que são alguns dos mais notáveis textos inéditos que vieram à tona no último século, jogando uma nova luz ao que foi o pensamento filosófico e religioso na antiguidade. Esses códices são uma fonte de material para o estudo do Cristianismo, do Neoplatonismo, do Hermetismo, dos Sethianos e Valentinianos.

O volume editado por Marvin Meyer no ano de 2007 é o resultado de um esforço conjunto de três equipes de estudiosos que no passado já haviam publicado versões da Biblioteca de Nag Hammadi em inglês, francês e alemão. Essas três equipes se reuniram por diversas vezes no Institute for Antiquity and Christianity, em Claremont, California, e tornaram possível essa nova tradução da descoberta. É por esse motivo que é chamada de “The International Edition”.

James M. Robinson representou a equipe do Coptic Gnostic Library Project do Institute for Antiquity and Christianity da Universidade de Clarem ont. Wolf – Peter Funk foi o representante da equipe da Berliner Arbeitskreis für koptisch-gnostische Schriften da Faculdade de Teologia de Humboldt, Alemanha. E Paul Hubert Poirier representou a equipe franco-canadense do Institut d’études Anciennes da Facu ldade de Teologia e Ciências Religiosas na Universidade de Laval, no Québec.

As  traduções  já  publicadas  por  esses  três  grupos separadamente  foram consultadas para formar essa nova edição. Foi feito um estudo minucioso tornando essa edição internacional um resultado magnífico de uma nova fase nos estudos da Biblioteca de Nag Hammadi. Além disso, foram incluídos não só os textos presentes na descoberta de 1945, mas também o material do Códice de Berlim, descoberto anteriormente em 1896, contendo: Atos de Pedro, Evangelho de Maria, Apócrifo de João e Sabedoria de Jesus Cristo. Todos os quatro possuindo características que os ligam à maior descoberta. Também foram inclusos nessa nova edição o material do  Códice Tchacos, descoberto  mais recentemente  em  1978.  Nele se encontram o Evangelho de Judas, o Livro de Allogenes e duas cartas atribuídas a Pedro e Felipe.

A introdução da obra foi redigida por Marvin Meyer e pela historiadora Elaine Pagels, ambos nomes bastante conhecidos para aqueles que estudam os gnóstico s e a história do cristianismo. Uma das coisas que difere essa edição das anteriores é que a tradução foi feita de modo a apresentar um inglês mais inteligível, contemporâneo, permitindo assim uma melhor compreensão do texto. Não se trata de uma edição crítica do copta. São apresentadas traduções, e não equivalências léxicas. As equipes estavam mais preocupadas em comunicar o sentido em inglês ao invés de meramente reproduzir cada traço gramatical do texto copta. Nessa edição, diferente das anteriores, não é dada a numeração das linhas do manuscrito original, apenas suas páginas são referidas, pois, como já foi dito, não se trata de uma edição de manuscritos coptas, mas de uma publicação de textos em inglês devidamente antecedidos de ótimas introduções que o s contextualizam.

Os vários textos de Nag Hammadi e dos Códices Tchacos e Berlim não formam um conteúdo homogêneo, há diferenças substanciais em relação aos pontos de vista filosóficos e teológicos. Isto torna as introduções individuais a cada um deles bastante úteis. Além disso, no fim da obra há quatro artigos que elucidam melhor a contextualização desse material.

Marvin Meyer aborda, em seu artigo, o cristianismo de Tomé na Síria, que posteriormente vai influenciar a formação do Maniqueísmo. Dentre as obras ligadas à Escola de Tomé podemos citar o próprio Evangelho de Tomé, bem como o Livro de Tomé e Diálogos do Salvador.

Já John D. Turner explica a questão dos Sethianos. Alguns dos textos ligados a essa Escola de Pensamento, como o Apócrifo de João (Livro Secreto de João), Natureza dos Arcontes, Evangelho dos Egípcios, Três Estelas de Seth, Pensamento de Norea, Zostrianos, Allogenes e outros, apresentam uma linguagem bastante próxima da platônica e refletem um pouco da filosofia neoplatônica. Um fato curioso é que o primeiro tratado do códice VI de Nag Hammadi é um trecho da República de Platão. Outro fato digno de nota é que Porfírio atesta que versões de Zostrianos e Allogenes circulavam entre os membros da Escola de Plotino em Roma, entre 240-265 d.C. Algumas das críticas de Plotino a certas características do pensamento gnóstico se referem justamente ao Zostrianos, que é citado na Enéada II. Contudo, não se pode negar que Zostrianos se utiliza de uma teologia negativa que parece se origina r de um comentário médio-platônico sobre o Parmênides de Platão, que também pode ter influenciado as idéias presentes em Allogenes e no Apócrifo de João. Além do mais, há características do tratado Marsanes que o possa ligar ao ensinamento neoplatônico de Jâmblico e Theodoro de Asine no fim do terceiro século.

O terceiro artigo, escrito por Einar Thomassen, aborda a Escola de Valentino, fundada em torno de 140 d.C. e atacada por Irineu de Lyon em seu Contra as Heresias e também por Hipólito. Alguns dos textos que se destacam são: Evangelho da Verdade, Tratado Tripartite, Evangelho de Felipe, Tratado da Ressurreição e outros. A Escola Valentiniana pressupõe a ontologia da filosofia grega, em particular as teorias monísticas dos neopitagóricos, de que tudo deriva de um primeiro e único princípio. Assim como os neoplatônicos, os valentinianos tentam reconciliar a unidade e a pluralidade através de uma teoria de emanação e restauração. Valentino foi bastante influente em sua época, e Tertuliano, outro conhecido padre da Igreja Romana em formação, chegou a comentar que Valentino era um candidato ao posto de Bispo de Roma.

Por fim há o artigo de Jean-Pierre Mahé que trata de como há fortes elementos do Hermetismo Egípcio em alguns dos textos da Biblioteca de Nag Hammadi. Segundo ele, a Prece de Ação de Graças, o Discurso sobre a Oitava e a Nona e o Asclepius se aproximam do conteúdo do Corpus Hermeticum.

Apesar de haver uma quantidade significativa de heterogeneidade no material publicado na The Nag Hammadi Scriptures podemos destacar alguns temas freqüentes, como por exemplo a questão do Uno, da Mônada, do Pleroma, o que são os vícios, mitos sobre a origem do mundo, como a alma cai na matéria, os vários níveis de manifestação, o que ocorre com a alma após a morte, regras de conduta, os mistérios, etc. Obviamente também há bastante  material relacionado a Jesus e ao cristianismo em si.

É certo de que por mais de dois séculos esses manuscritos circularam livremente pelas regiões d o Egito, Oriente Médio, Magna Grécia e Roma (e há relatos de que algumas cópias tenham chegado até mesmo à Gália). Tendo isto em conta não podemos ignorar a relevância histórica deles na formação do pensamento na antiguidade.

Essa nova edição viabilizada por Marvin Meyer nos convida a reconsiderar nossa herança religiosa e cultural e traz mais informação sobre o que foi o pensamento nos primeiros séculos da era cristã. Apesar da publicação dessa descoberta ter sido atrasada por uma série de empecilhos, hoje, mais de dezesseis séculos depois, podemos ter acesso a esse material e tirarmos nossas próprias conclusões acerca de seus temas. Ainda que alguns desses textos estejam envoltos em roupagem religiosa, muitos deles apresentam temas bastante pertinentes ao estudo da filosofia.

Aláya Dullius de Souza.

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The Fall of Rome and the end of civilization | Bryan Ward-Perkins

O Império Romano caiu? A pergunta, feita para uma pessoa educada que não fosse ligada à área de História, receberia, hoje, um inequívoco “sim”, talvez mesmo um “mas é claro!”. Não apenas isso, mas a queda do Império Romano teria nítidas implicações catastróficas: seria a vitória do barbarismo sobre a civilização, que lançaria um mundo inteiro em uma Idade das Trevas.

Provavelmente, essa pessoa educada acabaria por se surpreender ao saber de um dos momentos historiográficos mais significativos das últimas décadas do século XX, a “revolução da Antiguidade Tardia”, detonada pela obra do historiador irlandês Peter Brown, que abandonou totalmente a “visão negra” do colapso da civilização romana durante o século V (o termo “Antiguidade Tardia” designa, grosso modo, um período histórico que vai de c. 250 até c. 800). Para Brown e seus seguidores, que operam em âmbito quase que exclusivamente anglo-saxão, a Antiguidade Tardia não é uma “Idade das Trevas”, mas sim uma época de novos, interessantes e criativos começos – do cristianismo, do judaísmo rabínico, do islamismo, do Império Bizantino, do reino dos Francos, da historiografia eclesiástica.

A nossa pessoa educada surpreenderia- se ainda mais com o trabalho de outros historiadores, como o canadense Walter Goffart. André Piganiol, historiador francês, escreveria, pouco depois da Segunda Guerra Mundial, sobre a queda do Império Romano: “A civilização romana não morreu de forma natural. Foi assassinada” (p. 173). Goffart, em 1980: “o que nós chamamos de „queda do Império Romano‟ foi um experimento imaginativo que saiu um pouco dos eixos‟ (p. 9). Dito de outra forma: os invasores e conquistadores de Roma não foram assassinos de uma civilização, mas – tirando um ou outro episódio lamentável – foram cooptados pelo sistema imperial romano, que preservaram na medida do possível.

Ninguém discute a importância do fenômeno historiográfico da Antiguidade Tardia, nem a competência de Peter Brown. Mas a ótica proposta por ele para a interpretação deste período pode ser questionada, e assim o é, embora apenas em um período recente tais críticas sejam mais evidentes – e tais críticas acabam por revelar um certo mal-estar de alguns historiadores que participaram de tal movimento, sob uma certa ótica (no entanto, cabe ressaltar que a obra de Goffart não recebeu a aceitação que a de Brown teve).

Um marco tão bom quanto qualquer outro para designar o momento em que o “paradigma da Antiguidade Tardia” foi questionado de maneira decisiva é o lançamento do premiado livro de Bryan Ward-Perkins em 2005: “A Queda de Roma e o fim da civilização”, que será tema da presente resenha.

Ward-Perkins é um arqueólogo, especializado na história urbana da Itália a partir do século IV até a ascensão de Carlos Magno. Crescendo em Roma (seu pai, John Ward-Perkins, também arqueólogo, era diretor da Escola Britânica de Roma), observava os impressionantes feitos técnicos da civilização imperial, feitos que seriam impossíveis de ser imitados por séculos a fio, graças a uma ruptura econômica e social brutal. Ele é, segundo suas próprias palavras, “alguém que está convencido que a vinda dos povos germânicos foi deveras desagradável para a população romana, e que os efeitos a longo prazo da dissolução do Império foram dramáticos” (p. 10.). Neste livro, ele pretende comprovar a justeza de sua visão.

O livro se divide em duas partes: na primeira (composta por três capítulos), “a queda de Roma”, o autor elabora uma pequena história narrativa das invasões bárbaras (Por “bárbaros”, designa-se aqui os povos germânicos, sem conotação de valor). dos séculos IV e V; na segunda (composta por quatro), “o fim de uma civilização”, Ward-Perkins elenca evidências materiais para comprovar o terremoto econômico e social que o fim político do Império Romano causou.

De certa forma, na primeira parte o autor viaja por mares já navegados – aliás, navegados à exaustão, como ele não deixa de ressaltar, mencionando a lista, elaborada por A. Demandt em 1984, de 210 motivos para a queda do Império Romano propostos através dos séculos (aliás, divertidíssima: entre os motivos, encontram-se “invasões bárbaras” e “declínio econômico”, mas também “feminismo”, “capitalismo”, “comunismo”, “prostituição” e “neurose cultural”). Na verdade, Ward-Perkins pouco traz de inovador aqui. A equivalência material dos exércitos germânicos e romanos, a série de guerras civis que enfraqueceu, de maneira decisiva, o Império Romano do Ocidente, as invasões bárbaras, a resistência e sobrevivência do Império Romano do Oriente, as revoltas camponesas ocorridas no norte da Gália no começo do século V: todos são temas de pesquisa bastante recorrentes, e que foram tratados de maneira mais extensa e aprofundada em outros contextos.

Contudo, a primeira parte é necessária, posto que, na segunda parte, Ward-Perkins trata dos resultados da queda política do Império Romano no Ocidente, que para ele são catastróficos. O tom aqui passa a ser marcadamente polêmico: “Atualmente, está profundamente fora de moda afirmar que qualquer coisa parecida a uma ‘crise’ ou ‘declínio’ ocorreu no final do Império Romano, que dirá dizer que uma ‘civilização’ entrou em colapso e seguiu-se uma ‘idade das trevas’. A nova ortodoxia é que o mundo romano, tanto no Oriente quanto no Ocidente, foi lentamente transformado, de uma forma essencialmente indolor” (p. 87).

Para se contrapor a esta ortodoxia, Ward-Perkins apresenta um rico conjunto de fontes materiais do período, que iluminam cantos inesperados da sociedade romana. O principal conjunto de fontes com que Ward-Perkins trabalha é a cerâmica, por uma razão bastante pragmática: os potes sobrevivem em grande quantidade, relativamente intactos, e mesmo fragmentos podem apresentar uma quantidade de dados que permitem ao estudioso chegar a conclusões bastante sofisticadas sobre a sociedade que criou tal artefato.

Comparando a cerâmica da Inglaterra romana com a da Inglaterra anglo-saxã (admitidamente um caso extremo, tendo em vista que tal província se situava na periferia do mundo econômico romano, centrado no Mediterrâneo), o resultado é bastante surpreendente: a cerâmica romana é de alta qualidade, estandardizada, produzida em enorme quantidade (quantidade essa que só vai ser superada no final da Idade Média), tendo centros produtores em todas as provinciais imperiais e, principalmente, mesmo o mais miserável camponês tinha acesso a estes potes. No começo do século sete, um pequeno lorde anglo-saxão foi enterrado em Sutton Hoo, em meio a todas as suas riquezas. O conjunto é bastante extraordinário, mas um achado é bastante banal, tanto que pouco atrai atenção: uma garrafa de cerâmica, de alta qualidade, importada do continente. A simples existência dessa garrafa traz duas implicações bastante graves: 1) Uma cerâmica de alta qualidade, artigo comum na época romana, tornara-se um artefato tão precioso que acompanhava o seu dono para o túmulo; 2) A Inglaterra anglo-saxã não possuía um centro de produção de cerâmica sofisticada no século VII.

Tal colapso econômico pode ser medido, segundo o autor, não apenas pelo impacto sofrido pelos homens, mas – de forma tão divertida quanto significativa – pelas consequências enfrentadas pelas vacas. O colapso econômico na Inglaterra, derivado do colapso político, também causou prejuízos para a população bovina da província. A partir de ossos de vaca encontrados em sítios da Inglaterra pré-romana, romana e pós-romana, Ward-Perkins verifica que as vacas do primeiro período tinham uma altura média de 1,15 m, do segundo de 1,20 m e do terceiro 1,12 m; o que aconteceu depois da queda do Império Romano, ao menos na Inglaterra, não foi uma mera recessão, mas uma verdadeira regressão a um estado econômico mais precário até do que o existente antes da conquista romana.

Culturalmente, o impacto não foi menor. A antiga Catedral de São Pedro de Roma, erguida no séc. IV, tinha mais de 10.000 metros quadrados de área; no século VI, a S. Agnese fuori-le-mura tinha apenas 2.500 metros quadrados (Deus possuía acomodamentos notavelmente mais espartanos depois do fim do Império Romano do Ocidente). Diversos objetos encontrados em vários sítios arqueológicos demonstram, juntamente com os inúmeros grafites de Pompéia – amiúde pornográficos – que a população romana era, em grande parte, alfabetizada; pedras de catapulta recuperadas em Perugia, local de um cerco na época das guerras civis de Augusto e Marco Antônio, são repletas de mensagens curtas elaboradas por várias mãos, na esperança de não apenas esmagar a cabeça dos oponentes, como também desmoralizá-los. O exemplo mais pornográfico, citado por Ward-Perkins, é de um onde está escrito “Lúcio Antônio [líder da guarnição de Perugia], seu careca, e Fúlvia [esposa de Marco Antônio e presente no cerco], mostrem-nos seus traseiros” (p. 158). Esta atitude implica que um número significativo de soldados, e não apenas Lucio Antônio e Fúlvia, eram capazes de ler tal educada missiva, e que o conhecimento da escrita era suficientemente difundido na sociedade romana que acabava se tornando banal. Comparar-se-á tal situação com a educação no século VI: a maioria dos soberanos dos primórdios da Idade Média, incluindo o próprio Carlos Magno, eram totalmente iletrados, que se dirá do grosso da população (p. 166-167).

Vacas esfomeadas, soberanos analfabetos, apetrechos miseráveis, igrejas apertadas: tal compêndio de evidências permite a Ward-Perkins afirmar, tranqüilamente, que o final do Império Romano trouxe consigo o final de uma civilização, tal qual Ward-Perkins concebe o termo, isto é, “sociedades complexas e o que elas produzem (p. 167.)”.

Segue-se um capítulo de discussão historiográfica, na qual Ward-Perkins dialoga com a escola da Antiguidade Tardia. Ward-Perkins constata as duas principais características desta escola: uma nítida preferência pela abordagem do oriente do mundo romano (incluindo-se aí o Império Persa e as sociedades do Cáucaso e da Arábia) e uma preocupação central com o fato religioso da sociedade. Embora o autor veja importantes conquistas provindas desse movimento, ele manifesta uma preocupação que tal foco acabe distorcendo a visão que temos da sociedade romana nos séculos IV-VI de uma forma semelhante à que acabava impondo um declínio econômico às províncias orientais do Império, mas com sinal trocado: agora, o período seria de um crescimento social e cultural em todas as regiões imperiais, o que não é o caso. Da mesma forma, ele manifesta uma preocupação com os rumos que a historiografia da Antiguidade Tardia acaba tomando: no recente Guia da Antiguidade Tardia, Ward-Perkins procurou, em vão, por um verbete sobre o “prefeito pretoriano”, o mais alto posto civil do Império Romano nesse período, mas não achou nada entre “pornografia” e “reza (prayer, no original)”.

Ward-Perkins conclui seu livro defendendo o direito do historiador de usar termos difíceis, como “civilização” e “declínio” – cabe lembrar aqui que os historiadores brasileiros que estudam esse período não precisam fazer uma defesa desse direito: Norma Musco Mendes escreveu uma obra intitulada “Sistema político do Império Romano do Ocidente: um modelo de colapso”. O autor levanta a hipótese que a não-utilização do termo “declínio” seja por um receio de acabar realizando um julgamento moral, mas é possível fazer a objeção de que a palavra “declínio” não necessariamente implica uma opinião quase que metafísica acerca de uma dada sociedade (coisa que não acontece com o termo “decadência”).

Com essa obra, Ward-Perkins realizou algo muito importante: desafiando uma nova ortodoxia acadêmica, abre novos caminhos de pesquisa e faz rever conceitos arraigados no ambiente universitário. Tão polêmico quanto valioso, é uma obra-prima.

Gabriel Requia Gabbardo – Mestrando em História da UFRGS. E-mail: [email protected].


WARD-PERKINS, Bryan. The Fall of Rome and the end of civilization. Oxford: Oxford University Press, 2005. Resenha de: GABBARDO, Gabriel Requia. Aedos. Porto Alegre, v.2, n.5, p. 141- 145, jul. / dez., 2009.

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Alfareros del Imperio Huari. Vida Cotidiana y Áreas de Actividad en Conchopata – PARAVICINO (C-RAC)

PARAVICINO, José Ochatoma. Alfareros del Imperio Huari. Vida Cotidiana y Áreas de Actividad en Conchopata. Lima: Facultad de Ciencias Sociales, Universidad Nacional de San Cristóbal de Huamanga, 2007. pp. 328p. Resenha de: LOZA, Carmen Beatriz. Chungara – Revista de Antropología Chilena, Arica, v.40, n.2, p.235-237, dic. 2008.

La reciente aparición del último libro del arqueólogo y antropólogo peruano José Ochatoma Paravicino ofrece numerosas pistas de investigación futuras al haber presentado un enfoque novedoso sobre la vida cotidiana y las áreas de actividad de Conchopata (Andes Centrales). Se trata de un conocido centro secundario Huari, en Perú, cuya principal actividad estuvo concentrada en la producción especializada de cerámica fina con iconografía y acabado magistral, la cual fue posible de producir dentro de un patrón jerárquico. El esfuerzo investigativo del autor consistió en proponer la comprensión de la utilización del espacio, la organización de la producción y los sistemas de creencias y rituales entre los Huari durante el siglo IV. Todo esto planteando la discusión de categorías arqueológicas y antropológicas que se redefinen y aclaran a la luz de los datos empíricos de Conchopata, sitio arqueológico situado al noroeste de la Plaza Mayor de la ciudad de Ayacucho, pero cuyas evidencias se dispersan hasta las inmediaciones del aeropuerto.

Este libro fue escrito a partir de la redacción de su tesis para obtener el grado de Doctor en la Universidad Nacional Autónoma de México, bajo la dirección de la arqueó loga mexicana Linda Manzanilla Naim. La estructura del libro refleja una arquitectura de un trabajo académico desarrollado en siete capítulos (incluidas las consideraciones finales). La elección del terreno de investigación no fue hecha al azar, más bien se funda en apreciaciones anteriores que caracterizaban el sitio de Conchopata como un gran centro de producción cerámica, excavado por el propio autor en distintas oportunidades.

Apoyado en esos antecedentes, se propuso excavar y analizar la evidencia arqueológica considerando diversas escalas de análisis. Así, “la unidad mínima es el área de actividad, luego la unidad doméstica y, en una escala jerárquica mayor estaría la vida cotidiana”. Su objetivo principal consiste en comprender el ámbito de la organización social ligada a la subsistencia y la reproducción familiar. En esa línea se centró en el análisis de la producción de cerámica ahondando en todas sus etapas, observando paralelamente la ideología de la fabricación y distribución tanto en las áreas ceremoniales y las tumbas, como en los depósitos de ofrendas.

El primer capítulo es esencial porque sirvió de piedra angular para plantear la discusión sobre los linea-mientos teóricos que servirán de lazos con los capítulos siguientes, donde se utilizó la información arqueológica a la luz de muchas de las nociones claves y elecciones metodológicas utilizadas a lo largo del texto. De este modo, presenta el corpus teórico donde se discuten conceptos centrales. Por un lado, aquéllos que están muy relacionados con el análisis del espacio: áreas de actividad, unidades domésticas y espacio social. Por el otro, conceptos más técnicos como especialización artesanal y taller. El conjunto de esas nociones es revisado tomando en cuenta tanto la bibliografía internacional como aquella producida localmente a partir de evidencia arqueológica de Conchopata.

Mientras que en el segundo capítulo se muestra el entorno ambiental complementado con la descripción geomorfológica que sirve de sostén para el análisis de los recursos no metálicos como la arcilla y sus bancos que servían para la producción de la cerámica en gran escala. Téngase presente que la especialización se debe a que los pobladores de Conchopata tenían dificultades para dedicarse a la agricultura, pero supieron sacar partido de la abundancia de mantos arcillosos convirtiéndose en eximios especialistas alfareros. Dentro de este mismo capítulo se repasan, en una perspectiva de larga duración, las visiones sobre el sitio desde 1492 hasta las investigaciones anteriores al 2007. Justamente, gracias a ese balance bibliográfico se revela que esos análisis se habrían centrado en la taxonomía descriptiva de cerámica, aislando el contexto social de producción.

El tratamiento de la esfera de reproducción familiar se desarrolla, ampliamente, en el tercer capítulo apoyado en la cerámica “doméstica” o “utilitaria” como una fuente sin parangón para entender la reproducción social, a pesar de lo subestimada que estuvo por los estudiosos de Conchopata. Por esa razón, fue necesaria una propuesta de clasificación morfológica de los diversos tipos de vasijas a fin de distinguir: la preparación de alimentos, el servicio y consumo de alimentos, el transporte y entrenamiento. También, la evidencia arqueológica permitió distinguir fuera del área de la cocina otras más: la del descanso, almacenamiento, patios y basurales.

El cuarto capítulo está dedicado a la esfera de la producción cerámica. Dos dimensiones bien definidas lo caracterizan: Por un lado, una presentación del espacio arquitectónico mostrando las áreas definidas de producción alfarera y grandes concentraciones de herramientas y desgrasantes. Por el otro, la tecnología para la producción, aspecto que es tratado de manera más extensa. Por ejemplo, se precisa el empleo de azadas y azadones multifuncionales, las porras discoidales perforadas y los batanes. Apoyado en esa información, nos introduce al manejo de la preparación arcillosa y su amasado. El autor muestra claros ejemplos del empleo de moldes que servían para dar cuerpo a las cerámicas cocidas en hornos cerrados ubicados al interior de las unidades habitacionales. Importante evidencia de la utilización de un alto nivel tecnológico.

El quinto capítulo reconstruye la arquitectura de las unidades domésticas dentro de un contexto urbanístico cuyo estilo correspondería a “horizonte arquitectónico ortogonal celular”. Mostrándonos que Conchopata fue “sede de una ciudad muy importante que al parecer, en sus primeras fases, competía con la metrópoli Huari”. Justamente en ese momento de pugna se produjo la especialización cerámica. Para entender mejor los patrones arquitecturales se presentan las características de muros, pisos, accesos, hornacinas, áreas abiertas, banquetas y canales de drenaje.

El sexto capítulo está relacionado a la esfera ideológica de la cotidianidad. Se identifican los diversos contextos: las áreas ceremoniales, las ofrendas y los sistemas de entierros. Para estos últimos se propone una tipología a partir de los componentes básicos. Uno de los indicadores más valiosos es el análisis de la cerámica en particular de las vasijas rituales y votivas. Estos temas son complementados por la información arquitectónica sobre los entierros dentro de las unidades domésticas, lo cual es un elemento importante de la cosmovisión de los habitantes de Conchopata. Este dato es esencial porque nos permite ampliar las informaciones sobre los espacios ceremoniales cerrados y abiertos.

Finalmente, el séptimo capítulo de manera sintética presenta los logros de la excavación dando coherencia a la diversidad de temas desarrollados en los seis capítulos precedentes. Reafirma su idea de que las condiciones ambientales fueron esenciales para la ocupación de Conchopata. Plantea que se produjo en “una etapa previa al Estado Huari donde el crecimiento de la población habría generado el desplazamiento de algunos agricultores hacia las zonas de baja productividad agrícola, quienes en su afán de obtener los recursos necesarios para su subsistencia, se habrían especializado en la producción de cerámica”. Posteriormente se dedicaron tiempo completo a esa actividad bajo el mando de las élites dominantes Huari.

El autor nos propone la noción de vivienda-taller alfarero como un espacio aislado si no más bien conectado con otros espacios habitacionales y ceremoniales. Esto significa que existía una multifuncionalidad de los sitios donde se desarrollaban diversas actividades domésticas o rituales. Existían algunos talleres donde se producía cerámica a tiempo completo y otros a tiempo parcial, pero sea cual fuere la modalidad parecería que sirvió para pagar tributo entre otros productos manufacturados.

Algunas habitaciones guardaban secretamente a los muertos (con quienes convivían), pero también se construían mausoleos para éstos. El culto a los antepasados fue central, al igual que el denominado “Dios de los Báculos y otras deidades”. El estudio de la ideología religiosa se constituyó en una clave para entender el posterior abandono de Conchopata.

En suma, el libro de Ochatoma Paravicino, a diferencia de muchos trabajos donde la teoría no se armoniza con los datos empíricos, es un caso donde existe una buena sincronización. Además, el libro tiene el mérito de presentar una revisión bibliográfica exhaustiva de un arco temporal bastante amplio: desde 1927 hasta 2007, sobre los trabajos realizados en Conchopata y en torno al sitio. El examen pasa obligatoriamente por los estudios locales peruanos y los resultados obtenidos por los investigadores extranjeros interesados por Conchopata. Señalo esto como algo provechoso, pues en algunos estudios internacionales se prescinde de los trabajos arqueológicos andinos locales, sin que ello problematice a los autores sobre lo fragmentario de sus estados de arte. En todo caso, la presentación cronológica de la bibliografía debió ser mejor articulada en la narrativa del autor porque se presenta como una sucesión de fechas, cuando sabemos que reflejan cambios teóricos o metodológicos que se fueron produciendo en la ciencia arqueológica.

El centro de la reflexión estuvo claramente explicitado al recrear la cotidianeidad que, como lo reconoce el autor, ha sido una temática sumamente compleja para su estudio. Al igual, que la demostración de la especialización jerarquizada de la producción alfarera que habría permitido la definición y la legitimación de las élites locales Huari.

Queda claro a través del libro que las élites Huari organizaban el trabajo de los alfareros, logrando que algunos se especialicen en la producción de bienes utilitarios de amplia distribución. Mientras que otros vendrían a ser “especialistas agregados” encargados de prestar servicios a un patrón. El autor ahonda en el aspecto de la especialización gracias a las excavaciones de los sitios habitacionales y deja claro que existía un pequeño grupo de especialistas en cerámica fina con rica iconografía. Al respecto, es importante señalar que en el último capítulo la problemática de la cerámica es abordada de manera dispersa y redundante, lo cual habría podido evitarse con una puntualización temática en uno solo de los apartados.

Algo semejante sucede a nivel narrativo con la problemática de los rituales domésticos cuya evidencia material -en restos de camélidos, cuyes o conchas enterrados en pequeñas fosas cavadas en las paredes- merecería alguna comparación y una mayor profundización. En todo caso, este y otros aspectos forman parte de los avances, y nuevas propuestas para la comprensión de la sociedad Huari, dignos de dilucidarlos, debatirlos y problematizarlos en el futuro a la luz de esta importante publicación sobre Conchopata.

Carmen Beatriz Loza – Directora de Investigación INBOMETRAKA, La Paz, Bolivia.

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Idade Média: Nascimento do Ocidente | Hilário Franco Júnior

O objetivo do livro “A Idade Média e o Nascimento do Ocidente” é analisar o período medieval levando em conta suas estruturas sociais, políticas, econômicas, eclesiásticas e mentais. O texto foi organizado de forma que cada capítulo do livro descreva uma dessas estruturas dentro da ordem cronológica dos fatos.

Nossa reflexão sobre o texto começa destacando a transformação social que ocorreu entre os séculos IV e XI de nossa era. Segundo Franco os séculos III a VIII da era cristã houve um desmantelamento da sociedade romana ocidental e de construção daquilo que mais tarde ficaria conhecida como Europa cristã-medieval.

O período tardo antigo foi o período de quebra dos paradigmas sociais, mentais, culturais e econômicos políticos e religiosos da sociedade romana antiga. Para tentar recuperar a estabilidade de outrora a elite romana reorganizou e petrificou a estrutura social do Império. O objetivo dessa ordem era garantir a estabilidade do Império. Essa calcificação apenas dificultou a vida dentro da sociedade romana. Graças a essas medidas a desigualdade social atingiu níveis abissais. Essa política contribui para o achatamento e desaparecimento das camadas médias da sociedade. Por fim esse sistema limitou a participação do indivíduo como agente social aumentou consideravelmente o papel do Estado na sociedade (p.65).

Três pontos contribuíram para a fusão de duas culturas tão diferentes. O sistema de hospitalidade e posteriormente a alianças entre romanos e germânicos feuderates que defendiam as fronteiras do Império de outros povos “bárbaros”. A utilização do latim como idioma administrativo Por fim a conversão gradual dos germânicos ao cristianismo católico.

A infiltração e mais tarde a fusão da sociedade germânica não mudou esse quadro. A fusão das sociedades germânicas e romanas se deu em um nível horizontal. Essa realidade só contribuiu para que as várias diferenças entre a elite e o povo apenas aumentasse. Dessa forma na sociedade latino-germânica existem apenas duas camadas sociais: a elite formada pela Igreja e os ricos proprietários de terra leigos, do outro lado os pobres (camponeses empobrecidos, homens livres sem terras e escravos).

Diante do empobrecimento o pequeno produtor rural se vê obrigado a entregar sua pequena propriedade aos grandes agricultores em troca do direito de trabalhar em suas terras. Nesse mesmo período muitos senhores de escravos cedem a esses o direito de trabalharem em suas terras se apropriarem de parte da colheita. Da conjunção dessas duas realidades, empobrecimento do campesinato e melhoria do trabalho escravo, surge um novo personagem social: o colono. Dessa forma sociedade baixo medieval é composta a penas por duas camadas no topo estavam as elites eclesiásticas e laicas. No outro lado da sociedade estão os colonos.

As riquezas da Igreja provinham de conjunto de propriedades recebidas do Estado durante período que Igreja esteve sob proteção do Império. Além disso a Igreja também recebeu muitas propriedades da aristocracia laica. Essas terras eram concedidas em regime de benefício (autorização para trabalhar na terra de outrem) e também em herança de ricos aristocratas diante da morte. A riqueza da aristocracia laica provinha de duas fontes. Em primeiro lugar sua riqueza provinha das terras que se mantinham na família a várias gerações. Muitas vezes, também esses nobres recebiam terras em regime de benefício como pagamento por serviços prestados a coroa.

O benefício, ato de o rei permitir que alguém explorasse suas terras, foi um instrumento muito usado na sociedade medieval. Durante o governo de Carlos Martel esse instrumento foi fundido com o sistema de vassalagem para pagar o exército franco. Esse soberano confiscou terras da Igreja e as cedeu como benefício a seus oficiais.

A atitude de Carlos Martel deu uma nova caracterização ao sistema de vassalagem. No século VI a vassalagem estabelecia uma relação serviçal de um menor para outro maior. No século essa era acordo entre homens livres inferiores. No século VIII a vassalagem se torna uma relação entre elementos da aristocracia. A partir desse período

“apenas um vassalo (servidor fiel) poderia receber um benefício ( termo substituído por feudo entre os séculos I X e XI ) como remuneração pelos seus serviços. Por tanto as relações entre os membros da aristocracia davam se por práticas econômicas (terra entregue e terra recebida), políticas (poderes sobre essa terra) e religiosas (juramento e fidelidade)”. (p.69)

Essas novas características sociais deram origem a uma nova estrutura que duraria muito tempo, o feudalismo. Hilário Franco Junior dá a seguinte definição para feudalismo. Segundo Franco feudalismo “é o conjunto da formação social no ocidente durante a Idade Média Central com suas facetas políticas, econômicas, ideológicas, institucional, social, religiosa, e cultural” (p.71). Durante esse período a Igreja que era a maior detentora de terras da Europa ser tornou também a produtora da ideologia oficial. De acordo com o pensamento eclesiástico sociedade cristã era o reflexo da sociedade celeste. Essa sociedade, como a celeste é una em questão de governo e fé, as devido à necessidade de organização funcional ela, a exemplo da organização celestial ela se torna múltipla.

Para agradar a Deus e cumprir sua vontade a Cidade de Deus é dividida em três ordens: o clero, a nobreza e camponês. Dentro dessa sociedade cada ordem tem uma função diferente. O clero intercede diante de Deus pelos demais. Por essa razão a Igreja está à cima das outras ordens sociais. A segunda ordem é a nobreza. Os nobres devem defender a Cidade de Deus. Quanto aos camponeses foram criados por Deus para sustentar os demais.

Franco cita Aldeberon bispo da cidade de Laon para ilustrar a forma que a Igreja entendia a sociedade naqueles dias.

“ele chegou a seguinte formulação: o domínio da fé é una, mas há um triplo estatuto na Ordem. A lei humana impõe duas condições, o nobre e o servo não estão socialmente no mesmo regime. Os guerreiros são protetores da Igreja. Eles defendem os poderosos e os fracos, protegem o mundo, inclusive a si mesmos. Os servos por sua vez têm outra condição. Essa raça de infelizes não tem nada sem sofrimento. Fornecer a todos roupas e mantimentos, eis a sua função sempre. A casa de Deus que parece una é tripla. Uns rezam, outros combatem, e outros trabalham. Todos os três formam um conjunto que não se separa, a obra de uns, permite o trabalho dos outros dois e cada um por sua vez presta apoio aos outros dois.” ( p.71).

Aldaberon deixa claro como a sociedade de seus dias se enxergava. Ele apresenta uma justificativa para a existência de tal sociedade. Segundo ele, o clero está acima das de mais ordens. Isso ocorre graças a seu papel de intercessor em favor dos homens diante das divindades. Logo a seguir vem os nobres pois esse nasceram com uma vantagem genética em relação à plebe. Graças a essa vantagem Deus escolhe dentro dessa classe os membros que garantirão a perpetuação do clero. Quanto ao servo Aldaberon entende, assim como seus contemporâneos, a natureza lhes reservou o trabalho para compensar condição pecaminosa.

A maneira de pensar medieval cumpre duas funções. Ela busca unir toda a sociedade. Para isso mostra a interdependência dos diferentes grupos sociais. Por outro lado ela é altamente excludente pois isola cada um dos três atores que compõe a sociedade.

Dentro desse contexto social existem três tipos de relação. Existe um relacionamento horizontal entre as elites. Depois há uma relação vertical entre as elites e os colonos. Por fim há uma relação horizontal entre os diferentes grupos da camada inferior da sociedade. Com o início da dinastia carolíngia surgiu um novo elemento. O cavaleiro. Esse grupo não deu origem a uma nova ordem mas fundiu-se com a nobreza.

Nos séculos XI e XII a Igreja quase viu seu sonho de implantar uma comunidade divina na terra se tornar realidade. Mas uma série e fatores destruíram o projeto cristão. Segundo Hilário Franco Junior o conflito entre camponeses e senhores pelo excedente da produção, os conflitos entre as aristocracias eclesiásticas e laica pelo controle das riquezas produzidas e o fracasso no empreendimento das cruzadas contribuíram para a ruína da Cidade de Deus.

Depois apresentar as características da estrutura social do período medieval Franco passa a dissertar o processo de fortalecimento do bispo e da Igreja romanos. Segundo ele a partir do século IV com a oficialização da Igreja cristã esta se viu obrigada a se organizar para cumprir novas funções designadas pelo Império. Supervisionar os serviços religiosos, prover orientação doutrinária aos novos conversos, executar os serviços sociais do Império e combater o paganismo. Foram tarefas que obrigaram a Igreja a hierarquizar-se e separar-se do ambiente secular.

Os demais elementos da comunidade cristã entenderam que essa nova estruturação da Igreja era indispensável mesmo porque o poder da Igreja foi outorgado por Deus. Nesse processo de hierarquização da Igreja houve uma elitização do clero. O surgimento de heresias contribuiu também para conduzir a Igreja a um sistema monárquico. A tendência de monarquização e sobreposição do bispo de Roma sobre os demais bispos se deve em parte ao surgimento das heresias. Além disso a oficialização do cristianismo também ocupou espaço fundamental.

Durante os três primeiros séculos do cristianismo não havia a idéia de supremacia do bispo romano. A situação mudou coma oficialização da Igreja. A idéia, criada pelos bárbaros e aceita sociedade latina da relação da geografia eclesiástica e geografia de poder civil teve como conseqüência à valorização do bispo romano. O apoio do Imperador à Igreja de Roma e dos demais bispos serviu para firmar a autoridade do papa romano. Esses fatos contribuíram para que em 378 a Igreja e o Império reconhecessem através de decreto a supremacia do bispo romano. Esse reconhecimento foi confirmado em 445.

A supremacia do bispo romano foi um dos fatores que contribuiu para o fortalecimento da Igreja em sua escalada para o controle da sociedade medieval. O monasticismo comunal e aliança da Igreja com o reino franco foram os dois outros fatores que contribuíram para tal projeto.

A aliança entre o bispo romano e o reino Franco pode ser dividida em três fases. No primeiro estágio a Igreja pode ser considerada sócia menor dos Francos. Essa primeira fase começou quando Clóvis, rei dos francos se converteu ao cristianismo no ano 508. Alguns anos depois Pepino o Breve, socorreu a Cidade de Roma bem como o bispo dessa Igreja contra a invasão lombarda. Graças a esse ato o bispo romano lhe conferiu o título de rei de Roma.

O papado porém entrou numa condição de sócio dos francos durante o reinado de Carlos Magno. Magno deu a Igreja um lugar no conselho real. Através desse ato os bispos se tornaram autoridades civis sobre os locais onde exerciam seu episcopados. Além isso graças ao avanço dos exércitos carolíngias sobre outras tribos não cristãs a Igreja viu se poder aumentar.

A decadência da dinastia carolíngia fez com que a Igreja se tornasse única senhora da porção ocidental do antigo Império romano. Nesse período graças às idéias e ações reformistas de papas como Gregório VII, e reis como Luís (o Piedoso) a Igreja se fortaleceu ainda mais. Nesse período foi implantado na Europa o Agostinianismo político que nada mais era do que soberania da Igreja sobre todas as demais Instituições sociais. A implantação desse projeto político levou a Igreja a realizar um sonho a muito desejado. Nos séculos XI e XII a Igreja fez com a Europa se tornasse a sociedade divina na Terra.

Essa sociedade utópica, porém não durou muito pois as transformações econômicas da Europa, a disputa entre as aristocracias clerical e laica, as divisões do clero pelo controle da sociedade civil e o fracasso no empreendimento das cruzadas geraram um grande desgaste da sociedade feudo clerical. Esse desgaste deu o início a um novo contexto social que daria origem a sociedade moderna. Quando estudamos a sociedade medieval precisamos levar em conta a forma de pensar daquela comunidade. Segundo Franco a sociedade medieval tem uma visão sobrenatural do universo. Essa visão se sustenta em três colunas: O simbolismo, o belicismo e o contratuísmo.

Para o homem medievo, forças sobrenaturais controlam o universo essas forças se revelam ao homem através da linguagem simbólica. Nosso grande desafio portanto como seres humanos é entender esses símbolos.

As ferramentas necessárias para entender esse simbolismo são encontradas na Igreja. A Igreja é pois o lugar onde Deus se revela ao ser humano. Nesse processo de decodificação dessa simbologia a eucaristia, a palavra do sacerdote, os sacramentos, as relíquias dos santos, são ferramentas indispensáveis. O segundo elemento da visão sobrenatural do universo é o belicismo. Para a sociedade medieval o universo é o grande palco de conflito entre o bem e o mal. Esse conflito cósmico se reproduz também na mente humana. O controle da mente e vida humana é alvo de disputas entre esses dois rivais. A vontade humana é pois fundamental nesse conflito. O último pilar que sustenta a mentalidade medieval é a relação contratual entre o homem e as forças que se opõe. Toda relação entre o ser humano e as forças sobrenaturais se faz através de contratos. Essa visão contratual é fruto da vida cotidiana do homem medieval. Afinal de contas o dia a dia dessa sociedade era feita através de acordos contratuísticos tanto entre iguais como de elementos de níveis sociais distintos.

Nos próximos parágrafos avaliaremos como discurso produzido pelo clero manteve a ordem social por um longo período de tempo. A Idade Média é o palco onde a Igreja Cristã Católica Romana nasceu se desenvolveu atingiu seu ápice como Instituição dominante e depois perdeu. Durante esse período três estruturas travaram uma disputa pela imposição de seu discurso ideológico. No início discurso da religião estatal-pagão greco-romana disputou com o cristianismo o controle ideológico sobre a sociedade ocidental. Com o final do processo de expansão e o começo da desintegração do Império Romano, discurso cristão ganhou força e se tornou o discurso dominante.

Esse discurso gerou e manteve uma sociedade baseada em Ordens ( Ordo ou Ordines). O pensamento de uma comunidade ordenada por “Deus” era na verdade uma forma de controlar a sociedade. De acordo com esse discurso a separação dos três grupos era uma necessidade para o bem estar de todos. Como Franco reconhece essa ordem estabelecida tinha duas funções. Por um lado a sociedade organizada em Ordens unia o os diferentes grupos em um único corpo social baseado no argumento que todos são necessários e que um depende do outro. Por outro lado esse discurso era totalmente excludente uma vez que não abria espaço para que membros da ordem dos laboratores não tivessem acesso a ordem dos milites e dos oratores.

Percebemos também que na disputa pelo direito de exercer a violência legítima, Igreja, monarquia e nobreza criam discursos alternativos. Esse discurso resultou numa prática social onde o único interesse era manipular a população a serviço dos interesses de um ou de outro grupo.

Esse jogo de exploração simbólica em busca da imposição de sua ideologia contribuiu para o desgaste da sociedade feudo-clerical. Nesse contexto o nacionalismo, juntamente com o surgimento do pensamento herege, levaram a uma nova conjuntura. A valorização da mulher e da criança, a visão antropocêntrica do universo, o processo de urbanização da Europa, o desenvolvimento da burguesia foram sinais de que a estrutura medieval feudo-clerical ruira e que o Estado nacional burguês tomara seu lugar.

Daniel Rocha Junior – Graduação em História FAFIUV


FRANCO JUNIOR, Hilário. Idade Média: Nascimento do Ocidente. São Paulo: Brasiliense, 2000. Resenha de: ROCHA JUNIOR, Daniel. Idade Média e o nascimento do Ocidente-estruturas sociais e mentais. Sobre Ontens. Apucarana, p.31-41, 2008.

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História do Cristianismo | Paul Johnson

O objetivo de Paul Johnson em seu livro “A historia do cristianismo” é descrever e analisar o desenvolvimento da Igreja Cristã durante os vários séculos de sua existência. A presente resenha tem a intenção de apontar as principais idéias dos três primeiros capítulos desse livro.

Um ponto que fica bem claro no texto lido é que em nenhum momento do período analisado o cristianismo se mostrou uma religião uniforme, sem divisões internas e unidas na luta contra seus inimigos externos. Muito pelo contrário durante os primeiros nove séculos de sua existência a comunidade cristã esteve dividida sendo que cada facção interna lutava para se impor sobre as demais.

O primeiro desafio do cristianismo foi manter -se vivo e futuramente se sobrepor ao judaísmo. Jhonson inicia sua discussão sobre o cristianismo a partir desse ponto. A Igreja crista se originou dentro do judaísmo palestino. Por essa razão é extremamente importante Ter uma idéia a respeito da religião judaica existente nos dias de Jesus.

O judaísmo do primeiro século da era cristã se tratava de uma das religiões extremamente exclusivistas, apocalípticas e belicista. Os judeus criam que eram propriedade do Deus verdadeiro e esse Deus iria alterar a ordem social e política estabelecida através de uma intervenção sobrenatural que culminaria com o aniquilamento da presente ordem estabelecida e daria início a uma nova era onde os eleitos (os judeus) se tornariam à classe dominante do mundo. Essa intervenção divina seria efetuada através da pessoa do Messias (salvador), um líder político, religioso e militar. Esse conduziria os judeus à vitória sobre as forças do mal.

Nem todos os judeus moravam na Palestina. Muitos deles estavam espalhados por diferentes pontos do Império Romano. Na realidade o número de judeus que viviam fora da região palestina era maior do que seus conterrâneos palestinos. Esses dois grupos divergiam quando a estratégia de proselitismo. Os judeus helenistas, como eram conhecidos os judeus da diáspora geralmente eram cidadãos ricos, receptíveis à cultura greco-latina e viam o Império como agente facilitador para a expansão de sua ideologia religiosa. Os judeus da palestina, ao contrário, eram retrógrados, xenofóbicos e em sua maioria viam na guerra armada à única forma de concretizar seus ideais político – religiosos.

O cristianismo surge dentro desse contexto. Por essa razão o primeiro desafio dessa religião infante é sobreviver dentro desse conturbado mundo religioso e depois conseguir superá-lo. Para conseguir manter -se vivo no concorrido e conturbado contexto religioso judaico, o cristianismo contou apoio de judeus influentes, tanto dentro do Palestino quanto fora dela, que se tornaram cristãos. Esses se tornaram os primeiros líderes da Igreja e tiveram grande influência sobre a mesma.

Essa liderança, porém se tornou um grande obstáculo quando o cristianismo, a partir do apóstolo Paulo, começou a se tornar uma religião internacional e inter-racial. Nesse momento os judeus começaram uma reação que ameaçou a sobrevivência do cristianismo. O cristianismo apenas conseguiu sobreviver a essa ameaça e se tornar uma religião internacional porque a Igreja cristã de Jerusalém envolvida na revolta judaica contra o Império Romano foi destruída no ano 70.

Se durante os primeiros quarenta anos de sua existência o cristianismo se dividiu basicamente entre judeus e gentios nos próximos séculos as divisões internas do cristianismo se multiplicaram em proporções inimagináveis para os cristãos do primeiro século. De acordo com Jhonson, isso se deveu principalmente devido à vocação de atrair os diferentes grupos sociais e culturais contido dentro da ideologia cristã.

A existência desses diferentes grupos sócio – culturais no interior do cristianismo levou a um problema que tem desafiado a Igreja ao longo dos séculos. Os diferentes grupos de cristãos, preocupados em buscar uma resposta racional a sua fé encontravam diferentes alternativas para explicar a verdade. A acomodação dessas diferentes idéias e a formação de um sistema teológico e ideológico próprio foi o segundo desafio da Igreja.

Para responder a esse desafio a Igreja se preocupou em instituir um cânom dos escritos cristãos bem como em estabelecer uma hierarquização mais complexa em seu interior. Tanto o cânom quanto a hierarquização da Igreja estavam ligados a um fator, a origem apostólica.

Dessa forma a Igreja estabeleceu que apenas documentos escritos pelos apóstolos originais ou a alguém diretamente ligados a esses teriam valor normativo nas questões religiosas ou teológicas. Quanto à supremacia das diferentes congregações, seriam considerados importantes aqueles que tivessem sido originalmente dirigidas por um dos primeiros vultos cristãos. Segundo essa idéia, esses apóstolos que haviam recebido autoridade diretamente de Cristo ao lhe impor as mãos transferiram esse poder aos seus sucessores graças à transmissão feita através do mesmo rito.

O surgimento e existência de novas heresias durante os primeiros séculos do cristianismo foi um poderoso fator na criação de um cânon ortodoxo, bem como da progressiva hierarquização da Igreja. Esse processo de hierarquização se completou com a oficialização do cristianismo no início do século IV por parte do imperador Constantino.

Constantino se tornou imperador no início do século quatro, após derrotar Majêncio na ponte do rio Mílvio e no ano 313 juntamente com seu co-imperador Licínio tornou a religião cristã oficial dentro do Império Romano. Esse ato pode ser considerado como a conseqüência lógica de um processo que vinha se desenvolvendo desde a metade do século III. Nesse momento os cristãos eram um grupo numeroso e ao mesmo tempo muito bem organizado. Eram muito mais homogêneos em suas práticas e posições diante do Império. O cristianismo, nesse período se tratava de uma opção universalista à antiga e decadente religião civil romana. Nesse momento o velho Império tinha de tomar uma decisão: exterminá-la ou oficializá-la. Constantino optou por seguir o segundo caminho.

Constantino era um líder de visão reconciliadora e foi com o objetivo de manter vivo o Império romano que elaborou o edito de Milão. O problema é que a Igreja, agora apoiada pela máquina estatal, tratou de firmar -se como representante única do cristianismo e passou a perseguir aqueles que representassem ameaça a seus ideais de supremacia. A máquina estatal muitas vezes foi colocada a serviço da ortodoxia, por entender que uma ameaça à mesma representava também risco a ordem estabelecida.

Essa relação entre Igreja e Estado fez com que os papéis de liderança eclesiástica e civil fossem de certa forma confundidos e unificados. Nos dias de Constantino o imperador muitas vezes se envolveu nas disputas teológicas e religiosas para conseguir manter a ordem na Igreja. Por outro lado muitas vezes o bispo romano, bem como bispos de outras sedes episcopais importantes tomassem decisões no campo civil.

Com a oficialização do cristianismo católico a divisão entre o clero e o laicato cresceu de maneira vertiginosa. Os líderes cristãos se tornaram verdadeiros representantes de poder político, financeiro e principalmente aqueles que liderassem sedes episcopais de cidades importantes. Na segunda metade do século IV a Igreja se tornara a maior força do mundo romano ocidental rivalizando apenas com o imperador que então estava instalado em Constantinopla.

Nesse processo de ascensão da Igreja Cristã, a Igreja de Roma foi a maior beneficiária. O poder do bispo da cidade de Roma sobre as demais sedes que já era grande aumentou mais ainda. Desde seu início a Igreja de Roma era considerada rica. Além de sustentar um grande número de funcionários ligados à estrutura da Igreja ela prestava assistência a 1500 órfãos e viúvas. Além disso, nos debates teológicos que ameaçaram dividir a Igreja nos quatro primeiros séculos, o bispo romano sempre esteve ao lado da ortodoxia. O apoio do Imperador no quarto século apenas contribuiu mais um pouco para que a força da Igreja e do bispo de Roma crescesse mais ainda. Nem todos cristãos viam com bons olhos essa ligação com Império e uma separação entre o laicado e o clero. Isso ocorreu principalmente nas regiões mais distantes das sedes católica. O século IV foi marcado pelo recrudescimento da defesa das idéias da Igreja Católica por um lado e da reação de cultos heréticos bem estabelecidos nas periferias do Império. Jhonson destaca que essas disputas revelam muito mais do que simples querelas religiosas. As mesmas são sinais grupos cristãos periféricos ao cristianismo oficial representavam o desejo de sobrevivência de uma cultura provincial para que o Império era considerado universal e ao mesmo tempo parasitário.

Jhonson deixa claro que a diversidade religiosa e as divisões internas do cristianismo não impediram que o mesmo tivesse uma reação enérgica e eficiente contra seus inimigos externos. Isso ficou bem claro na reação cristã à tentativa de Juliano o “apóstata” ressuscitar a religião romana estatal. Tal campanha foi desastrosa e resultou em completo fracasso. Nos dias de Juliano o Império se tornara cristão e não retornaria de maneira alguma ao antigo sistema religioso.

Os próximos séculos (V – IX) representaram um período de reestruturação do Império Romano. A parte ocidental do Império se fragmentou e fundiu -se ao mundo germânico dando origem a uma nova civilização. O lado oriental se rendeu ao Islamismo. Dentro dessa realidade a Igreja Romana se adaptou continuou viva e graças à força do papado, a união com o Império Franco -Carolíngeo e teorização política da teologia agostiniana se tornou o maior poder do período conhecido como Idade Média. Esse poder seria decisivo na formação da Europa moderna.

Daniel da Rocha Junior – Graduação em História FAFIUV


JHONSON, Paul. História do Cristianismo. Rio de Janeiro: Imago, 2003. Resenha de: ROCHA JUNIOR, Daniel da. Sobre Ontens. Apucarana, p.13-19, 2007.

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Tácito e a metáfora da escravidão – JOLY (RBH)

JOLY, Fábio Duarte. Tácito e a metáfora da escravidão. São Paulo: Edusp, 2004, 162p. Resenha de: BENTHIEN, Rafael Faraco; PALMEIRA, Miguel S. Revista Brasileira de História, São Paulo, v.26, n.52 , dec. 2006

Há todo um significado especial envolvendo a produção de um livro sobre a metáfora da escravidão no Brasil. Originalmente uma dissertação em História Econômica defendida na Universidade de São Paulo em 2001, esse livro apresenta-se ao leitor como um estudo “da escravidão no Alto Império Romano” e, em especial, da “estreita associação entre política e escravidão” constatada naquela sociedade (p.25). Para nossa sorte, porém, a abrangência de suas questões vai além do recorte anunciado. Fábio Duarte Joly realizou, em verdade, uma instigante pesquisa sobre certas formas de classificação social vigentes no Mediterrâneo do primeiro século depois de Cristo e sobre as relações de poder que as instituem (ou são por elas instituídas). Partindo das obras de Tácito, Joly aborda o fenômeno da escravidão antiga salientando não os usuais recortes econômicos e jurídicos recorrentes na historiografia, mas sim suas decorrências políticas. Tal postura implica o reconhecimento do escravo e do homem livre como categorias de apreensão da lógica das ações sociais. Nesse ínterim, tais termos não servem apenas para nomear estatutos sociais específicos, mas também para localizar e reforçar ideologicamente o suposto lugar de cada indivíduo, seja ele escravo ou não, nos quadros hierárquicos de sua própria sociedade. Eis aí a força e a pertinência desse estudo.

O livro tem seu argumento desenvolvido ao longo de três capítulos, aos quais se somam uma introdução e uma conclusão. A parte substantiva da argumentação é inaugurada com o primeiro capítulo: “História, Retórica e Metáfora em Tácito”. O autor apresenta aí, de forma sucinta, aspectos da biografia taciteana, atentando tanto para lacunas informativas, como para problemas relativos à datação e à preservação dos textos a ele atribuídos. Segue-se então a explicitação do ponto de vista analítico que norteia o trabalho: explorar a lógica social da retórica de Tácito. Esta aposta se traduz aqui no esforço de tomar elementos retóricos não apenas como um dado de estilo — o que, segundo Joly, tem sido a regra nas apreensões desse historiador antigo —, mas como algo passível de ser explicado na relação com seus contextos de produção e recepção. Embora não se possa mapear com precisão a circulação da obra, o autor enfatiza, por meio do que chama de a metáfora da escravidão, o vínculo de Tácito com a elite imperial romana. Sendo as diversas alusões metafóricas às figuras de escravos e libertos um dado naturalizado na obra do historiador, pode-se supor, por meio delas, a abrangência e o significado dessas categorias para o projeto político e a visão de mundo dessa elite.

Em “Escravos e libertos em Tácito”, o segundo capítulo, o autor investiga — a partir, sobretudo, dos Anais e das Histórias — as idéias de Tácito a respeito da instituição servil. A análise então se centra nas referências literais a duas categorias jurídicas e sociais do Principado: libertos e escravos. Joly observa como o historiador antigo situa tais grupos na sociedade romana e quais critérios de classificação social mobiliza. O juízo emitido a respeito tanto do escravo quanto do liberto tem como medida a lealdade (fides) devida respectivamente ao senhor ou ao patrono. Tácito mostrava-se de modo geral hostil a esses dois grupos, pois entendia que ambos agiam, em regra, egoisticamente, e não de acordo com o interesse de senhores ou patronos; saudava, porém, a grandeza do espírito de alguns raros escravos e libertos, os quais teriam se sacrificado em defesa das causas desses mesmos superiores. Tácito tinha, portanto, como bem nota Joly, uma concepção ética da escravidão. Ou seja, o que definia a seus olhos a qualidade do escravo ou liberto era uma maneira de se comportar. Em algumas passagens dos escritos taciteanos, dedicadas à gestão da escravidão, esta instituição aparece também caracterizada como uma relação de dependência “cuja manutenção oscila entre o emprego da violência e da coerção legal e o recurso da cooptação por meio dos benefícios, como a concessão da liberdade” (p.105). Vale dizer: a concepção ética de escravos e libertos, bem como a idéia da escravidão como relação de dependência são as chaves pelas quais Tácito extrapola o sentido literal de tais categorias e, por meio do recurso à metáfora, converte-as em instrumentos de apreensão de práticas sociais e políticas em seu mundo.

Determinar a especificidade desses empregos metafóricos é a proposta do terceiro capítulo, “Tácito e a metáfora da escravidão”. Nele, Joly atenta para o uso das categorias escravo e liberto em dois contextos específicos na obra de Tácito: 1) em sua apreciação da participação política de magistrados e senadores na vida política imperial; e 2) nas práticas administrativas perpetradas por administradores de província. Fica registrada nessas circunstâncias a tensão entre dois pólos: as esferas pública e privada da administração imperial romana. No primeiro contexto, tal embate se dá entre a liberdade de expressão do Senado e o regime patriarcal imposto pela casa imperial. Tácito entende como nociva a concentração de poderes nas mãos do imperador, o que lhe permitiria sobrepor-se às prerrogativas do Senado. Isto, porém, apenas parece viável em função da atuação dos próprios círculos aristocráticos romanos, os quais preferiram tornar a esfera pública uma extensão da casa imperial para disto obterem vantagens materiais. Ao agir assim, sugere o historiador antigo, esses círculos de magistrados e senadores se comportam de maneira egoísta, como típicos escravos e libertos. No segundo contexto, as mesmas questões se fazem sentir na administração provincial. Joly explora uma série de exemplos taciteanos acerca da má utilização de cargos públicos em prol de vantagens materiais particulares. De qualquer maneira, o que parece preocupar Tácito é a possibilidade da instauração de uma tirania irreversível do imperador, inviabilizando eticamente o exercício da liberdade.

Embora os procedimentos metodológicos utilizados no livro e sua conclusão sejam por demais coesos para que lhes sejam dirigidas críticas maiores, é salutar atentar agora para algumas lacunas na análise de Joly. Uma delas é documental. O autor sustenta sua argumentação tanto no vínculo social entre Tácito e a elite imperial romana, como na sua particular forma de apresentação naturalizada da metáfora da escravidão, a qual não requer explicações por parte do historiador antigo. A estes dois suportes poder-se-ia acrescentar mais um: os demais textos de época, ou próximos a ela (Sêneca e Suetônio, entre outros). Joly os cita apenas en passant, sem se permitir exercícios comparativos. Talvez por este viés seja possível definir melhor os vagos contornos que no livro adquire o contexto social da obra tacitiana. A outra falta é conceitual. Joly se vale de conceitos como espaço político, público e privado, cultura política, participação política, entre outros, sem que sinta a necessidade de os definir. Afinal, existe uma cultura política no Principado romano? Caso exista, qual a sua especificidade? E, mais, seria possível aplicar a moderna oposição público/privado para torná-la inteligível? Qual a razão disto?

Deixando de lado essas pequenas lacunas, reconhece-se aqui Tácito e a metáfora da escravidão como um exemplo de trabalho equilibrado no trato com fontes e bibliografia. Ele escapa, assim, aos vícios de uma argumentação por demais colada ao corpus documental e se esquiva de criticar modelos a partir simplesmente de outros modelos, sem referenciar a documentação primária. Há, além disto, a estratégica escolha do tema. “A escravidão antiga”, afirma Norberto Guarinello no prefácio a esta primeira edição, “tem recebido no Brasil um tratamento que, talvez, só seja possível num país que conheceu de perto a experiência dessa forma terrível e extrema de dominação social” (p.15). Com efeito, sendo Fábio Duarte Joly um historiador natural do país da metáfora da escravidão moderna, seu trabalho não atesta somente a vitalidade da História Antiga no Brasil, ou mesmo as vantagens de se fazer uma História Antiga a partir do Brasil, mas demonstra, a despeito do que dizem os profetas da História-disciplina sobre as (im)possibilidades de se conhecer a História-matéria — ora amparados pelo culto à subjetividade, ora apegados à ilusão de poder anulá-la —, ser também graças ao enraizamento social do pesquisador, e nem sempre apesar dele, que a investigação historiográfica produz seus bons frutos.

Rafael Faraco Benthien – Mestrando, FFLCH-USP.

Miguel S. Palmeira – Doutorando, FFLCH-USP.

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Excavating Jesus: Beneath the Stones, Behind the Texts – CROSSAN (RHAA)

CROSSAN, John Dominic; REED, Jonathan L. Excavating Jesus: Beneath the Stones, Behind the Texts: Revised and Updated. Sn.: Harper Collins,  2009. 368p. Resenha de: FUNARI, Pedro Paulo A. Revista de História da Arte e Arqueologia, Campinas, n.5, dez., 2005.

Paulo Paulo A Funari

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Recherches archéologiques Franco-Tunisiennes à Bulla Regia, II, Les architectures, 1. Les thermes memmiens – BROISE; THÉBERT (RHAA)

BROISE, Henri; THÉBERT, Yvon. Recherches archéologiques Franco-Tunisiennes à Bulla Regia, II, Les architectures, 1. Les thermes memmiens. Tunis: Institute National d’Archéologie et d’Art de Tunis; ROME: École Française de Rome, 1993. 386p. Resenha de: MIERSE, Willian. Revista de História da Arte e Arqueologia, Campinas, n.4, p.127-129, ago., 2000.

William E. Mierse – Department of Art – University of Vermont. Burligton, VT 05405.

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Dressel 20 Inscriptions from Britain and the Consumption of Spanisch Olive Oil with a Catalogue of Stamps – FUNARI (RHAA)

FUNARI, Pedro Paulo A. Dressel 20 Inscriptions from Britain and the Consumption of Spanisch Olive Oil with a Catalogue of Stamps. Oxford: BAR British Series 205, 2006. Resenha de: MIERSE, Willian. Revista de História da Arte e Arqueologia, Campinas, n.3, p.139-140, fev., 2000.

Willian Mierse – Universidade Federal de Alagoas.

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The Ríse of Western Christendom. Triumph and Diversíty, A.D. 200-1000 – BROWN (PR)

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José Antonio Molina Gómez 

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Los manuscritos del Mar Muerto. Balance de hallazgos y de cuarenta años de estudio – PIÑERO; FERNÁNDEZ-GALIANO (PR)

PIÑERO, Antonio; FERNÁNDEZ-GALIANO, Dimas (Eds.). Los manuscritos del Mar Muerto. Balance de hallazgos y de cuarenta años de estudio. Córdoba, 1994. 226p. Resenha de: GÓMEZ, José Antonio Molina. Panta Rei – Revista de Ciencia Y Didáctica de la Historia, Murcia, n.2, p.158-159, 1996.

José Antonio Molina Gómez

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Antiguidade Clássica. A história e a cultura a partir dos documentos | Pedro Paulo A. Funari

FUNARI, Pedro Paulo A. Antiguidade Clássica. A história e a cultura a partir dos documentos. Campinas: Editora da UNICAMP, 1995. Resenha de: MARTIN, Gabriela. CLIO – Revista de pesquisa histórica. Recife, v.16, n.1, p. 175-176, jan./dez. 1996.

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El Imperio romano. Economía, sociedad y cultura – GARNSCY; SALLER (PR)

GARNSCY, P.; SALLER, R. El Imperio romano. Economía, sociedad y cultura. Barcelona: Ed. Crítica, 1991. Resenha de: ROS, María Soledad Crespo. Panta Rei – Revista de Ciencia Y Didáctica de la Historia, Murcia, n.1, p.103-104, 1995.

María Soledad Crespo Ros

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Marcus Aurelius. A biography – BIRLEY (PR)

BIRLEY, Anthony. Marcus Aurelius. A biography. London: 1966, 230p. (Edición revisadade 1993). Resenha de: MANCEBO, Sacramento Cantero. Panta Rei – Revista de Ciencia Y Didáctica de la Historia, Murcia, n.1, p.102-103, 1995.

Sacramento Cantero Mancebo

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The Romanization of Britain, an Essai in Archaeological Interpretation – MILLETT; Vindolanda – BIRLEY; The Roman Documents form Vindolanda – BIRLEY (RHAA)

MILLETT, Martin. The Romanization of Britain, an Essai in Archaeological Interpretation. Cambridge: Cambridge University Press, 1992. 255p. BIRLEY, Eric. Vindolanda, Reports on the auxiliaries, the wriing tablets, inscriptions, brands and graffiti. Volume II. The Early Wooden Forts. [Sn.]: Roman Ary Museum Publications, 1993. 126p. BIRLEY, Robin. The Roman Documents form Vindolanda. Newcastle upon Tyne: Roman Army Museum Publications, 1990. 34p. Resenha de: FUNARI, Pedro Paulo A. Estudos recentes sobre a Arqueologia da Bretanha Romana. Revista de História da Arte e Arqueologia, Campinas, n.1, p.249-252, 1994.

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